Aide medicamenteuse
- Laurent MB
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Aide medicamenteuse
Bonjour
J'ouvre ce post pour parler des medicaments pour aider la lutte aux problemes mentaux. De plusieurs sources, l'aide medicamenteuse peut etre un allié tres important vers une meilleure santé mentale; ce sujet merite donc un post dédié.
J'ouvre ce post pour que chacun puisse parler de son experience, exposer ses connaissances sur le sujet, ou donner son opinion developée.
J'ouvre ce post pour parler des medicaments pour aider la lutte aux problemes mentaux. De plusieurs sources, l'aide medicamenteuse peut etre un allié tres important vers une meilleure santé mentale; ce sujet merite donc un post dédié.
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- Laurent MB
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Re: Aide medicamenteuse
Ce message decrit des bases de connaissances, et mon experience personnelle. Le message en gros est que je pense que les medicaments sont un soutien considerable pour les troubles mentaux, mais ne sont en general "que" un soutien, pas une solution.
D'abord les bases de (mes) connaissances. De ce que j'ai lu et entendu pour les maladies mentales en general, l'approche coijointe psychotherapiue + medicaments est la meilleure option. Les medicaments reglent le court terme, et aide le patient a gerer la psychotherapie (donc le long terme). Dans certains cas (psychose ou troubles polaires notamment) les medicaments sont necessaires, et parfois suffisants. Dans d'autres cas, les medicaments sont juste un leger soutien. Il peut aussi y avoir un effet pervers des medicaments sur le long terme, notamment de la dependance, et certaines etudes montrent meme des taux de suicides plus elevés chez les gens qui prennent des anti-depresseurs. Certains medicaments ont aussi des effets secondaires lourds, mais c'est souvent une question de dosage, a regler avec le psychiatre. Les medicaments legers peuvent etre prescrits par des medecins, mais les medicaments plus evolués sont prescrits par des psychiatres, qui sont aussi supposés mieux apprehender les dosages et combinaison. Une chose a savoir sur les medicaments est que certains, et notamment les anti-depresseurs, n'agissent pas avant 3-4 semaines. Ce delai peut etre etendu sur bien plus si on prend en compte que les medicaments doivent etre augmentés de doses.
Pour mon experience personnelle, j'ai mis lomngtemps avant de prendre des medicaments, mais la situation (femme hospitalisee) m'a finalement obligee a en prendre. Et sincerement, sans mes anti-anxieux, je pense que je serai litteralement devenu fou. Mes anti-anxieux m'ont permis de geer mon stress, gerer ma tete, mes pulsions, et me permettre de faire face a la situation. Je prends du Risperidone (50 mg ou 25 mg, suivant les moments). Je n'ai pas eu d'effet secondaires notables, et je peux toujours reflechir, penser, etc. Je ne suis jamais devenu zombie, ou inhumain, ou stupide. A certains moments, a haute dose, j'etais tres (trop) anesthesié emotionnellement, mais je pense que c'etait un mal necessaire. Et j'ai essayé d'arreter les medicaments une fin de semaine, et ce fut la panique, je ne pouvais plus rien gerer, c'etait affreux. Le medicament est un soutien considerable.
D'un autre cote, je veux souligner que le medicament ne regle rien, mais ce ne'st pas son but. Ma source de stress est toujours la, mes schemes de pensees sont toujours la, la seule chose qui change, c'est que je suis detaché de ca, detaché du stress. Je peux gerer la situation. Dans mon cas, c'est comme si j'avais des cotes brisées et qu'on me donnait de la morphine pour la douleur. La morphine ne repare pas mes cotes, mais je serais stupide de ne pas en prendre pour au moins calmer la douleur.
Toujours sur mon experience, je tiens a souligner aussi a quel point c'est simple. Je suis allé voir un psychiatre, il m'a prescrit ca, sans chichi, comme un medecin physique prescrirait des antibiotiques. Je suis allé le chercher a la pharmacie, ou la pharmacien me l'a vendu sans chichi non plus, et depuis je prends le medicament tous les matins. C'est tout. C'est simple. Et ca aide.
Ma femme fera peut etre sa propre reponse ici plus tard, mais je vais partager rapidement son experience aussi, en contre-poids. Depuis son hospitalisation, elle a testée au moins 5 medicaments, a differents dosages, et tous inoperants ou insuffisants. La elle teste un autre traitement (ECT) qui l'aide un peu. Il reste par contre que les medicaments sont sa seule chance sur le court terme. Elle ne dormait plus, ne mangeait plus, et n'etait auncumenet en etat d'entreprendre une psychotherapie. Elle n'a pas le temps non plus, le risque est trop sur le court terme. Dans tous les cas, les medicaments l'ont aidés, ne serait-ce que pour dormir ou gerer son stress. Pas de miracle, mais un soutien, un fauteuil roulant dans son cas.
