L'AM et vous
Re: L'AM et vous
en revanche, personnellement j'ai été addict à la télé, à l'écriture, à la découverte musicale (ne pas découvrir une chanson de bonne facture par jour me déprimait violemment) etc...
Va-t-on dire que ces choses sont addictives ? Je ne pense pas.
Tu dis qu'il y a des anxiolytiques n'entraînant pas d'addiction, mais sur ce point, je ne suis pas d'accord. On peut être addict à ces anxiolytiques.
encore une fois, je sépare addiction biologique/physique de la psychique. l'addiction psychique se fixe potentiellement sur tout, l'addiction physique est différente. Que je sache l'AM n'entraine pas d'addiction physique (je peux me tromper, juste que je ne vois pas comment physiquement c'est possible)
Va-t-on dire que ces choses sont addictives ? Je ne pense pas.
Tu dis qu'il y a des anxiolytiques n'entraînant pas d'addiction, mais sur ce point, je ne suis pas d'accord. On peut être addict à ces anxiolytiques.
encore une fois, je sépare addiction biologique/physique de la psychique. l'addiction psychique se fixe potentiellement sur tout, l'addiction physique est différente. Que je sache l'AM n'entraine pas d'addiction physique (je peux me tromper, juste que je ne vois pas comment physiquement c'est possible)
Un individu est la somme de ses limites et de son contenu. Qui décide de surpasser ses limites rend son contenu infini.
- olp
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Re: L'AM et vous
je comprends pas trop ton point de vue Adamantin.
L'am ne provoque peut-être pas de dépendance physique (ça se discute je pense), mais je ne vois pas en quoi être automutilateur sans substance explicative ne fait pas de toi quelqu'un de dépendant?
Il y a des tas de choses qui sont potentiellement addictives, oui; c'ets pour ca qu'il y a des addictions à un peu tout. et jusqu'à une certaine limite, peu importe l'objet de l'addiction, la maladie est la dépendance à quelque chose.
la dépendance justement, c'ets ne pouvoir se soustraire à quelque chose qui n'ets pourtant pas physiquement indispensable (c'ets pourquoi on n'est pas tous considérés comme des drogués à l'eau
); et si on me laissait aller jusqu'au bout de mon idée, je trouve que la seule maladie mentale est la dépendance psychologique.
Un drogué (à une substance classique) est un malade mental ET un accro physique à sa drogue. Un nourrisson dont la mère était accro, qui nait en hurlant son manque n'est pas malade mental.
Voilà mon point de vue
L'am ne provoque peut-être pas de dépendance physique (ça se discute je pense), mais je ne vois pas en quoi être automutilateur sans substance explicative ne fait pas de toi quelqu'un de dépendant?
Il y a des tas de choses qui sont potentiellement addictives, oui; c'ets pour ca qu'il y a des addictions à un peu tout. et jusqu'à une certaine limite, peu importe l'objet de l'addiction, la maladie est la dépendance à quelque chose.
la dépendance justement, c'ets ne pouvoir se soustraire à quelque chose qui n'ets pourtant pas physiquement indispensable (c'ets pourquoi on n'est pas tous considérés comme des drogués à l'eau

Un drogué (à une substance classique) est un malade mental ET un accro physique à sa drogue. Un nourrisson dont la mère était accro, qui nait en hurlant son manque n'est pas malade mental.
Voilà mon point de vue

"O douleur! ô douleur! le Temps mange la vie
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
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Re: L'AM et vous
euh.
Je n'ai strictement pas vu de rapport entre ta réponse et mes messages Olp, je serais donc incapable de te répondre.
Je n'ai strictement pas vu de rapport entre ta réponse et mes messages Olp, je serais donc incapable de te répondre.
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- Laurent MB
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Re: L'AM et vous
euh.
J'ai complétement vu le rapport
Je pense qu'on se comprend mal là.
J'ai complétement vu le rapport

