J'ai tué quelqu'un.
- Brise Bleue
- Messages : 112
- Enregistré le : lun. 25 juin 2012, 09h35
J'ai tué quelqu'un.
[ATT pavé]
Bonjour
Voilà, je viens de m'inscrire sur ce forum, et ça me fait vraiment bizarre. Rien que l'idée de parler de tout ça, l'am, la violence... D'en parler à de vraies personnes, et pas à une page, à un carnet, c'est... dérangeant.
C'est mon premier post ici, et je n'ai qu'une envie c'est de vous déballer quelque chose que je n'ai jamais dit à personne.
J'imagine que c'est le fait d'essayer quelque chose de nouveau qui a provoqué cette envie, mais j'aimerais tout vous dire...
Si le sujet n'est pas approprié, vous pouvez l'effacer, rien qu'écrire tout ça m'aura sûrement aidée.
Ce dont j'aimerais parler, je ne l'ai jamais dit, à personne. Même à mes amis, je n'ai rien dit, jamais.
Peut-être qu'avant il faudrait que je vous place dans le contexte, mais je ne sais pas si j'en ai le courage...
En même temps je me dis, autant tout déballer, t'iras mieux après, mais dans le même temps, mon cœur se serre et je sens la pression monter...
Mais je voulais me lancer... Si je suis ici c'est pour parler d'am, comme tout le monde...
Sauf qu'il y a six mois, à peu près, j'ai arrêté brutalement et totalement. Mais ce n'est pas de ça dont je voudrais parler.
J'ai tué quelqu'un.
Pas avec un revolver ou un poignard, non, mais je l'ai laissée mourir...
Elle s'appelait Lily.
On s'était rencontrées grâce à des amis communs sur internet... Sur un forum, on s'était croisées, et on avait commencé à discuter... Elle me semblait plutôt gentille, mais sans plus, pourtant j'ai débuté une conversation avec elle...
Il faut dire tout de suite que ça s'était très mal passé dès qu'on est passées aux mp.
J'étais dans une période où je me sentais un peu fragile, et je m'étais présentée comme une fille sensible, avec les larmes toujours à fleur de peau.
Alors elle a commencé à m'engueuler, comme quoi je n'étais qu'une midinette puérile, et que je n'avais pas ma place dans ce monde puisque je pleurais pour un rien ! Je ne comprenais pas pourquoi elle réagissait comme ça, si violemment, mais ça m'a frappée, quoi, en plein coeur ? Mais je me suis accrochée, je me suis excusée, et je lui ai demandé de se présenter à son tour...
Elle avait vraiment eu une vie de merde. Mais vraiment la plus merdique possible. Son père s'était suicidé, son frère est parti un jour pour ne plus revenir, sa mère la battait, elle était dans une famille d'accueil, écrivait un livre... Je la plaignais beaucoup, me disant que c'était normal qu'elle soit si agressive avec un passé pareil... Alors je me taisais lorsqu'elle me blessait, et j'essayais de l'aider, coûte que coûte... Elle allait mal elle aussi, mais elle n'était tombée ni dans la scari, ni dans le suicide... Elle me disait parfois "t'as vu ce que j'ai enduré ? Je vais pas crever maintenant, dieu serait trop content sinon !" Pourtant, je ne crois pas qu'elle était croyante...
Mais nos mp s'enchaînaient, toujours selon le même rythme : je la blessais, elle m'engueulait, je m'excusais de nouveau, sûrement maladroitement puisqu'elle m'engueulait de nouveau, et moi je me sentais tellement mal, et je m'excusais encore... Mais je ne voulais pas baisser les bras, cette fille avait besoin d'aide, même si elle me rejetait...
Vous devez vous demander pourquoi je m'accrochais autant, qu'est-ce qui me persuadait qu'elle ait autant besoin d'aide ?
Un jour je lui ai dit qu'elle me faisait penser à un hérisson, qui se roule en boule lorsqu'il a peur et blesse tout ceux qui l'approchent.
Elle ne m'a pas démentie, et m'a même dit que la métaphore était juste... Alors je voulais juste l'aider...
Mais un jour, je n'en pouvais plus. Ça faisait un mois environ qu'on parlait, à raison de un ou deux mp par jour environ, et je n'en pouvais vraiment plus. Rien que l'idée de lui répondre encore, de la blesser encore, de devoir m'excuser encore me faisait mal, me blessait... Je ne voulais plus souffrir, mais elle avait tellement besoin d'aide...
Alors, encore, je lui répondais, je m'excusais, mais ça me rendait physiquement malade de devoir lui répondre...
Pendant ce temps, Ophélie, la fille qui nous avait mises en contact, me demandait comme ça se passait, comment je la trouvais, etc... Je ne lui ai pas caché que nos discussions étaient un peu tendues, mais je ne lui ai pas dit à quel point... Elle me racontait à quel point Lily était fragile, mais aussi courageuse ! d'affronter tout ça avec autant de calme et de sérénité...
Alors je me taisais, et je faisais mon possible pour l'aider.
Des jours, ça marchait bien, on enchaînait plusieurs mp de suite, amicaux, gentils, où elle acceptait l'aide que je lui donnais, où elle s'ouvrait un peu... Elle me parlait de sa famille d'accueil, de sa passion pour le cheval, de son cheval qui était mort... J'écoutais, je la rassurais, la réconfortais...
Mais je m'enfonçais aussi...
Un jour où ça allait particulièrement mal, et où elle était en train d'en venir aux insultes, je me suis mise à pleurer derrière mon écran.
Je lui ait dit que je ne pouvais pas continuer comme ça, qu'elle me blessait continuellement, que quoi que je fasse elle me rabaissait, m'humiliait.