D'abord les bases de (mes) connaissances. De ce que j'ai lu et entendu pour les maladies mentales en general, l'approche coijointe psychotherapiue + medicaments est la meilleure option. Les medicaments reglent le court terme, et aide le patient a gerer la psychotherapie (donc le long terme). Dans certains cas (psychose ou troubles polaires notamment) les medicaments sont necessaires, et parfois suffisants. Dans d'autres cas, les medicaments sont juste un leger soutien. Il peut aussi y avoir un effet pervers des medicaments sur le long terme, notamment de la dependance, et certaines etudes montrent meme des taux de suicides plus elevés chez les gens qui prennent des anti-depresseurs. Certains medicaments ont aussi des effets secondaires lourds, mais c'est souvent une question de dosage, a regler avec le psychiatre. Les medicaments legers peuvent etre prescrits par des medecins, mais les medicaments plus evolués sont prescrits par des psychiatres, qui sont aussi supposés mieux apprehender les dosages et combinaison. Une chose a savoir sur les medicaments est que certains, et notamment les anti-depresseurs, n'agissent pas avant 3-4 semaines. Ce delai peut etre etendu sur bien plus si on prend en compte que les medicaments doivent etre augmentés de doses.
Pour mon experience personnelle, j'ai mis lomngtemps avant de prendre des medicaments, mais la situation (femme hospitalisee) m'a finalement obligee a en prendre. Et sincerement, sans mes anti-anxieux, je pense que je serai litteralement devenu fou. Mes anti-anxieux m'ont permis de geer mon stress, gerer ma tete, mes pulsions, et me permettre de faire face a la situation. Je prends du Risperidone (50 mg ou 25 mg, suivant les moments). Je n'ai pas eu d'effet secondaires notables, et je peux toujours reflechir, penser, etc. Je ne suis jamais devenu zombie, ou inhumain, ou stupide. A certains moments, a haute dose, j'etais tres (trop) anesthesié emotionnellement, mais je pense que c'etait un mal necessaire. Et j'ai essayé d'arreter les medicaments une fin de semaine, et ce fut la panique, je ne pouvais plus rien gerer, c'etait affreux. Le medicament est un soutien considerable.
D'un autre cote, je veux souligner que le medicament ne regle rien, mais ce ne'st pas son but. Ma source de stress est toujours la, mes schemes de pensees sont toujours la, la seule chose qui change, c'est que je suis detaché de ca, detaché du stress. Je peux gerer la situation. Dans mon cas, c'est comme si j'avais des cotes brisées et qu'on me donnait de la morphine pour la douleur. La morphine ne repare pas mes cotes, mais je serais stupide de ne pas en prendre pour au moins calmer la douleur.
Toujours sur mon experience, je tiens a souligner aussi a quel point c'est simple. Je suis allé voir un psychiatre, il m'a prescrit ca, sans chichi, comme un medecin physique prescrirait des antibiotiques. Je suis allé le chercher a la pharmacie, ou la pharmacien me l'a vendu sans chichi non plus, et depuis je prends le medicament tous les matins. C'est tout. C'est simple. Et ca aide.
Ma femme fera peut etre sa propre reponse ici plus tard, mais je vais partager rapidement son experience aussi, en contre-poids. Depuis son hospitalisation, elle a testée au moins 5 medicaments, a differents dosages, et tous inoperants ou insuffisants. La elle teste un autre traitement (ECT) qui l'aide un peu. Il reste par contre que les medicaments sont sa seule chance sur le court terme. Elle ne dormait plus, ne mangeait plus, et n'etait auncumenet en etat d'entreprendre une psychotherapie. Elle n'a pas le temps non plus, le risque est trop sur le court terme. Dans tous les cas, les medicaments l'ont aidés, ne serait-ce que pour dormir ou gerer son stress. Pas de miracle, mais un soutien, un fauteuil roulant dans son cas.
Re: Aide medicamenteuse
Pas de traitement de fond, ici.
Pas de préventif. Juste un traitement d'appoint pour gérer une crise ponctuelle. Un peu la "briser la vitre en cas d'urgence".
Il s'agit donc d'anxiolytiques : alprazolam (xanax) et lexomil qui a un effet plus fort sur moi, donc que je prends si le premier ne suffit pas ou pour alterner en cas de prise pendant plusieurs jours consécutifs. Prescrit par un médecin généraliste.