- olp
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Re: L'AM et vous
Ben
je réponds à ces deux points assez clairement, particulièrement à celui concernant la dépendance physique, j'ai l'impression, et dans un Français plutôt courant.
Peut-être que je sors un peu de la réponse stricte en exprimant plus largement mon avis, ou que tes paroles ne devaient pas être prises exactement dans ce sens, que j'ai mal interprété un passage,... Mais à mon avis un peu de souplesse d'esprit dans une relecture devrait te faire voir assez clairement le lien (avec lequel tu peux ne pas être d'accord, mais encore faudrait-il le comprendre pour ça
)
Mais bon, si tu vois toujours pas le rapport, eh bien ne considère pas que c'est une réponse à tes messages alors
!
Bonne journée les gars! Continuons à débattre; c'ets bon pour la liberté tout ca
j'ai peut-être fumé, Adamantin, mais pour moi ces passages en particulier signifient: l'am n'est pas une addiction parce qu'elle n'induit pas de dépendance biologique; et qu'on peut être psychologiquement accro à tout, donc que ce n'est pas spécifique de l'am.Ce que je veux dire c'est que l'AM n'est pas une addiction en elle-même.
elle est une addiction potentielle au même titre que tout et n'importe quoi.
On peut être dépendant à tout et n'importe quoi, à vrai dire. Je ne crois pas que l'AM induise une dépendance biologique, donc même si on peut en être dépendant (et c'est même courant), ça n'est pas l'AM en soi qui l'est.
je réponds à ces deux points assez clairement, particulièrement à celui concernant la dépendance physique, j'ai l'impression, et dans un Français plutôt courant.
Peut-être que je sors un peu de la réponse stricte en exprimant plus largement mon avis, ou que tes paroles ne devaient pas être prises exactement dans ce sens, que j'ai mal interprété un passage,... Mais à mon avis un peu de souplesse d'esprit dans une relecture devrait te faire voir assez clairement le lien (avec lequel tu peux ne pas être d'accord, mais encore faudrait-il le comprendre pour ça

Mais bon, si tu vois toujours pas le rapport, eh bien ne considère pas que c'est une réponse à tes messages alors