Elle m'a dit alors, qu'après avoir passé des examens à l'hôpital, on lui avait diagnostiqué une tumeur au cerveau.
Alors j'ai tout oublié, ma rancoeur, ma haine, ma peine aussi, et je l'ai rassurée, consolée, encore et encore...
Deux semaines plus tard, sa tumeur avait été enlevée, mais elle devait rester à l'hôpital pour des examens supplémentaires.
Plus de mp. Pas une nouvelle.
Ophélie me tenait au courant, elle avait des nouvelles, elle. Je me sentais mal, mal à en mourir...
J'aurais sincèrement voulu qu'elle meure, et je m'en voulais d'avoir ne serait-ce qu'un instant pensé une chose pareille...
Mais en même temps, cette fille me tuait, petit à petit, mot à mot, elle me faisait devenir une moins que rien, je n'étais rien pour elle !
Je ne voulais pas qu'elle meure, mais tout au moins qu'elle m'oublie, que je puisse me reconstruire tranquillement...
Et deux jours après, ou peut-être était-ce une semaine, je ne sais plus, je ne savais plus rien, je flottais...
Une semaine après, elle m'a renvoyé un mp, où elle m'engueulait comme pas possible. J'ai appris plus tard qu'on lui avait trouvé une seconde tumeur, plus étendue encore que la première. Les médecins hésitaient à tenter l'opération...
Pourtant, son mp n'était pas désespéré, loin de là ! Elle m'engueulait comme quoi je n'avais pas bien modéré mon forum !
J'ai eu un moment de rage, de haine pure. Je la détestais pour ce qu'elle me faisait m'infliger. Je la haïssais !
Et je me haïssais de la haïr. Je n'en avais pas le droit. Elle souffrait, c'était normal qu'elle soit agressive, violente, je devais juste l'aider, rien de plus...
Alors je lui ai envoyé un mail, tout doux, mais distant, lui disant que je lui souhaitais tout le courage du monde mais que je ne pouvais plus lui parler, que je ne pouvais plus l'aider, que j'avais besoin de temps pour moi.
Le mail qu'elle m'a renvoyé était terrible. Culpabilisateur à souhait, vengeur, j'étais en larmes à la moitié à peine du message...
Elle m'attaquait directement sur ce qui me touchait le plus, sur ce qui m'était le plus cher...
Alors j'ai arrêté de lui répondre. Un soulagement. Pourtant je lisais toujours ses mails, qui devenaient bizarrement de plus en plus pressants, impérieux. Ils se transformaient petit à petit en appels à l'aide, elle avait besoin d'aide, besoin de moi...
Mais, égoïstement, je ne lui ai pas répondu. Je ne voulais plus lui répondre, plus lui parler, je ne voulais même plus entendre parler d'elle ! Je lui en voulais tellement... Et je me sentais tellement mal... À la fois coupable, et victime.
Mais je lisais toujours ses mails, comme une escalade dans la souffrance... Puis d'un coup, plus rien.
J'ai su le lendemain qu'elle était morte.
Et je suis tombée dans l'am...
Bonjour
Voilà, je viens de m'inscrire sur ce forum, et ça me fait vraiment bizarre. Rien que l'idée de parler de tout ça, l'am, la violence... D'en parler à de vraies personnes, et pas à une page, à un carnet, c'est... dérangeant.
C'est mon premier post ici, et je n'ai qu'une envie c'est de vous déballer quelque chose que je n'ai jamais dit à personne.
J'imagine que c'est le fait d'essayer quelque chose de nouveau qui a provoqué cette envie, mais j'aimerais tout vous dire...
Si le sujet n'est pas approprié, vous pouvez l'effacer, rien qu'écrire tout ça m'aura sûrement aidée.
Ce dont j'aimerais parler, je ne l'ai jamais dit, à personne. Même à mes amis, je n'ai rien dit, jamais.
Peut-être qu'avant il faudrait que je vous place dans le contexte, mais je ne sais pas si j'en ai le courage...
En même temps je me dis, autant tout déballer, t'iras mieux après, mais dans le même temps, mon cœur se serre et je sens la pression monter...
Mais je voulais me lancer... Si je suis ici c'est pour parler d'am, comme tout le monde...
Sauf qu'il y a six mois, à peu près, j'ai arrêté brutalement et totalement. Mais ce n'est pas de ça dont je voudrais parler.
J'ai tué quelqu'un.
Pas avec un revolver ou un poignard, non, mais je l'ai laissée mourir...
Elle s'appelait Lily.
On s'était rencontrées grâce à des amis communs sur internet... Sur un forum, on s'était croisées, et on avait commencé à discuter... Elle me semblait plutôt gentille, mais sans plus, pourtant j'ai débuté une conversation avec elle...
Il faut dire tout de suite que ça s'était très mal passé dès qu'on est passées aux mp.
J'étais dans une période où je me sentais un peu fragile, et je m'étais présentée comme une fille sensible, avec les larmes toujours à fleur de peau.
Alors elle a commencé à m'engueuler, comme quoi je n'étais qu'une midinette puérile, et que je n'avais pas ma place dans ce monde puisque je pleurais pour un rien ! Je ne comprenais pas pourquoi elle réagissait comme ça, si violemment, mais ça m'a frappée, quoi, en plein coeur ? Mais je me suis accrochée, je me suis excusée, et je lui ai demandé de se présenter à son tour...