Avantage du système : pas de dépendance, puisque ponctuel. Des effets secondaires de très courte durée.
Inconvénient : je dois anticiper la crise, parce que si je la laisse monter, les effets seront trop longs à venir. En outre ça me demande pas mal de self control puisque -je- gère la dose en fonction de la crise, avec une limite prescrite, bien sûr, et en tâchant de prendre le minimum nécessaire, mais encore une fois, si je laisse monter la crise, mon jugement peut en être altérer et il m'est arrivé de sur-doser (et de dormir 24h... )
En revanche, je troquerai pas le système pour un traitement de fond tant que celui ci me permet de gérer, parce qu'au contraire de toi, Bout, ça m'empêche de penser/réfléchir correctement, trouble de concentration et sentiment de ralentissement. Ce qui est pas mal sur le moment pour gérer l'angoisse, mais qui deviendrait vite handicapant au quotidien.
Pas de préventif. Juste un traitement d'appoint pour gérer une crise ponctuelle. Un peu la "briser la vitre en cas d'urgence".
Il s'agit donc d'anxiolytiques : alprazolam (xanax) et lexomil qui a un effet plus fort sur moi, donc que je prends si le premier ne suffit pas ou pour alterner en cas de prise pendant plusieurs jours consécutifs. Prescrit par un médecin généraliste.
Avantage du système : pas de dépendance, puisque ponctuel. Des effets secondaires de très courte durée.
Inconvénient : je dois anticiper la crise, parce que si je la laisse monter, les effets seront trop longs à venir. En outre ça me demande pas mal de self control puisque -je- gère la dose en fonction de la crise, avec une limite prescrite, bien sûr, et en tâchant de prendre le minimum nécessaire, mais encore une fois, si je laisse monter la crise, mon jugement peut en être altérer et il m'est arrivé de sur-doser (et de dormir 24h... )
En revanche, je troquerai pas le système pour un traitement de fond tant que celui ci me permet de gérer, parce qu'au contraire de toi, Bout, ça m'empêche de penser/réfléchir correctement, trouble de concentration et sentiment de ralentissement. Ce qui est pas mal sur le moment pour gérer l'angoisse, mais qui deviendrait vite handicapant au quotidien.
I will swallow
If it will help my sea level go down
But I'll come back to haunt you if I drown
If it will help my sea level go down
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Re: Aide medicamenteuse
J'ai un traitement de fond et des médicaments.
J'ai commencé la psychothérapie avant les médicaments, je ne pensais pas en avoir besoin un jour. Puis les angoisses sont devenues ingérables et j'ai dû m'y mettre. J'ai été donc mise sous Lysanxia (anxio) et Effexor (AD) pendant un long moment. Autant les anxios ont été efficace et m'ont aidée à passer outre mes angoisses, avec une légère dépendance certes... autant les anti-dépresseurs, ça a été une catastrophe. Je ne sais pas si c'était dû à un effet secondaire ou simplement à ma situation personnelle, mais ma dépression a augmenté en même temps que mes dosages, et le fait d'avoir une forte dose à portée de main m'a poussée au surdosage excessif.
J'ai donc tout arrêté net. (radical mais à déconseiller: le sevrage est atroce...)
Depuis peu, je suis de nouveau sous traitement: Xanax et Seroplex. L'avantage est qu'ils sont tout les deux très efficaces, qu'ils me permettent de stabiliser mon état et de vivre normalement. L'inconvénient, c'est que je suis shootée en permanence et que je passe mon temps à dormir... et je rechute très vite si j'oublie l'un ou l'autre.
Personnellement, je suis plus convaincue par le traitement de fond. Même s'ils apportent une béquille non négligeable, je reste toujours un peu sceptique avec les médicaments car c'est un véritable engrenage dont on ne sort pas facilement... A vrai dire, j'avais aucune envie de recommencer. Il est difficile pour moi de faire la différence entre un état normal et l'état induit par les médicaments...
J'ai commencé la psychothérapie avant les médicaments, je ne pensais pas en avoir besoin un jour. Puis les angoisses sont devenues ingérables et j'ai dû m'y mettre. J'ai été donc mise sous Lysanxia (anxio) et Effexor (AD) pendant un long moment. Autant les anxios ont été efficace et m'ont aidée à passer outre mes angoisses, avec une légère dépendance certes... autant les anti-dépresseurs, ça a été une catastrophe. Je ne sais pas si c'était dû à un effet secondaire ou simplement à ma situation personnelle, mais ma dépression a augmenté en même temps que mes dosages, et le fait d'avoir une forte dose à portée de main m'a poussée au surdosage excessif.
