Je suis nouvelle sur ce forum
J'ai lu que ce trouble apparaissait chez l'ado et les jeunes adultes.
C'est le cas pour moi sauf que aujourd'hui j'ai 57 ans et ça continue !
Je m'arrache les poils du visage avec les ongles et je gratte les plaies jusqu'à les infecter
J'ai vu des psy tout au long de ma vie mais je n'ai jamais réussi àsavoir d'où venait le trouble, ce qui provoquait cette auto-destruction
En cherchant sur internet j'ai découvert que c'était un trouble, pas une simple manie à prendre à la légère.
Maintenant le problème c'est quoi faire
Je n'ai rencontré que des psy archi nuls et à vous lire on n'en sort jamais vraiment
Mais d'où cela vient-il ? Qu'est-ce qui provoque ça ?
Trouble persistant
- babsye
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- Localisation : Paris 5ème (France)
Re: Trouble persistant
Bonjour,
Qu'importe quel mot on pose dessus non?reveorange a écrit :En cherchant sur internet j'ai découvert que c'était un trouble
Ca par contre, ce n'est pas vrai. Personnellement, j'en suis sortie depuis cinq ans. Et la très grande majorité des personnes connues sur un autre forum il y a dix ans et avec lesquelles j'ai gardé contact s'en sont également sortis. En observant nos parcours, je dirais qu'en s'en est chacun sortis en changeant de vie (région, amour, amis...).reveorange a écrit :à vous lire on n'en sort jamais vraiment
"Je voudrais tout quitter, je suis la cause de tout et je ne sais faire que de la peine aux autres; c'est moi-même et moi seul qui ai attiré cette misère sur moi et sur les autres."
[...] mais que veux-tu?
[...] mais que veux-tu?
- Laurent MB
- Ancien modérateur
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- Enregistré le : sam. 22 janv. 2005, 20h38
- Localisation : relocated
Re: Trouble persistant
L'important serait de savoir si c'est un trouble compulsif (TOC) ou de l'automutilation.
Le fais-tu avec un but? Pour te faire mal, pour te punir, en fait quoique ce soit de psyhcologique? Le fais-tu face à des situations particulières?
Si tu le fais sans attache psychologique, c'est (à mon avis) un TOC plus que l'automutilation. Dans les deux cas c'est un trouble à traiter, mais différement je pense.
Donc, à ton avis?
Le fais-tu avec un but? Pour te faire mal, pour te punir, en fait quoique ce soit de psyhcologique? Le fais-tu face à des situations particulières?
Si tu le fais sans attache psychologique, c'est (à mon avis) un TOC plus que l'automutilation. Dans les deux cas c'est un trouble à traiter, mais différement je pense.
Donc, à ton avis?
- Pandora
- Ancien modérateur
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- Enregistré le : mer. 26 mai 2004, 14h47
- Localisation : Rhône-Alpes
Re: Trouble persistant
Cela ressemble à un TOC plus qu'à de l'automutilation.
Ce trouble a commencé à quel âge ? Et y a-t-il eu une raison particulière, un évènement ? Tu dis avoir été suivie par des psys tout au long de ta vie, es-tu toujours suivie actuellement ?J'ai vu des psy tout au long de ma vie mais je n'ai jamais réussi àsavoir d'où venait le trouble, ce qui provoquait cette auto-destruction
Là, je réagis car c'est faux. Comme le dit très bien Lara, il y a sur ce site des ami(e)s qui s'en sont sortis !à vous lire on n'en sort jamais vraiment
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
-
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- Enregistré le : ven. 23 sept. 2011, 17h03
Re: Trouble persistant
Merci pour vos messages
Je ne fais pas cela pour me faire mal, mais plus par manie, lorsque je lis ou suis inoccupée. C'est compulsif et totalement irrépressible. Parfois je m'abime tellement que je n'ose plus sortir tellement je suis monstrueuse et défigurée.
Mon compagnon me traite de cinglée et je crains qu'il finisse pas s'enfuir. Il n'arrive pas à comprendre que je n'y peux rien et que la volonté ne suffit pas.
Je n'arrive pas à retrouver ce qui a déclenché le processus
Ca a commencé avec l'épilation des sourcils lorsqu'à l'adolescence ont veut se faire jolie. J'ai pris plaisir à arracher les sourcils même si ça faisait mal au début.
Une dizaine d'années plus tard j'ai commencé à attaquer le duvet au-dessus des lèvres.
Maintenant que j'ai vieilli, j'ai du poil au menton et une nouvelle aire de jeux (je n'ai pas négligé les autres pour autant !)