Elle avait vraiment eu une vie de merde. Mais vraiment la plus merdique possible. Son père s'était suicidé, son frère est parti un jour pour ne plus revenir, sa mère la battait, elle était dans une famille d'accueil, écrivait un livre... Je la plaignais beaucoup, me disant que c'était normal qu'elle soit si agressive avec un passé pareil... Alors je me taisais lorsqu'elle me blessait, et j'essayais de l'aider, coûte que coûte... Elle allait mal elle aussi, mais elle n'était tombée ni dans la scari, ni dans le suicide... Elle me disait parfois "t'as vu ce que j'ai enduré ? Je vais pas crever maintenant, dieu serait trop content sinon !" Pourtant, je ne crois pas qu'elle était croyante...
Mais nos mp s'enchaînaient, toujours selon le même rythme : je la blessais, elle m'engueulait, je m'excusais de nouveau, sûrement maladroitement puisqu'elle m'engueulait de nouveau, et moi je me sentais tellement mal, et je m'excusais encore... Mais je ne voulais pas baisser les bras, cette fille avait besoin d'aide, même si elle me rejetait...
Vous devez vous demander pourquoi je m'accrochais autant, qu'est-ce qui me persuadait qu'elle ait autant besoin d'aide ?
Un jour je lui ai dit qu'elle me faisait penser à un hérisson, qui se roule en boule lorsqu'il a peur et blesse tout ceux qui l'approchent.
Elle ne m'a pas démentie, et m'a même dit que la métaphore était juste... Alors je voulais juste l'aider...
Mais un jour, je n'en pouvais plus. Ça faisait un mois environ qu'on parlait, à raison de un ou deux mp par jour environ, et je n'en pouvais vraiment plus. Rien que l'idée de lui répondre encore, de la blesser encore, de devoir m'excuser encore me faisait mal, me blessait... Je ne voulais plus souffrir, mais elle avait tellement besoin d'aide...
Alors, encore, je lui répondais, je m'excusais, mais ça me rendait physiquement malade de devoir lui répondre...
Pendant ce temps, Ophélie, la fille qui nous avait mises en contact, me demandait comme ça se passait, comment je la trouvais, etc... Je ne lui ai pas caché que nos discussions étaient un peu tendues, mais je ne lui ai pas dit à quel point... Elle me racontait à quel point Lily était fragile, mais aussi courageuse ! d'affronter tout ça avec autant de calme et de sérénité...
Alors je me taisais, et je faisais mon possible pour l'aider.
Des jours, ça marchait bien, on enchaînait plusieurs mp de suite, amicaux, gentils, où elle acceptait l'aide que je lui donnais, où elle s'ouvrait un peu... Elle me parlait de sa famille d'accueil, de sa passion pour le cheval, de son cheval qui était mort... J'écoutais, je la rassurais, la réconfortais...
Mais je m'enfonçais aussi...
Un jour où ça allait particulièrement mal, et où elle était en train d'en venir aux insultes, je me suis mise à pleurer derrière mon écran.
Je lui ait dit que je ne pouvais pas continuer comme ça, qu'elle me blessait continuellement, que quoi que je fasse elle me rabaissait, m'humiliait.
Elle m'a dit alors, qu'après avoir passé des examens à l'hôpital, on lui avait diagnostiqué une tumeur au cerveau.
Alors j'ai tout oublié, ma rancoeur, ma haine, ma peine aussi, et je l'ai rassurée, consolée, encore et encore...
Deux semaines plus tard, sa tumeur avait été enlevée, mais elle devait rester à l'hôpital pour des examens supplémentaires.
Plus de mp. Pas une nouvelle.
Ophélie me tenait au courant, elle avait des nouvelles, elle. Je me sentais mal, mal à en mourir...
J'aurais sincèrement voulu qu'elle meure, et je m'en voulais d'avoir ne serait-ce qu'un instant pensé une chose pareille...
Mais en même temps, cette fille me tuait, petit à petit, mot à mot, elle me faisait devenir une moins que rien, je n'étais rien pour elle !
Je ne voulais pas qu'elle meure, mais tout au moins qu'elle m'oublie, que je puisse me reconstruire tranquillement...
Et deux jours après, ou peut-être était-ce une semaine, je ne sais plus, je ne savais plus rien, je flottais...
Une semaine après, elle m'a renvoyé un mp, où elle m'engueulait comme pas possible. J'ai appris plus tard qu'on lui avait trouvé une seconde tumeur, plus étendue encore que la première. Les médecins hésitaient à tenter l'opération...
Pourtant, son mp n'était pas désespéré, loin de là ! Elle m'engueulait comme quoi je n'avais pas bien modéré mon forum !
J'ai eu un moment de rage, de haine pure. Je la détestais pour ce qu'elle me faisait m'infliger. Je la haïssais !
Et je me haïssais de la haïr. Je n'en avais pas le droit. Elle souffrait, c'était normal qu'elle soit agressive, violente, je devais juste l'aider, rien de plus...
Alors je lui ai envoyé un mail, tout doux, mais distant, lui disant que je lui souhaitais tout le courage du monde mais que je ne pouvais plus lui parler, que je ne pouvais plus l'aider, que j'avais besoin de temps pour moi.
Le mail qu'elle m'a renvoyé était terrible. Culpabilisateur à souhait, vengeur, j'étais en larmes à la moitié à peine du message...
Elle m'attaquait directement sur ce qui me touchait le plus, sur ce qui m'était le plus cher...
Alors j'ai arrêté de lui répondre. Un soulagement. Pourtant je lisais toujours ses mails, qui devenaient bizarrement de plus en plus pressants, impérieux. Ils se transformaient petit à petit en appels à l'aide, elle avait besoin d'aide, besoin de moi...
Mais, égoïstement, je ne lui ai pas répondu. Je ne voulais plus lui répondre, plus lui parler, je ne voulais même plus entendre parler d'elle ! Je lui en voulais tellement... Et je me sentais tellement mal... À la fois coupable, et victime.