J'ai donc tout arrêté net. (radical mais à déconseiller: le sevrage est atroce...)
Depuis peu, je suis de nouveau sous traitement: Xanax et Seroplex. L'avantage est qu'ils sont tout les deux très efficaces, qu'ils me permettent de stabiliser mon état et de vivre normalement. L'inconvénient, c'est que je suis shootée en permanence et que je passe mon temps à dormir... et je rechute très vite si j'oublie l'un ou l'autre.
Personnellement, je suis plus convaincue par le traitement de fond. Même s'ils apportent une béquille non négligeable, je reste toujours un peu sceptique avec les médicaments car c'est un véritable engrenage dont on ne sort pas facilement... A vrai dire, j'avais aucune envie de recommencer. Il est difficile pour moi de faire la différence entre un état normal et l'état induit par les médicaments...
"... Dues need be repaid, and he will come for you
All to reclaim, no smile to console you
He'll snare you in bonds, eyes glowing afire
To gore and torment you, till the stars expire..."
All to reclaim, no smile to console you
He'll snare you in bonds, eyes glowing afire
To gore and torment you, till the stars expire..."
Re: Aide medicamenteuse
J'ai essayé beaucoup de traitements. Effexor, Ixel, Prozac, Tercian, Solian, Lysanxia. Zoloft, je crois. J'ai oublié les autres. J'ai même oublié le nombre, j'avais compté entre 10 et 15 médicaments différents, à l'époque.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas eu d'effets. Mais aucun positif. Ma psychiatre avait fini par laissé tomber, et les autres psy ou médecins que j'ai pu voir on tous refusé de me re-prescrire un traitement quand je leur disait ce que j'avais déjà essayé.
Des effets secondaires, j'en ai eu de plus ou moins gênants, plus ou moins graves. Même des super rares, à moins de 1 pour 10.000. Nausées et tremblements pour l'un. Pour un autre, très grande nervosité, au point de bouger les jambes en saccade toute la nuit sans dormir puis de faire une TS. Un troisième : montée de lait, très dur à vivre à 18 ans et célibataire.
J'aurai vraiment aimé que ça fonctionne pourtant. Que quelque chose m'aide, quoi que ce soit.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas eu d'effets. Mais aucun positif. Ma psychiatre avait fini par laissé tomber, et les autres psy ou médecins que j'ai pu voir on tous refusé de me re-prescrire un traitement quand je leur disait ce que j'avais déjà essayé.
Des effets secondaires, j'en ai eu de plus ou moins gênants, plus ou moins graves. Même des super rares, à moins de 1 pour 10.000. Nausées et tremblements pour l'un. Pour un autre, très grande nervosité, au point de bouger les jambes en saccade toute la nuit sans dormir puis de faire une TS. Un troisième : montée de lait, très dur à vivre à 18 ans et célibataire.
J'aurai vraiment aimé que ça fonctionne pourtant. Que quelque chose m'aide, quoi que ce soit.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.
Re: Aide medicamenteuse
Quand j'avais atterri pour la première fois en hopital psychiatrique, on m'avait prescrit des neuroleptiques, qui étaient inadaptés à mon cas. J'en subissais donc les effets secondaires sans voir d'effet positif.
(à part que, forcément, étant un zombie, j'avais moins la possibilité d'avoir des idées trop noires haha et encore)
Puis j'ai été sous thymorégulateur... Je crois que c'est le seul qui a eu un petit effet positif, mais je devais rester à des toutes petites doses à cause des effets secondaires.
Et sous anxiolytiques, qui n'ont jamais vraiment fait effet.
Je reste convaincu qu'un soutien médicamenteux peut être d'une très grande aide, s'il est adapté, et accompagné d'une thérapie.
Actuellement, je n'ai aucun traitement, mais il est possible que j'en ai un, dans les mois qui viennent (pour un trouble neurologique).
#useless
(à part que, forcément, étant un zombie, j'avais moins la possibilité d'avoir des idées trop noires haha et encore)
Puis j'ai été sous thymorégulateur... Je crois que c'est le seul qui a eu un petit effet positif, mais je devais rester à des toutes petites doses à cause des effets secondaires.
Et sous anxiolytiques, qui n'ont jamais vraiment fait effet.
Je reste convaincu qu'un soutien médicamenteux peut être d'une très grande aide, s'il est adapté, et accompagné d'une thérapie.
Actuellement, je n'ai aucun traitement, mais il est possible que j'en ai un, dans les mois qui viennent (pour un trouble neurologique).
#useless
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.
- Laurent MB
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Re: Aide medicamenteuse
Je me sens drolement chanceux sur le coup là..
