Il va falloir que vous parliez sérieusement ensembles toutes les deux. A froid.
Il faudrait que tu lui fasse comprendre que quand tu t'isoles pour éviter une dispute, il faut qu'elle te laisse tranquille. Mais pour ça, il faut lui parler. Je comprends que ça peut être dur, mais le fait de rester là à couper tout lien rend la chose plus difficile à vivre encore. Et je sais de quoi je parle.
Il y a quelques jours, je parlais de ce genre de disputes entre mon père et moi avec mon frère, (woo, elle est tordue cette phrase), et il m'a dit que quand ce genre de truc arrivait, il prenait sur lui, il ne répondait rien, absolument rien et laissait couler le truc, et le lendemain, il allait dire à mon père ce qui ui avait déplu la veille. Genre: "hier, quand tu m'a dit ça, ça et ça, je n'étais pas d'accord, parce que ça, ça et ça. C'est pas la peine qu'on en reparle, je sais ce que tu penses, tu sais ce que je penses, maintenant on oublie". Et ça a vachement calmé le truc entre eux deux. Après, je comprends que ça soit difficile de ne rien dire au moment critique. Mais bon, à bon entendeur.

As-tu consulté plusieurs psys? Parce que si tu n'en a consulté que un, tu peux toujours en tester d'autres. Je comprends aussi que ça eut être dur parfois de tout déballer comme ça devant un-e inconnu-e, le truc c'est que cet inconnu peut rebondr sur ce que tu dis et t'aider à t'y retrouver dans tout ça.
Aller voir un prof ne serais pas une mauvaise idée. Tu serais peut être plus à l'aise avec ce prof qu'avec un psy.
Pour lancer le sujet, je doute que lui montrer tes avants bras soit une bonne idée, arce que tu ne saurais pas controler sa réaction et celle de ceux qui seront présent sur le moment (pendant un cours par exemple). Le prof en question pourrait soit ne rien voir, soit ignorer le truc. Tu pourrais peut être aller lui parler à la fin du cour? lui dire un truc comme "J'ai besoin de vous parler", puis après tu vois selon ce que tu veux dire..
L'attitude des infirmières est plutot déconcertante, je ne crois pas qu'elle pensaient à mal en te dirigeant vers une Cmp, mais c'est dommage qu'elles n'aient pas voulu creuser le sujet.
Pour ton amie, peut être qu'elle voudrait t'en parler mais qu'elle nose pas, tout simplement. Tu ne rois pas que ça serait le bon moment pour aller lui parler? Je pense que tu en as besoin.
En ce qui concerne ton am, tu pourrais peut être essayer de ralentir le truc. Genre, ne le faire "que" le matin ou le soir/ 1 fois par jour (tout dépend de où tu en es aujourd'hui). As tu déjà cherché des techniques anti-am ou un truc qui te pasionnait assez pour te calmer?