Mais je lisais toujours ses mails, comme une escalade dans la souffrance... Puis d'un coup, plus rien.
J'ai su le lendemain qu'elle était morte.
Et je suis tombée dans l'am...
Je sais voler.
Re: J'ai tué quelqu'un.
Après ce long récit, ma réponse va paraître brutale, mais c'est juste que j'ai peu de temps pour répondre...
De quoi est-elle morte ?
Qu'est-ce qui te fait penser que c'est toi qui l'as tuée ? (de toute évidence, avec sa tumeur au cerveau, elle avait peu de chances)
Il est normal que tu te sois protégée, et je pense sincèrement que tu as bien fait de mettre un terme à cette relation qui te détruisait. Lily n'était probablement pas méchante, sûrement en grande souffrance, et maladroite... Mais votre relation était malsaine, puisqu'elle vous faisait souffrir toutes les deux.
Vu le degré de souffrance, tu ne pouvais pas vraiment l'aider. Tu aurais peut-être pu l'aider un peu, par ta simple présence, en étant son amie, mais son comportement ne te laissait pas la liberté de prendre cette place. Et tu n'étais pas son psy.
Je suis peut-être un peu dure, mais j'estime qu'aussi merdique qu'ait été une vie, ça n'"excuse" pas tout.
J'estime aussi qu'on ne peut pas aider quelqu'un contre son gré, et, tu l'as dit toi-même, elle te rejetait sans arrêt. Au fond d'elle, elle avait besoin d'aide, et elle savait qu'elle en avait besoin. Mais elle t'a poussée à bout, tu es humaine aussi, tu as tes limites... Si tu veux tout savoir, je n'aurais pas eu ta patience...^^'
De quoi est-elle morte ?
Qu'est-ce qui te fait penser que c'est toi qui l'as tuée ? (de toute évidence, avec sa tumeur au cerveau, elle avait peu de chances)
Il est normal que tu te sois protégée, et je pense sincèrement que tu as bien fait de mettre un terme à cette relation qui te détruisait. Lily n'était probablement pas méchante, sûrement en grande souffrance, et maladroite... Mais votre relation était malsaine, puisqu'elle vous faisait souffrir toutes les deux.
Vu le degré de souffrance, tu ne pouvais pas vraiment l'aider. Tu aurais peut-être pu l'aider un peu, par ta simple présence, en étant son amie, mais son comportement ne te laissait pas la liberté de prendre cette place. Et tu n'étais pas son psy.
Je suis peut-être un peu dure, mais j'estime qu'aussi merdique qu'ait été une vie, ça n'"excuse" pas tout.
J'estime aussi qu'on ne peut pas aider quelqu'un contre son gré, et, tu l'as dit toi-même, elle te rejetait sans arrêt. Au fond d'elle, elle avait besoin d'aide, et elle savait qu'elle en avait besoin. Mais elle t'a poussée à bout, tu es humaine aussi, tu as tes limites... Si tu veux tout savoir, je n'aurais pas eu ta patience...^^'
Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde.
(Mahatma Gandhi)
(Mahatma Gandhi)
Re: J'ai tué quelqu'un.
J'ai pas grand chose à dire de plus que sushi, juste que j'ai lu moi aussi.
C'est difficile d'aider quand soi même déjà on ne vas pas très bien.
En tout cas, je ne pense pas que tu es à culpabiliser, apparemment elle avais bien d'autre problèmes que sa relation avec toi et comme l'as dit sushi, tu es humaine et tu es pas psy. C'étais certainement bien trop lourd pour toi aussi.
C'est difficile d'aider quand soi même déjà on ne vas pas très bien.
En tout cas, je ne pense pas que tu es à culpabiliser, apparemment elle avais bien d'autre problèmes que sa relation avec toi et comme l'as dit sushi, tu es humaine et tu es pas psy. C'étais certainement bien trop lourd pour toi aussi.
- Brise Bleue
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- Enregistré le : lun. 25 juin 2012, 09h35
Re: J'ai tué quelqu'un.
Les médecins hésitaient à l'opérer car c'était dangereux, mais vu qu'elle était condamnée de toute manière, ils ont essayé quand même et ils l'ont perdue...
Ce n'est certes pas moi qui l'ai tuée, mais je l'ai laissée mourir... Je ne l'ai pas aidée quand elle avait besoin de moi, j'ai même souhaité sa mort...
Plus que tout, c'est le sentiment de culpabilité qui me ronge, parce que je me dis que si elle avait eu de meilleurs appuis, elle aurait peut-être continué à lutter. Ce n'était pas à proprement parler mon amie, juste une amie IVL, mais quand même, je me sens coupable de tout ça. Elle revient souvent dans mes cauchemars, en me disant que je n'ai pas su l'aider, ce genre de choses...
Je crois qu'elle voyait déjà une psy, mais apparemment elle non plus n'a pas su l'aider.
Merci énormément en tout cas d'avoir lu ce pavé... Je ne crois pas pourtant que ça m'ait libérée autant que je l'espérais d'écrire tout ça, mais merci beaucoup (:
Ce n'est certes pas moi qui l'ai tuée, mais je l'ai laissée mourir... Je ne l'ai pas aidée quand elle avait besoin de moi, j'ai même souhaité sa mort...
Plus que tout, c'est le sentiment de culpabilité qui me ronge, parce que je me dis que si elle avait eu de meilleurs appuis, elle aurait peut-être continué à lutter. Ce n'était pas à proprement parler mon amie, juste une amie IVL, mais quand même, je me sens coupable de tout ça. Elle revient souvent dans mes cauchemars, en me disant que je n'ai pas su l'aider, ce genre de choses...