- olp
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Re: Aide medicamenteuse
J'ai jms pris de médoc.
On m'a forcé uen seule fois en hopital psychiatrique après une forte am avec les moyens du bord; je sais meme pas ce que c'était, mais ca m'a assomée.
Je poste quand meme parce que mon rapport aux médicaments est très problématique. Il faudrait probablement une aide pou réguler tout ca, mais j'ai viscéralement peur du ralentissement ou d'etre privée de ma personnalité, voire même, paradoxalement, de ma douleur. Enfin je dis ca quand je suis en état de réfléchir bien sur .
Il ya peut etre aussi la ts médicamenteuse qui intervient. je prends plus jamais de médicaments sans y repenser depuis. je veux dire: à chaque fois, sans aucune exception, que j'essaie d'avaler un médicament un banal anti-douleur ou meme la pilule (tous les jours donc...), ca me revient ,des sensations physiques, un gout ou une odeur, une vue de la scène. Pourtant ca fait presque 6 ans maintenant (le temps passe vite quand on s'amuse). Donc l'idée de prendre des médicaments, à usage psy, en plus, est connoté négativement à la base.
Plus ma mère, sa fille parfaite, tout ca c'est du passé et je vais super bien, tout ça tout ça...
Mais voilà, j'y pense. Quand je vais très bien, je peux meme l'envisager sereinement comme ici. Mais la plupart du temps ma réaction est pure panique...
Vous n'avez pas peur?
On m'a forcé uen seule fois en hopital psychiatrique après une forte am avec les moyens du bord; je sais meme pas ce que c'était, mais ca m'a assomée.
Je poste quand meme parce que mon rapport aux médicaments est très problématique. Il faudrait probablement une aide pou réguler tout ca, mais j'ai viscéralement peur du ralentissement ou d'etre privée de ma personnalité, voire même, paradoxalement, de ma douleur. Enfin je dis ca quand je suis en état de réfléchir bien sur .
Il ya peut etre aussi la ts médicamenteuse qui intervient. je prends plus jamais de médicaments sans y repenser depuis. je veux dire: à chaque fois, sans aucune exception, que j'essaie d'avaler un médicament un banal anti-douleur ou meme la pilule (tous les jours donc...), ca me revient ,des sensations physiques, un gout ou une odeur, une vue de la scène. Pourtant ca fait presque 6 ans maintenant (le temps passe vite quand on s'amuse). Donc l'idée de prendre des médicaments, à usage psy, en plus, est connoté négativement à la base.
Plus ma mère, sa fille parfaite, tout ca c'est du passé et je vais super bien, tout ça tout ça...
Mais voilà, j'y pense. Quand je vais très bien, je peux meme l'envisager sereinement comme ici. Mais la plupart du temps ma réaction est pure panique...
Vous n'avez pas peur?
"O douleur! ô douleur! le Temps mange la vie
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
Re: Aide medicamenteuse
J'évalue ça comme : j'ai deux options.
Soit je ne prends pas de médicaments, et du coup j'enchaîne les crises.
Soit je prends des médicaments, et je ne crise pas, ou moins.
Donc la comparaison se fait entre :
Criser, parfois plusieurs fois par jour, de manière complètement imprévisible, avec des conséquences aléatoires sur moi-même et mon entourage, et en changeant de personnalité pendant la crise
Etre assommée et changer éventuellement de personnalité
Pour le moment, je préfère ne pas avoir de traitement, mais c'est une "vraie" question.
Je déteste le traitement, parce que je déteste plus que tout être assommée. Je préfère criser toutes les deux heures que de plus me sentir éveillée. Pour l'instant, du moins.
(Ceci dit, autant je n'irai pas là demander de moi-même un traitement, autant si on m'en donnait un, je ne sais pas si je le refuserais)
J'ai un peu le problème avec tous les médicaments, ils peuvent tous avoir une sale influence. La dernière fois que j'ai pris un traitement autre que psy, c'était un anti-vertigineux, duquel a découlé une crise de confusion de deux jours dont je ne me souviens pas.
J'ai eu à un moment un souci de surdoses des médicaments, où je pouvais pas m'empêcher de prendre bien plus que les doses prescrites, et ça avait toujours des conséquences de merde (dont une fois où j'ai atterri à l'hôpital avec l'étiquette TS).
J'ai arrêté y'a un an et demi.
Ca m'a posé problème au début.
Puis y'a toujours une idée qui persiste, genre : mais ça a tellement d'influence sur mon corps et esprit ! c'est presque inimaginable ! Et si ça plante ??
Mais je n'ai pas ce désir de mourir ou de me faire du mal, donc je n'ai pas trop de souci avec le traitement.