Bonne journée les gars! Continuons à débattre; c'ets bon pour la liberté tout ca

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Re: L'AM et vous
Bah... Je n'ai jamais dit qu'on ne pouvait pas être dépendant à l'AM, j'ai dit que ce n'était pas l'AM en elle-même qui rend dépendant. L'AM n'est ni une fin, ni un début, elle est un moyen.
Ça ne signifie pas qu'on ne peut pas être dépendant à l'AM, ça signifie qu'on peut être dépendant à l'AM, autant qu'on peut l’être à l'achat, à la destruction, au feu, etc...
'fin je crois, j'avoue avoir toujours du mal à comprendre la réponse, mais j'imagine que c'était ça.
Ça ne signifie pas qu'on ne peut pas être dépendant à l'AM, ça signifie qu'on peut être dépendant à l'AM, autant qu'on peut l’être à l'achat, à la destruction, au feu, etc...
'fin je crois, j'avoue avoir toujours du mal à comprendre la réponse, mais j'imagine que c'était ça.
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- Laurent MB
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Re: L'AM et vous
Je pense avoir saisi.
En gros tu dis que l'AM n'est pas la cause primaire de la dependance, qu'on est dependant a l'AM (en tant que "substance"), mais pas de l'AM (en tant que ce qu'on recherche)?
Si c'est le cas, meme dans ce cas, je pense personnellement qu'on peut finir par etre dependant de l'AM avec le temps. Le faire sans rien rechercher d'autre que cela, presque par automatisme.
Ca se discute, je l'admets.
En gros tu dis que l'AM n'est pas la cause primaire de la dependance, qu'on est dependant a l'AM (en tant que "substance"), mais pas de l'AM (en tant que ce qu'on recherche)?
Si c'est le cas, meme dans ce cas, je pense personnellement qu'on peut finir par etre dependant de l'AM avec le temps. Le faire sans rien rechercher d'autre que cela, presque par automatisme.
Ca se discute, je l'admets.
Re: L'AM et vous
Ouip, c'était ça ^^
Je suis entièrement d'accord avec toi Bout, à la fin on peut le faire par automatisme... mais comme le reste.
On va prendre une addiction qui va sans doute etre un peu spé: la découverte musicale.
J'ai été addict à la découverte musicale pendant environ 6mois. Qu'est-ce que je veux dire par là ? je veux dire que si je ne découvrais pas, chaque jour, une chanson qui me transportait, je badais (et badais sérieusement hein, pas juste "oh zut"). Je passais donc des heures à fouiller l'internet pour trouver de la musique.
Au bout de quelques mois, la musique ne m'apportait plus vraiment de soulagement, mais j'en avais besoin, et je cherchais de manière totalement machinale.
Je ne fais pas de parallèle avec l'AM sur le côté destructeur, l'AM l'est sans aucun doute bien plus. Ce je veux dire, c'est que le phénomène de dépendance, est, d'après moi, le même.
Au final, je recherchais de la musique machinalement, juste par habitude, autant qu'une personne aura le réflexe de s'AM, ou un autre d'allumer la télé en rentrant le soir.
Je suis entièrement d'accord avec toi Bout, à la fin on peut le faire par automatisme... mais comme le reste.
On va prendre une addiction qui va sans doute etre un peu spé: la découverte musicale.
J'ai été addict à la découverte musicale pendant environ 6mois. Qu'est-ce que je veux dire par là ? je veux dire que si je ne découvrais pas, chaque jour, une chanson qui me transportait, je badais (et badais sérieusement hein, pas juste "oh zut"). Je passais donc des heures à fouiller l'internet pour trouver de la musique.
Au bout de quelques mois, la musique ne m'apportait plus vraiment de soulagement, mais j'en avais besoin, et je cherchais de manière totalement machinale.
Je ne fais pas de parallèle avec l'AM sur le côté destructeur, l'AM l'est sans aucun doute bien plus. Ce je veux dire, c'est que le phénomène de dépendance, est, d'après moi, le même.
Au final, je recherchais de la musique machinalement, juste par habitude, autant qu'une personne aura le réflexe de s'AM, ou un autre d'allumer la télé en rentrant le soir.
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Re: L'AM et vous
j'ai bien compris ce point Adamantin.
peu importe le geste (la découverte de musique, l'am, une drogue classique), ce qui est important est l'addiction, et dans cette optique si on te suit (et je le fais volontiers); ca n'a pas de sens de traiter spécifiquement l'am comme une addiction alors que n'importe quel acte de la vie quotidienne est potentiellement addictif au même titre que l'am.
j'essayais juste de pointer le fait que l'am peut être une addiction; et que le fait qu'elle ne le soit pas spécifiquement (on peut s'am sans être accro) ni en elle-même (comme la découverte musicale, et toute "drogue" induisant une dépendance psychologique, en fait) ne change rien à ce fait bien réel, que dans certains cas (et beaucoup à mon avis), une partie de l'am est pratiquée par addiction.
Et dans ce cas, l'am tombe dans la catégorie maladie en tant que telle, addiction spécifique ou pas, dépendance spécifique ou pas.
Bien sur y'en a des tas d'autres, d'addictions potentielles, du coup, et le DSM IV aurait plus de fin si on devait les lister. mais le caractère auto-destructeur, l'isolement social, la longue durée, souvent, de cette addiction et le mal-être général impliqué dans l'addiction à l'am justifient pour moi qu'en en fasse une maladie à part, et pas une tocade, ou une obsession passagère et bégnine.
Puis faut avouer que le potentiel addictif de l'am (statistiquement) est surement plus important que celui de la découverte musicale (même si c'est quand même plus original
), ou de tas d'autre actes potentiellement addictifs.
Mais oui, je comprends ce que tu dis. L'addiction est universelle
peu importe le geste (la découverte de musique, l'am, une drogue classique), ce qui est important est l'addiction, et dans cette optique si on te suit (et je le fais volontiers); ca n'a pas de sens de traiter spécifiquement l'am comme une addiction alors que n'importe quel acte de la vie quotidienne est potentiellement addictif au même titre que l'am.
j'essayais juste de pointer le fait que l'am peut être une addiction; et que le fait qu'elle ne le soit pas spécifiquement (on peut s'am sans être accro) ni en elle-même (comme la découverte musicale, et toute "drogue" induisant une dépendance psychologique, en fait) ne change rien à ce fait bien réel, que dans certains cas (et beaucoup à mon avis), une partie de l'am est pratiquée par addiction.
Et dans ce cas, l'am tombe dans la catégorie maladie en tant que telle, addiction spécifique ou pas, dépendance spécifique ou pas.
Bien sur y'en a des tas d'autres, d'addictions potentielles, du coup, et le DSM IV aurait plus de fin si on devait les lister. mais le caractère auto-destructeur, l'isolement social, la longue durée, souvent, de cette addiction et le mal-être général impliqué dans l'addiction à l'am justifient pour moi qu'en en fasse une maladie à part, et pas une tocade, ou une obsession passagère et bégnine.
Puis faut avouer que le potentiel addictif de l'am (statistiquement) est surement plus important que celui de la découverte musicale (même si c'est quand même plus original