Je crois qu'elle voyait déjà une psy, mais apparemment elle non plus n'a pas su l'aider.
Merci énormément en tout cas d'avoir lu ce pavé... Je ne crois pas pourtant que ça m'ait libérée autant que je l'espérais d'écrire tout ça, mais merci beaucoup (:
Je sais voler.
Re: J'ai tué quelqu'un.
Je ne peux que rejoindre les autres.
Oui, manifestement, elle était dans une très grande souffrance... mais non, cela ne donne pas le droit de détruire quelqu'un... (pourquoi aurions-nous des prisons sinon ?? ceux qui les peuplent ont souvent des vies merdiques...).
C'est admirable, ce dévouement que tu as eu face à elle,
mais en même temps, tu le sentais sûrement ? c'était peine perdue...
Je crois que c'est le genre de situation où tu sais bien que ce que tu fais ne sert à rien, mais tu n'as pas envie de prendre la responsabilité d'arrêter ? (un peu comme si tu étais en train de faire un massage cardiaque à un cadavre...)
Tu as eu énormément de courage en cessant de lui répondre. Le soulagement qui en a été issu... c'est peut-être dit trop brutalement, mais : tu était libérée d'un poids, son poids, qu'elle avait posé sur toi ?
C'est comme si tu avais un hérisson qui lacérait, mais que tu laissais faire... alors que ça n'était utile ni pour toi ni pour elle, finalement... d'où mon avis sur la décision que tu as prise : c'était bien, selon moi, la seule solution viable.
Imagine-toi.. si tu avais continué de lui répondre..
A priori, ton manque de réponses et sa mort ne sont pas liées.. Du coup... elle serait a priori morte aussi... Même si on dit que le mental joue beaucoup dans la survie de quelqu'un sur la table d'opération, il y a des limites... Mais tout de même :
Question : comment te serais-tu sentie, si tu avais continué de lui parler?
Un soulagement à sa mort ? ("mais quelle personne ignoble d'être soulagée de la mort de quelqu'un qu'on disait vouloir aider...")
Une culpabilité ? ("j'aurais dû faire tellement plus...")
Tu me contrediras peut-être, je te donne juste l'impression que j'ai en te lisant.
Et si elle avait survécu ? Aurais-tu pensé comme la première fois qu'elle est ressortie de son opération ?
Je te souhaite une bonne journée, Brise Bleue
Oui, manifestement, elle était dans une très grande souffrance... mais non, cela ne donne pas le droit de détruire quelqu'un... (pourquoi aurions-nous des prisons sinon ?? ceux qui les peuplent ont souvent des vies merdiques...).
C'est admirable, ce dévouement que tu as eu face à elle,
mais en même temps, tu le sentais sûrement ? c'était peine perdue...
Je crois que c'est le genre de situation où tu sais bien que ce que tu fais ne sert à rien, mais tu n'as pas envie de prendre la responsabilité d'arrêter ? (un peu comme si tu étais en train de faire un massage cardiaque à un cadavre...)
Tu as eu énormément de courage en cessant de lui répondre. Le soulagement qui en a été issu... c'est peut-être dit trop brutalement, mais : tu était libérée d'un poids, son poids, qu'elle avait posé sur toi ?
C'est comme si tu avais un hérisson qui lacérait, mais que tu laissais faire... alors que ça n'était utile ni pour toi ni pour elle, finalement... d'où mon avis sur la décision que tu as prise : c'était bien, selon moi, la seule solution viable.
Imagine-toi.. si tu avais continué de lui répondre..
A priori, ton manque de réponses et sa mort ne sont pas liées.. Du coup... elle serait a priori morte aussi... Même si on dit que le mental joue beaucoup dans la survie de quelqu'un sur la table d'opération, il y a des limites... Mais tout de même :
Question : comment te serais-tu sentie, si tu avais continué de lui parler?
Un soulagement à sa mort ? ("mais quelle personne ignoble d'être soulagée de la mort de quelqu'un qu'on disait vouloir aider...")
Une culpabilité ? ("j'aurais dû faire tellement plus...")
Tu me contrediras peut-être, je te donne juste l'impression que j'ai en te lisant.
Et si elle avait survécu ? Aurais-tu pensé comme la première fois qu'elle est ressortie de son opération ?
Je te souhaite une bonne journée, Brise Bleue
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.
- Brise Bleue
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Re: J'ai tué quelqu'un.
Je ne sais pas si c'était peine perdue... Il y a des jours où elle était ouverte, gentille, où elle acceptait l'aide qu'on lui apportait, où elle voulait s'en sortir... Il y avait des jours où ça ne servait strictement à rien, à part nous blesser mutuellement, mais d'autres où ça allait.
Dans ces moments-là, on se sent utile, on a l'impression de servir à quelque chose... Moi, c'est l'impression que j'en avais.
Après... Quand j'ai arrêté de lui parler, il y a eu un réel soulagement, c'est vrai. J'arrêtais d'être une moins que rien, sans cesse rabaissée ou insultée, mais en même temps il y avait une sensation d'abandon, de lâcheté, je me sentais mal de la laisser comme ça.
Je ne pense pas que je me serais sentie coupable. Je n'aurais pas pu donner plus...
Dans ces moments-là, on se sent utile, on a l'impression de servir à quelque chose... Moi, c'est l'impression que j'en avais.
Après... Quand j'ai arrêté de lui parler, il y a eu un réel soulagement, c'est vrai. J'arrêtais d'être une moins que rien, sans cesse rabaissée ou insultée, mais en même temps il y avait une sensation d'abandon, de lâcheté, je me sentais mal de la laisser comme ça.