Par contre, j'ai toujours beaucoup de mal à être régulière dans mes prises (autre raison pour laquelle je ne veux pas de traitement , pas envie de foirer à cause de ça).
Soit je ne prends pas de médicaments, et du coup j'enchaîne les crises.
Soit je prends des médicaments, et je ne crise pas, ou moins.
Donc la comparaison se fait entre :
Criser, parfois plusieurs fois par jour, de manière complètement imprévisible, avec des conséquences aléatoires sur moi-même et mon entourage, et en changeant de personnalité pendant la crise
Etre assommée et changer éventuellement de personnalité
Pour le moment, je préfère ne pas avoir de traitement, mais c'est une "vraie" question.
Je déteste le traitement, parce que je déteste plus que tout être assommée. Je préfère criser toutes les deux heures que de plus me sentir éveillée. Pour l'instant, du moins.
(Ceci dit, autant je n'irai pas là demander de moi-même un traitement, autant si on m'en donnait un, je ne sais pas si je le refuserais)
J'ai un peu le problème avec tous les médicaments, ils peuvent tous avoir une sale influence. La dernière fois que j'ai pris un traitement autre que psy, c'était un anti-vertigineux, duquel a découlé une crise de confusion de deux jours dont je ne me souviens pas.
J'ai eu à un moment un souci de surdoses des médicaments, où je pouvais pas m'empêcher de prendre bien plus que les doses prescrites, et ça avait toujours des conséquences de merde (dont une fois où j'ai atterri à l'hôpital avec l'étiquette TS).
J'ai arrêté y'a un an et demi.
Ca m'a posé problème au début.
Puis y'a toujours une idée qui persiste, genre : mais ça a tellement d'influence sur mon corps et esprit ! c'est presque inimaginable ! Et si ça plante ??
Mais je n'ai pas ce désir de mourir ou de me faire du mal, donc je n'ai pas trop de souci avec le traitement.
Par contre, j'ai toujours beaucoup de mal à être régulière dans mes prises (autre raison pour laquelle je ne veux pas de traitement , pas envie de foirer à cause de ça).
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.
Re: Aide medicamenteuse
C'est rigolo de relire ça, parce que je me suis aperçue que mon avis n'a pas changé d'un poil.
La neuropsychiatre que j'ai vue dernièrement m'a dit qu'elle pensait que je devrais reprendre des antipsychotiques, à cause du risque de rechute.
Je n'y avais pas réfléchi en termes de médicaments, même si je voyais bien que même si je vais mieux, y'a des choses bizarres qui arrivent, vraiment pas agréables pour moi / pour mon entourage (pas forcément en même temps), et que j'ai pas du tout envie que ça progresse dans ce sens nul.
Et je me pose les mêmes questions qu'il y a une éternité
Est-ce que je préfère être assomée (surtout au début où les dosages ne seront certainement pas les bons), ou risquer que la situation continue de se dégrader ? Sachant que ce n'est peut-être qu'un mini crise qui passera dans deux ou trois semaines.
Quand elle me l'a dit, je n'étais pas du tout d'accord. Je ne supportais pas mon traitement avant, et ça ne me faisait pas de bons effets.
Puis en y réflechissant... Je galère quand même pas mal en ce moment, c'est pas chouette.
Ceci est donc un message fort peu constructif.
La neuropsychiatre que j'ai vue dernièrement m'a dit qu'elle pensait que je devrais reprendre des antipsychotiques, à cause du risque de rechute.
Je n'y avais pas réfléchi en termes de médicaments, même si je voyais bien que même si je vais mieux, y'a des choses bizarres qui arrivent, vraiment pas agréables pour moi / pour mon entourage (pas forcément en même temps), et que j'ai pas du tout envie que ça progresse dans ce sens nul.
Et je me pose les mêmes questions qu'il y a une éternité
Est-ce que je préfère être assomée (surtout au début où les dosages ne seront certainement pas les bons), ou risquer que la situation continue de se dégrader ? Sachant que ce n'est peut-être qu'un mini crise qui passera dans deux ou trois semaines.
Quand elle me l'a dit, je n'étais pas du tout d'accord. Je ne supportais pas mon traitement avant, et ça ne me faisait pas de bons effets.
Puis en y réflechissant... Je galère quand même pas mal en ce moment, c'est pas chouette.
Ceci est donc un message fort peu constructif.
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.
Re: Aide medicamenteuse
Tiens, j'avais pas vu ce post, et je vais y apporter mon grain de sel.
