Je suis à la croisée de chemins et je me trouve au milieu, que faire, où aller, pourquoi y aller, pourquoi y renoncer ? Tant de questions qui me tourmentent et m'angoissent tant. Je dors en pensant à ça, je fais des crises d'angoisse tous les matins à cause de ça, j'ai du mal à sourire pour ça. Quels sont ces chemins ? Bref retour en arrière...
A mes 18 ans, je suis partie de chez moi du jour au lendemain et suis montée à Paris rejoindre l'amour de ma vie. J'ai fait des projets à Paris, j'ai cru à une vie nouvelle, un nouveau départ, j'ai cru que tout était resté derrière moi. J'ai eu tort. Un an après, je suis redescendue à Grenoble pour avoir un appart, reprendre mes études de lettres, mes parents me porposaient tout ça, ils me laissaient dans la merde si je restais à Paris, mon copain ne voulait pas s'installer avec moi, je suis descendue. Re-un nouveau départ, j'y ai cru, je me suis résignée et suis allée me rammasser comme jamais à Grenoble. Un an après, je remonte à Paris, mon couple fichait le camp, je ne supportaisd pas d'être loin de lui, je remonte donc. Jusqu'à aujourd'hui.
Et que fais-je ? Je redescends à Grenoble. Cette ville que j'ai tant maudit, cette ville qui aujourd'hui me semble la seule solution. Je rentre sur un échec, je me suis ratée à Paris, j'ai tout foiré et pourtant iul faut que je regarde de l'avant. Toujours en avant, le passé ne sert qu'à comprendre, à anticiper, pas à vivre. J'ai une perpétuelle boule d'angoisse, je ne cache pas ma peur de ce re-nouveau. parce que cette fois, j'ai du mal à y croire.
J'ai compris beaucoup de choses en deux de thérapie, j'ai appris beaucoup de choses en 4 ans de projets foirés, peut-être en ai-je appris trop... Peut-être que désormais croire en mes projets n'est pas possible, n'est plus possible. Parce que g trop cru, g trop essayé de tirer la tête vers le haut. Et on se lasse.
Maintenant, j'ai pris une décision, celle de rentrer à Grenoble. Je ne sais pas ce que cela va donner, je ne sais si j'attends, si je crois en des choses. Pour une fois, je vais laisser la vie se faire et je ne vais pas chercher à en faire quelque chose, ce sera toujours un échec de moins. Pour une fois... peut-être aurais-je ma chance...
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- Pandora
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Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Ca ne changera pas tout, c'est sûr. Mais ca peut quand meme changer beaucoup. Tu as changé toi meme, et tu sauras eviter certaines erreurs du passé pour mieux profiter de ce changement. Mais tu emmenes aussi certains de tes problemes avec toi, tu le sais... Il faut du temps toujours, pour changer, comprendre, améliorer.
J'espere vraiment que ce nouveau départ t'apportera un peu du mieux que tu cherches, au moins jusqu'au supportable.
J'espere vraiment que ce nouveau départ t'apportera un peu du mieux que tu cherches, au moins jusqu'au supportable.

- Pandora
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Je l'espère du fond du coeur, j'espère simplement en avoir les capacités. Cela est si effrayant de quitter l'ombre pour la lumière. Mais je sais qu'au fond, il y aura toujours une part d'ombre, qui m'est chère et qui fait partie de moi depuis toujours. Peut-être qu'aujourd'hui elle ne m'effraie plus comme avant, cela est-il une bonne chose ou non, je n'ai pas la réponse.
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Je voudrais pouvoir t'encourager avec justesse, aussi je ne peux pas te dire que tout va aller très bien mais tu dis :"J'ai compris beaucoup de choses en deux ans de thérapie, j'ai appris beaucoup de choses en 4 ans de projets foirés", et je trouve vraiment important que tu le dises. Tu reviens à Grenoble mais celà ne veut pas dire que tu reviens en arrière. Un philosophe, Epitecte, disait "on ne met jamais le même pied dans le même fleuve.", les 2 ont changés. Alors toi tu as changée et ceux qui sont autour de toi ont changés aussi. Quel chemin vas-tu tracer ? Sans doute pas un chemin en ligne droite, pas une autoroute...mais tu y trouveras peut-être un intérêt ainsi que ceux que tu laisseras approcher. Bon départ à Brenoble !
- Pandora
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Je crois qu'il m'était facile d'écrire cela lorsque j'étais encore à 700km d'eux. Eux ce sont mes parents. Eux ce sont cette maison, ses règles, ses codes, ses restrictions, ces angoisses qui se réveillent. Non, je ne suis pas contente d'être là, je le serai encore moins le 15 août passé, car là ce sera l'échéance, plus d'appartement à moi en région parisienne, pas moyen de m'enfuir loin d'eux. Je serais coincée ici sans appartement. Pourquoi ? parce que le marché immobilier grenoblois est hors de prix, que pour le moment je n'ai pas de poste auprès du rectorat. Rester ici, coincée ici. Je ne suis pas à l'aise, je suis mal, aux repas, en dehors des repas, personne d'autre à part eux, enfermée dans une chambre qui ne ressemble à rien avec mon pauvre bébé chat qui j'en suis certaine aimerait bien rentrer aussi. Coincée, coincée, enfermée, liée, par eux, par tout ce qu'ils représentent. Et je suis obligée de l'affronter, ça me bouffe. Mais n'ai-je pas été stupide de descendre ? n'ai-je pas été stupide de faire ces projets foireuxc comme les autres ? Je fais de la merde sur un champ de ruines construit de mes propres mains. Si je reste ici, je n'ai pas de porte de secours, cela va mal se finir cette foutue histoire d'Oriane qui veut faire de sprojets. Oriane qui foire tout encore et toujours.