Si j'avais continué à lui parler et qu'elle serait morte... Tu dis que c'est ignoble, mais je crois que j'aurais ressenti un soulagement. J'aurais été là jusqu'au bout, je l'aurais épaulée jusqu'à la fin, je ne l'aurais pas abandonnée, et en même temps les insultes auraient pris fin, avec tout le reste.Lious a écrit :Question : comment te serais-tu sentie, si tu avais continué de lui parler?
Un soulagement à sa mort ? ("mais quelle personne ignoble d'être soulagée de la mort de quelqu'un qu'on disait vouloir aider...")
Une culpabilité ? ("j'aurais dû faire tellement plus...")
Je ne pense pas que je me serais sentie coupable. Je n'aurais pas pu donner plus...
Si elle avait survécu... Ça dépend. Parfois elle me disait que sa tumeur l'empêchait de comprendre tout ce qu'on lui disait, qu'elle la rendait violente, brutale, mais même si l'opération avait enlevé tout ça, je ne serais pas restée. Je me serais assuré qu'elle allait bien, et j'aurais gardé des nouvelles avec Ophélie. Mais je ne pouvais pas continuer...Lious a écrit :Et si elle avait survécu ? Aurais-tu pensé comme la première fois qu'elle est ressortie de son opération ?
Je sais voler.
Re: J'ai tué quelqu'un.
Bonjour Brise Bleue,
Souvent on souhaite la mort de personnes, mais ce n'est pas réellement ça. J'ai l'impression que par la "mort" de la personne, on souhaite surtout arrêter la relation malsaine, on souhaite davantage la mort de la relation qui fait du mal plutôt que la mort de la personne. (Je ne sais pas si c'est compréhensible...) On souhaite un soulagement, une fin de quelque chose, rarement la fin d'une personne. Je pense (mais je me trompe peut-être et j'en suis désolée) que c'est ce que tu devais ressentir. Avoir envie que cette relation toxique s'arrête, et non l'envie que la personne meurt. (Bon, c'est plus compréhensible du tout là je crois...)
Elle n'est pas morte parce que tu n'as pas su l'épauler, l'aider. Elle est morte pour des raisons médicales. Et malheureusement, ça, tu ne pouvais rien y faire... A te lire, on voit bien que tu as essayé de l'aider, de l'épauler, de la soulager, à tes dépens. Elle te rendait malheureuse, très mal même, et tu continuais à être là pour elle sans aucun retour de sa part si ce n'est ses coups de colère et ses insultes.
Malheureusement, "ivl" comme tu dis, il est difficile de pouvoir aider pleinement une personne, surtout une personne que l'on connait peu finalement. Cette personne t'a fait du mal et ce que tu as ressenti est légitime, tu n'as pas à culpabiliser pour ça.
Qu'attendais-tu de cette relation ? Pourquoi as-tu continué à essayer de l'aider, à rester en contact avec elle malgré le fait qu'elle te faisait du mal ? Que tu sentais que cette relation n'était pas bonne pour toi ? Était-ce seulement parce que tu voulais l'aider ou voyais-tu un effet "miroir" entre elle et toi ?
Si tu arrivais à définir un peu mieux cette relation et ce que tu en attendais, peut-être réussirais-tu à comprendre d'où vient ce sentiment que tu l'as "laissée mourir" alors qu'au final, tu ne pouvais pas grand chose pour la maintenir en vie... Je suis désolée si je suis sèche en disant ça, mais j'entends par là que tu ne pouvais pas l'aider à rester en vie vu que son souci était médical.
Tu as tenu ton rôle "d'amie" en essayant à chaque fois de lui apporter de l'aide et d'accepter le mal qu'elle te faisait.
Bref. Je sais pas si c'est très cohérent.
Souvent on souhaite la mort de personnes, mais ce n'est pas réellement ça. J'ai l'impression que par la "mort" de la personne, on souhaite surtout arrêter la relation malsaine, on souhaite davantage la mort de la relation qui fait du mal plutôt que la mort de la personne. (Je ne sais pas si c'est compréhensible...) On souhaite un soulagement, une fin de quelque chose, rarement la fin d'une personne. Je pense (mais je me trompe peut-être et j'en suis désolée) que c'est ce que tu devais ressentir. Avoir envie que cette relation toxique s'arrête, et non l'envie que la personne meurt. (Bon, c'est plus compréhensible du tout là je crois...)
Elle n'est pas morte parce que tu n'as pas su l'épauler, l'aider. Elle est morte pour des raisons médicales. Et malheureusement, ça, tu ne pouvais rien y faire... A te lire, on voit bien que tu as essayé de l'aider, de l'épauler, de la soulager, à tes dépens. Elle te rendait malheureuse, très mal même, et tu continuais à être là pour elle sans aucun retour de sa part si ce n'est ses coups de colère et ses insultes.
Malheureusement, "ivl" comme tu dis, il est difficile de pouvoir aider pleinement une personne, surtout une personne que l'on connait peu finalement. Cette personne t'a fait du mal et ce que tu as ressenti est légitime, tu n'as pas à culpabiliser pour ça.
Qu'attendais-tu de cette relation ? Pourquoi as-tu continué à essayer de l'aider, à rester en contact avec elle malgré le fait qu'elle te faisait du mal ? Que tu sentais que cette relation n'était pas bonne pour toi ? Était-ce seulement parce que tu voulais l'aider ou voyais-tu un effet "miroir" entre elle et toi ?