Etant donné que les médics me passionnent (non pas que je les aime, mais j'ai toujours été vraiment trippée par tout ce qui est médical, j'ai longtemps hésité entre être éduc ou bosser dans le médical / paramédical), je connais pas mal les médics psy, parce que dès que quelqu'un de mon entourage en a (et sachant que le 90% de mon entourage a été rencontré via des forums d'entraide, inutile de préciser que des gens sous médics ou qui l'ont été dans mon entourage, y en a "quelques uns"), je me renseigne dessus, je google, voire je pose des questions à mon psy ou à d'autres personnes qualifiées dans le domaine).
J'ai découvert récemment que je connaissais certaines particularités mieux que... la pharmacienne (en allant à la pharmacie chercher des médics pour Isa, qui se trouvaient ne pas être sécables - qu'on peut casser parce que y a une jolie petite ligne prévue pour ca dessus - j'ai tenu tête à la pharmacienne qui me soutenait que ce médicament n'existait pas en version sécable, alors que je savais que c'était faux. J'ai appelé une amie qui est aussi sous ce médic, et j'ai pu donner à la pharmacienne les informations pour qu'elle puisse filer à Isa la version sécable, nécessaire pour elle vu qu'elle doit augmenter progressivement le médic et donc en prendre des demis doses en début de traitement.
Je me suis rendue compte aussi que je connaissais les effets secondaires de pas mal de médics quand une amie hospitalisée m'a fait un SMS paniqué en mode "merde, je pense que je suis enceinte, j'ai des montées de lait" et que je lui ai répondu du tac au tac "Non, t'es sous Solian, pas de panique, c'est normal". (Je pense que c'est celui ci qui t'avait collé des montées de lait, Ysline, right ?)
Donc bon.
Sinon, à titre perso, j'ai été sous deux médics :
Du Xanax, en ponctuel en cas de crise d'angoisse. C'est toujours le cas, d'ailleurs, j'en ai toujours en réserve, même si j'en prends très rarement à l'heure actuelle. Je dois en prendre des assez grosses doses (2 mg, en général, des fois un peu plus) pour "casser" une crise d'angoisse.
(Petit conseil pour les personnes qui ont des anxios à prendre en ponctuel en cas de crise, que j'ai "découvert" moi même par hasard et dont j'ai demandé à mon psy si c'était OK de le faire sans que ca ne soit nocif : CROQUER l'anxio. Le gout est proprement dégueulasse, mais l'action est nettement plus rapide, parce que ca rend le produit immédiatement disponible, sans avoir à attendre que le comprimé fonde dans le tube digestif. Il vaut mieux prévoir d'avoir un truc TRES sucré à boire juste après pour se débarasser du gout, parce que c'est infect, mais ça diminue de plus de moitié le temps que le médicament met à faire effet, et c'est vraiment pas négligeable ! Mon psy m'avait dit que c'est un truc connu, qu'il ne communique en général pas à ses patients parce que le gout est définitivement infect et que beaucoup de personnes rechignent du coup à le faire, mais perso, en cas de grosse angoisse, j'en ai rien à foutre du gout, je veux juste que ca se calme VITE !)
Un antidépresseur phytothérapeutique à base de Millepertuis (Déprivita). J'étais vraiment réfractaire à prendre un AD en traitement de fond, alors que j'en avais besoin, alors mon psy m'a proposé ça.
J'étais un peu perplexe sur l'efficacité de la chose, parce que je suis assez résistante aux médicaments en général, mais en fait, ca m'a vraiment aidée. Ca ne m'assommait pas, ca ne me rendait pas à proprement parler moins déprimée, mais par contre, ca a vachement calmé les sautes d'humeur, l'irritabilité qui allait avec, et franchement c'était vraiment nécessaire. Ca m'a permis d'être plus "posée" le temps de travailler sur le fond des problèmes.
Etant donné que les médics me passionnent (non pas que je les aime, mais j'ai toujours été vraiment trippée par tout ce qui est médical, j'ai longtemps hésité entre être éduc ou bosser dans le médical / paramédical), je connais pas mal les médics psy, parce que dès que quelqu'un de mon entourage en a (et sachant que le 90% de mon entourage a été rencontré via des forums d'entraide, inutile de préciser que des gens sous médics ou qui l'ont été dans mon entourage, y en a "quelques uns"), je me renseigne dessus, je google, voire je pose des questions à mon psy ou à d'autres personnes qualifiées dans le domaine).