Mais oui, je comprends ce que tu dis. L'addiction est universelle

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Re: L'AM et vous
Loin de moi l'idée de vouloir faire passer l'AM pour une tocade, Olp, et je pensais que c'était assez évident. C'est juste que contrairement à une addiction physique, gérer juste l'addiction risque de faire juste changer d'addiction, et donc passer de l'AM à l'alcool, ou à des drogues qui elles seraient beaucoup plus destructrices.
Mais clairement, mon intention n'était pas d'en minimiser la douleur.
Mais clairement, mon intention n'était pas d'en minimiser la douleur.
Un individu est la somme de ses limites et de son contenu. Qui décide de surpasser ses limites rend son contenu infini.
Re: L'AM et vous
Non, c'est pareil pour les addictions physiques : gérer juste l'addiction fait passer à une autre.
L'exemple le plus courant, ce sont les sportifs de haut niveaux qui sont tres nombreux après avoir arreté le sport à se droguer.
Mais egalement, arreter de force une drogue entraine le risque de passer à une autre.
Pour l'AM c'est pareil : arreter sans etre pret, c'est risquer le suicide, les tca, ou une addiction plus classique.
Je ne vois vraiment pas de difference avec une addiction "classique".
Je comprends bien que la douleur ne te semble pas une cause suffisante seule à l'addiction comme le serait la nicotine ou l'héroine. Mais pour moi si.
D'ailleurs, on m'avais parlé des bébés intubés à la naissance. Quand on leur enlève les tubes, qui leurs font mal, ils cherchent à se griffer. (j'ai pas vérifié, c'est juste ce qu'on m'a dit)
Je ne crois pas, mais je peux me tromper, que le besoin de musique, par exemple, ne peut pas etre raisonné, qu'il y a danger en cas d'arret brusque, etc.
Et si c'est le cas, je le placerais alors plus dans les TOCs ou les besoins obsessionnels de certains troubles du comportement.
Je me pose tout de meme 2 quesitons :
-est-ce que toute sensation physique répétée peut devenir une addiction ?
-est-ce que tout ce qui permet de ressentir du plaisir ou de calmer une douleur peut devenir une addiction (l'AM etant aussi un soulagement) ?
L'exemple le plus courant, ce sont les sportifs de haut niveaux qui sont tres nombreux après avoir arreté le sport à se droguer.
Mais egalement, arreter de force une drogue entraine le risque de passer à une autre.
Pour l'AM c'est pareil : arreter sans etre pret, c'est risquer le suicide, les tca, ou une addiction plus classique.
Je ne vois vraiment pas de difference avec une addiction "classique".
Je comprends bien que la douleur ne te semble pas une cause suffisante seule à l'addiction comme le serait la nicotine ou l'héroine. Mais pour moi si.
D'ailleurs, on m'avais parlé des bébés intubés à la naissance. Quand on leur enlève les tubes, qui leurs font mal, ils cherchent à se griffer. (j'ai pas vérifié, c'est juste ce qu'on m'a dit)
Je ne crois pas, mais je peux me tromper, que le besoin de musique, par exemple, ne peut pas etre raisonné, qu'il y a danger en cas d'arret brusque, etc.
Et si c'est le cas, je le placerais alors plus dans les TOCs ou les besoins obsessionnels de certains troubles du comportement.
Je me pose tout de meme 2 quesitons :
-est-ce que toute sensation physique répétée peut devenir une addiction ?
-est-ce que tout ce qui permet de ressentir du plaisir ou de calmer une douleur peut devenir une addiction (l'AM etant aussi un soulagement) ?
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.