Si tu arrivais à définir un peu mieux cette relation et ce que tu en attendais, peut-être réussirais-tu à comprendre d'où vient ce sentiment que tu l'as "laissée mourir" alors qu'au final, tu ne pouvais pas grand chose pour la maintenir en vie... Je suis désolée si je suis sèche en disant ça, mais j'entends par là que tu ne pouvais pas l'aider à rester en vie vu que son souci était médical.
Tu as tenu ton rôle "d'amie" en essayant à chaque fois de lui apporter de l'aide et d'accepter le mal qu'elle te faisait.
Bref. Je sais pas si c'est très cohérent.
- Brise Bleue
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Re: J'ai tué quelqu'un.
Oui, quand je dis "j'aimerai qu'elle meure", j'imagine que ça sous-entend "je ne veux plus de cette relation malsaine."
Mais... Il y a eu un moment, un moment terrible, où j'ai réellement souhaité qu'elle meure, elle.
Je suis en général une fille douce, discrète, sensible, et là... Je me sentais... violente, enragée, haineuse, je souhaitais vraiment qu'elle meure !
Ça m'a terrifiée. Mais sinon, dans le général, j'aurais juste aimé ne plus me sentir responsable d'elle.
Parce que c'est ce que je ressentais un peu... Je me sentais responsable d'elle, elle allait mal, je me devais de l'aider, elle-même admettait dans ses bons jours qu'elle avait besoin d'aide...
Dans ce cas-là, miroir dans quel sens ? Je l'ai abandonnée alors qu'elle avait besoin de moi.
Si elle m'appelait à l'aide à la fin, c'est bien parce que je l'aidais un petit peu, non ?
Et pourtant, égoïste, je n'ai pensé qu'à moi et je ne lui ai pas répondu.
Peut-être que j'aurais pu, je ne sais pas moi, l'aider un peu avant la fin, la soutenir, encore, et pas l'abandonner lâchement comme je l'ai fait..
Je ne sais pas pourquoi, mais le sentiment de culpabilité qui m'étreint quand je pense à elle est énorme... J'ai encore l'impression d'être écrasée, étouffée par l'aide que je ne lui ai pas donnée..
Ne t'inquiète pas, tu étais très compréhensible ^^''
Mais... Il y a eu un moment, un moment terrible, où j'ai réellement souhaité qu'elle meure, elle.
Je suis en général une fille douce, discrète, sensible, et là... Je me sentais... violente, enragée, haineuse, je souhaitais vraiment qu'elle meure !
Ça m'a terrifiée. Mais sinon, dans le général, j'aurais juste aimé ne plus me sentir responsable d'elle.
Parce que c'est ce que je ressentais un peu... Je me sentais responsable d'elle, elle allait mal, je me devais de l'aider, elle-même admettait dans ses bons jours qu'elle avait besoin d'aide...
Je n'attendais rien de cette relation, rien de spécial. C'était une amie d'Ophélie, elle me l'avait décrite très gentiment, je voulais juste débuter une conversation.Qu'attendais-tu de cette relation ?
Je me sentais responsable d'elle. Elle avait l'air tellement fragile sous sa carapace, à refuser toute aide qu'on aurait pu lui apporter. Moi, je ne rentrais pas tellement dans les calculs, jusqu'au moment où même mon corps refusait de l'aider... Peut-être bien qu'il y a eu un effet miroir, je ne sais pas...Pourquoi as-tu continué à essayer de l'aider, à rester en contact avec elle malgré le fait qu'elle te faisait du mal ?
Dans ce cas-là, miroir dans quel sens ? Je l'ai abandonnée alors qu'elle avait besoin de moi.
Si elle m'appelait à l'aide à la fin, c'est bien parce que je l'aidais un petit peu, non ?
Et pourtant, égoïste, je n'ai pensé qu'à moi et je ne lui ai pas répondu.
Peut-être que j'aurais pu, je ne sais pas moi, l'aider un peu avant la fin, la soutenir, encore, et pas l'abandonner lâchement comme je l'ai fait..
Je ne sais pas pourquoi, mais le sentiment de culpabilité qui m'étreint quand je pense à elle est énorme... J'ai encore l'impression d'être écrasée, étouffée par l'aide que je ne lui ai pas donnée..
Ne t'inquiète pas, tu étais très compréhensible ^^''
Je sais voler.
Re: J'ai tué quelqu'un.
Je m'excuse d'avance si mes questions te dérangent. Je ne sais pas trop comment les formuler, et j'ai certainement trop fréquenté de forums depuis des années...
Tu n'as jamais rencontré cette fille ? A part Ophélie, quelqu'un l'avait déjà rencontrée ? Tu connaissais son nom de famille ?
Tu n'as jamais rencontré cette fille ? A part Ophélie, quelqu'un l'avait déjà rencontrée ? Tu connaissais son nom de famille ?
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.
Re: J'ai tué quelqu'un.
salut !
tout d'abord je tient a te dire que je trouve tu a vraiment été forte et courageuse par rapport a tout ça
je trouve ça dommage qu'elle est réagit comme ça par rapport a toi, même si elle souffrait elle aurait pu réagir autrement enfin bon
c'est normal aussi que tu culpabilise mais dit toi que tu avais déjà fait tout ce que tu pouvais pour elle, de toute manière l'aurais t'elle accepter ?
après sur le fait que tu ai souhaiter ça mort je pense que c'est "normal" aussi, qui n'a jamais dit des chose sans le penser sur le coup de la colère ?
elle exerçais quand même une pression énorme sur toi,
je ne pense pas que tu est été égoïste, la nature humaine fait qu'a un moment il faut se préserver, enfin je dit ça mais je ne me préserve pas moi même mais tu vois ce que je veux dire ?