On évoque alors la trichotillomanie. Je n'ai toutefois jamais attaqué mes cheveux.
Je passe beaucoup de temps à cette "activité" et lorsque je sens un poil dru qui commence à pousser je n'ai qu'une idée c'est m'isoler pour l'arracher.
Lorsque je regarde de l'extérieur ce que je fais là, je partage l'avis de mon compagnon. C'est comme si je me dédoublais et qu'une folle prenait possession de ma pince à épiler !
Je ne fais pas cela pour me faire mal, mais plus par manie, lorsque je lis ou suis inoccupée. C'est compulsif et totalement irrépressible. Parfois je m'abime tellement que je n'ose plus sortir tellement je suis monstrueuse et défigurée.
Mon compagnon me traite de cinglée et je crains qu'il finisse pas s'enfuir. Il n'arrive pas à comprendre que je n'y peux rien et que la volonté ne suffit pas.
Je n'arrive pas à retrouver ce qui a déclenché le processus
Ca a commencé avec l'épilation des sourcils lorsqu'à l'adolescence ont veut se faire jolie. J'ai pris plaisir à arracher les sourcils même si ça faisait mal au début.
Une dizaine d'années plus tard j'ai commencé à attaquer le duvet au-dessus des lèvres.
Maintenant que j'ai vieilli, j'ai du poil au menton et une nouvelle aire de jeux (je n'ai pas négligé les autres pour autant !)
On évoque alors la trichotillomanie. Je n'ai toutefois jamais attaqué mes cheveux.
Je passe beaucoup de temps à cette "activité" et lorsque je sens un poil dru qui commence à pousser je n'ai qu'une idée c'est m'isoler pour l'arracher.
Lorsque je regarde de l'extérieur ce que je fais là, je partage l'avis de mon compagnon. C'est comme si je me dédoublais et qu'une folle prenait possession de ma pince à épiler !
- Pandora
- Ancien modérateur
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- Enregistré le : mer. 26 mai 2004, 14h47
- Localisation : Rhône-Alpes
Re: Trouble persistant
En as-tu parlé avec ton médecin traitant ? Si oui, qu'en dit-il ? Si non, ce serait peut-être une bonne chose.
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
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- Enregistré le : ven. 23 sept. 2011, 17h03
Re: Trouble persistant
oui, j'en ai parlé aujourd'hui même i
Il n'en a rien dit. Lorsque j'ai parlé de trichotillomanie j'ai compris qu'il ignorait même d quoi je parlais
Il m'a prescrit un anti-dépresseur et je vois un psy spécialisé dans les thérapies comportementales mais pas avant le mois de novembre
En attendant mon visage est ravagé, couvert de croutes au menton et sur les paupières, au coin des lèvres aussi et mon compagnon est excédé et me traite de cinglée : c'est sûr se détruire comme ça et de façon compulsive, c'est pas net ! C'est juste que je n'y peux rien et que ça me rend folle
Il n'en a rien dit. Lorsque j'ai parlé de trichotillomanie j'ai compris qu'il ignorait même d quoi je parlais
Il m'a prescrit un anti-dépresseur et je vois un psy spécialisé dans les thérapies comportementales mais pas avant le mois de novembre
En attendant mon visage est ravagé, couvert de croutes au menton et sur les paupières, au coin des lèvres aussi et mon compagnon est excédé et me traite de cinglée : c'est sûr se détruire comme ça et de façon compulsive, c'est pas net ! C'est juste que je n'y peux rien et que ça me rend folle
- Pandora
- Ancien modérateur
- Messages : 4256
- Enregistré le : mer. 26 mai 2004, 14h47
- Localisation : Rhône-Alpes
Re: Trouble persistant
Ca, je le comprends bien ! Te voir "défigurée" doit être très difficile. Tu attaques ton visage, ton identité même... C'est violent, psychologiquement parlant. Très violent.
Dommage que ton médecin n'ait pas réagi au terme "trichotillomanie ". Mais c'est une bonne chose que tu sois orienté vers un spécialiste. Tu ne peuxpas rester comme ça.
Quant à ton compagnon, le dialogue reste la meilleure solution.
Courage ! Le mois de novembre sera vite là !
Dommage que ton médecin n'ait pas réagi au terme "trichotillomanie ". Mais c'est une bonne chose que tu sois orienté vers un spécialiste. Tu ne peuxpas rester comme ça.
Quant à ton compagnon, le dialogue reste la meilleure solution.
Courage ! Le mois de novembre sera vite là !
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.