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Je suis un peu inquiète pour toi, par ce que tu exprimes sur la vie dans ta famille. C'est une période transitoire, tu le sais, mais qui n'a pas de limite précise et ça c'est dur. Comment peux-tu essayer d'aménager les choses ; comment avoir ce qui t'est indispensable sans que cela entraîne des conflits, des incompréhensions avec tes parents ? Tu dis que tu te sens coincée. Est-ce toi qui met les barrières ? est-ce tes parents? Crois-tu possible d'en parler ? Mais peut-être est-ce des choses moins définissables que tu redoutes. La vie avec tes parents peut réveiller la douleur de toutes les difficultés vécues ensemble depuis des années... Cela sera difficile pour toi et pour toute ta famille mais cherche à faire ce que tu peux pour toi.
Azza
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Je crois malheureusmeent que j'ia le réflexe d'essayer de leur plaire, de faire en sorte qu'ils soient fiers de moi, ce qui 'narrive jamais, en fait mon début de vie raté semble peser sur toute la famille, on ne sait plus quoi faire de cette pauvre fille qui plante tout...
Par exemple, j'ai commencé les études de psychologie l'année dernière, ça a été un grd cap de franchi car ils ont toujours refusé que je les fasse. Résultat : en janvier on m'a mise dehors, je suis retombée dans l'alcool donc j'étais bourrée tous les jours, aucun soir n'échappait à la règle et j'étais contrainte de travailler 35h, donc j'ai planté l'année. Pour eux, cela semble évident : je vais tout raté, il faut que je fasse autre chose. Et comme me l'a dit très clairement ma mère, cela les a "déçus" que je leur annonce que je continuais qd même.
Alors je me demande comment regarder de l'avant ? Comment croire en quelque chose ? Quand tout autour de moi, je n'ai que des résultats négatifs. Peu importe que cela soit ma vocation depuis enfant, ce qui compte c que j'ai voulu me lancer dans un truc, et que mon lamentable état moral m'a amenée à tout rater. Voilà ce qui est retenu dans la tête de tout le monde. J'ai encore raté.
Je toruve cela injuste, je trouve cela cruel. J'ai toujours été une bonne élève, j'ai toujours réussi, sauf depuis 4 ans. Et je suis condamnée à perpétuité par mes parents. Ils ne tolèrent pas une erreur, ils ne tolèrent pas que ce soit mon état qui m'ait fait rater, pour eux, c moi qui rates tout. Et je finis par penser comme eux.
Je crois qu'aujourd'hui, nous sommes deux à mettre des barrières, eux et moi. Moi par défense, par habitude.
Je suis chez eux depuis deux semaines, c la première fois en un an que je viens sans TS et la première depuis 4 ans que je retse plus d'une semaine. Je panique totalement. Je ne sais pas où j'en suis, je ne comrpends pas ce poids qu'ils ont sur moi quand j'essaie de ne pas en tenir compte. Je voudrias m'échapper d'ici, je voudrais m'envoler, je voudrais disparaître.
Je voudrais dispraître pour ne pas avoir à vivre cete période de ma vie.
Par exemple, j'ai commencé les études de psychologie l'année dernière, ça a été un grd cap de franchi car ils ont toujours refusé que je les fasse. Résultat : en janvier on m'a mise dehors, je suis retombée dans l'alcool donc j'étais bourrée tous les jours, aucun soir n'échappait à la règle et j'étais contrainte de travailler 35h, donc j'ai planté l'année. Pour eux, cela semble évident : je vais tout raté, il faut que je fasse autre chose. Et comme me l'a dit très clairement ma mère, cela les a "déçus" que je leur annonce que je continuais qd même.
Alors je me demande comment regarder de l'avant ? Comment croire en quelque chose ? Quand tout autour de moi, je n'ai que des résultats négatifs. Peu importe que cela soit ma vocation depuis enfant, ce qui compte c que j'ai voulu me lancer dans un truc, et que mon lamentable état moral m'a amenée à tout rater. Voilà ce qui est retenu dans la tête de tout le monde. J'ai encore raté.
Je toruve cela injuste, je trouve cela cruel. J'ai toujours été une bonne élève, j'ai toujours réussi, sauf depuis 4 ans. Et je suis condamnée à perpétuité par mes parents. Ils ne tolèrent pas une erreur, ils ne tolèrent pas que ce soit mon état qui m'ait fait rater, pour eux, c moi qui rates tout. Et je finis par penser comme eux.
Je crois qu'aujourd'hui, nous sommes deux à mettre des barrières, eux et moi. Moi par défense, par habitude.
Je suis chez eux depuis deux semaines, c la première fois en un an que je viens sans TS et la première depuis 4 ans que je retse plus d'une semaine. Je panique totalement. Je ne sais pas où j'en suis, je ne comrpends pas ce poids qu'ils ont sur moi quand j'essaie de ne pas en tenir compte. Je voudrias m'échapper d'ici, je voudrais m'envoler, je voudrais disparaître.
Je voudrais dispraître pour ne pas avoir à vivre cete période de ma vie.
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.