de tout ce que tu a dit j'ai bien l'impression qu'elle te détruisait a petit feu
je te souhaite plein de courage !
bonne soiré
tout d'abord je tient a te dire que je trouve tu a vraiment été forte et courageuse par rapport a tout ça
je trouve ça dommage qu'elle est réagit comme ça par rapport a toi, même si elle souffrait elle aurait pu réagir autrement enfin bon
c'est normal aussi que tu culpabilise mais dit toi que tu avais déjà fait tout ce que tu pouvais pour elle, de toute manière l'aurais t'elle accepter ?
après sur le fait que tu ai souhaiter ça mort je pense que c'est "normal" aussi, qui n'a jamais dit des chose sans le penser sur le coup de la colère ?
elle exerçais quand même une pression énorme sur toi,
je ne pense pas que tu est été égoïste, la nature humaine fait qu'a un moment il faut se préserver, enfin je dit ça mais je ne me préserve pas moi même mais tu vois ce que je veux dire ?
de tout ce que tu a dit j'ai bien l'impression qu'elle te détruisait a petit feu
je te souhaite plein de courage !
bonne soiré
- Brise Bleue
- Messages : 112
- Enregistré le : lun. 25 juin 2012, 09h35
Re: J'ai tué quelqu'un.
Non, je ne l'avais jamais rencontrée, c'était une amie par internet, rencontrée via des forums et une amie commune. Ophélie non plus ne la connaissait pas en vrai, mais je ne connais pas non plus Ophélie IRL (= in real life) ^^'' Je sais, c'est pas clair, mais pour résumer on était toutes des amies IVL (= in virtual life)...Ysilne a écrit :Tu n'as jamais rencontré cette fille ? A part Ophélie, quelqu'un l'avait déjà rencontrée ? Tu connaissais son nom de famille ?
Je ne connaissais pas son nom de famille non plus, tout ce qu'elle m'a dit, c'est que sa 'vraie' mère s'appelait comme moi, et du coup qu'elle haïssait mon prénom...
Mais je le pensais sincèrement, c'est ça qui me dégoûte... Ce n'était pas une plaisanterie en l'air, quelque chose qu'on oublie deux minutes après l'avoir dit, c'était parfaitement sincère, et ça venait du fond du coeur...après sur le fait que tu ai souhaiter ça mort je pense que c'est "normal" aussi, qui n'a jamais dit des chose sans le penser sur le coup de la colère ?
Je sais voler.
Re: J'ai tué quelqu'un.
Je vais être plus directe : t'es tu jamais demandé si elle existait vraiment ?
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
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Re: J'ai tué quelqu'un.
C'pô moi qui l'ai dit, je simulais une réaction que tu aurais pu avoir, comme tu avais un peu évoqué:Brise Bleue a écrit :Si j'avais continué à lui parler et qu'elle serait morte... Tu dis que c'est ignoble, mais je crois que j'aurais ressenti un soulagement. J'aurais été là jusqu'au bout, je l'aurais épaulée jusqu'à la fin, je ne l'aurais pas abandonnée, et en même temps les insultes auraient pris fin, avec tout le reste.Lious a écrit :Question : comment te serais-tu sentie, si tu avais continué de lui parler?
Un soulagement à sa mort ? ("mais quelle personne ignoble d'être soulagée de la mort de quelqu'un qu'on disait vouloir aider...")
Une culpabilité ? ("j'aurais dû faire tellement plus...")
Je ne pense pas que je me serais sentie coupable. Je n'aurais pas pu donner plus...
J'aurais sincèrement voulu qu'elle meure, et je m'en voulais d'avoir ne serait-ce qu'un instant pensé une chose pareille...
(juste pour ça)
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.
- Brise Bleue
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Re: J'ai tué quelqu'un.
Si elle existait vraiment, c'est-à-dire ?Ysilne a écrit :Je vais être plus directe : t'es tu jamais demandé si elle existait vraiment ?
Il y avait bien une personne en face de son écran qui me répondait en tout cas, ça j'en suis sûre... Bien qu'avec moi tu pourrais m'en faire douter, me faire douter ne serait-ce que tout ça a réellement existé... Mais il y avait quelqu'un qui me répondait.
Après, tu veux dire une personne qui aurait tout inventé ?
-> Lious, excuse-moi si tu l'as mal pris, je ne voulais pas formuler ça comme ça (:
Je sais voler.
Re: J'ai tué quelqu'un.
Je ne sais pas si c'est ce qu'Ysilne voulait dire, mais j'avoue que j'ai aussi pensé à cette hypothèse.Brise Bleue a écrit :Après, tu veux dire une personne qui aurait tout inventé ?
C'est le problème des forums : il est très facile de manipuler les gens, de leur faire croire des choses.
Je ne semble pas en avoir vu autant qu'Ysilne, mais il m'est effectivement arrivé de rencontrer sur certains forums des gens mythomanes, qui nous faisaient croire des trucs dingues !!
Ou une même personne s'inscrire sous des pseudos différents et raconter des histoires différentes, en général toutes plus horribles les unes que les autres.
Et IRL, j'ai déjà aussi rencontré une personne qui nous a fait croire à moi et mes amis qu'elle avait entre autres choses une tumeur au cerveau (justement ) et qu'il ne lui restait que quelques années à vivre... Alors qu'il n'en était rien.
Bref, il est tout à fait possible que ce soit vrai...
Mais quand tu es tombé sur un grand mythomane une fois, tu as tendance à te méfier des histoires comme ça !
Donc, j'avoue avoir pensé moi aussi qu'il y avait peut-être anguille sous roche... Et toi, qu'en penses-tu ?
Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde.
(Mahatma Gandhi)
(Mahatma Gandhi)