J'ai découvert récemment que je connaissais certaines particularités mieux que... la pharmacienne (en allant à la pharmacie chercher des médics pour Isa, qui se trouvaient ne pas être sécables - qu'on peut casser parce que y a une jolie petite ligne prévue pour ca dessus - j'ai tenu tête à la pharmacienne qui me soutenait que ce médicament n'existait pas en version sécable, alors que je savais que c'était faux. J'ai appelé une amie qui est aussi sous ce médic, et j'ai pu donner à la pharmacienne les informations pour qu'elle puisse filer à Isa la version sécable, nécessaire pour elle vu qu'elle doit augmenter progressivement le médic et donc en prendre des demis doses en début de traitement.
Je me suis rendue compte aussi que je connaissais les effets secondaires de pas mal de médics quand une amie hospitalisée m'a fait un SMS paniqué en mode "merde, je pense que je suis enceinte, j'ai des montées de lait" et que je lui ai répondu du tac au tac "Non, t'es sous Solian, pas de panique, c'est normal". (Je pense que c'est celui ci qui t'avait collé des montées de lait, Ysline, right ?)
Donc bon.
Sinon, à titre perso, j'ai été sous deux médics :
Du Xanax, en ponctuel en cas de crise d'angoisse. C'est toujours le cas, d'ailleurs, j'en ai toujours en réserve, même si j'en prends très rarement à l'heure actuelle. Je dois en prendre des assez grosses doses (2 mg, en général, des fois un peu plus) pour "casser" une crise d'angoisse.
(Petit conseil pour les personnes qui ont des anxios à prendre en ponctuel en cas de crise, que j'ai "découvert" moi même par hasard et dont j'ai demandé à mon psy si c'était OK de le faire sans que ca ne soit nocif : CROQUER l'anxio. Le gout est proprement dégueulasse, mais l'action est nettement plus rapide, parce que ca rend le produit immédiatement disponible, sans avoir à attendre que le comprimé fonde dans le tube digestif. Il vaut mieux prévoir d'avoir un truc TRES sucré à boire juste après pour se débarasser du gout, parce que c'est infect, mais ça diminue de plus de moitié le temps que le médicament met à faire effet, et c'est vraiment pas négligeable ! Mon psy m'avait dit que c'est un truc connu, qu'il ne communique en général pas à ses patients parce que le gout est définitivement infect et que beaucoup de personnes rechignent du coup à le faire, mais perso, en cas de grosse angoisse, j'en ai rien à foutre du gout, je veux juste que ca se calme VITE !)
Un antidépresseur phytothérapeutique à base de Millepertuis (Déprivita). J'étais vraiment réfractaire à prendre un AD en traitement de fond, alors que j'en avais besoin, alors mon psy m'a proposé ça.
J'étais un peu perplexe sur l'efficacité de la chose, parce que je suis assez résistante aux médicaments en général, mais en fait, ca m'a vraiment aidée. Ca ne m'assommait pas, ca ne me rendait pas à proprement parler moins déprimée, mais par contre, ca a vachement calmé les sautes d'humeur, l'irritabilité qui allait avec, et franchement c'était vraiment nécessaire. Ca m'a permis d'être plus "posée" le temps de travailler sur le fond des problèmes.
Re: Aide medicamenteuse
Oui, Solian. Ma psychiatre voulait pas trop me croire pour les montées de lait parce que dans son Vidal, c'était écrit dans les "moins d'un sur 1000" (ou même 10.000, j'ai un peu oublié).
Pour le millepertuis, il faut juste savoir que ça n'est pas à prendre avec la pilule.
Pour le millepertuis, il faut juste savoir que ça n'est pas à prendre avec la pilule.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.
Re: Aide medicamenteuse
C'est pas du tout aussi rare que ca. J'ai connu deux personnes sous Solian, et les deux ont eu l'effet "montées de lait" ('fin du coup trois avec toi), donc bon, soit les gens que je connais sont VRAIMENT poissards, soit l'effet secondaire est sous-évalué).
Effectivement, pour le Millepertuis, faut pas se dire "c'est aux plantes c'est sans risque", c'est un médic malgré tout et faut vérifier la notice pour les interactions avec les médics (y a la pilule mais y en a aussi d'autres, je ne sais plus lesquels)
Effectivement, pour le Millepertuis, faut pas se dire "c'est aux plantes c'est sans risque", c'est un médic malgré tout et faut vérifier la notice pour les interactions avec les médics (y a la pilule mais y en a aussi d'autres, je ne sais plus lesquels)
Re: Aide medicamenteuse
tiens, j'ai été sous solian j'ai pas eu de montées de lait... en même temps je suis un mec, ça doit jouer
ok je sors ...........................
ok je sors ...........................
"Il n'y a pas de chemin vers la paix, la paix est le chemin."
Tich Nath Hahn
"Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit"
Khalil Gibran
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Re: Aide medicamenteuse
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"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.