cicatrices : saviez-vous ?
cicatrices : saviez-vous ?
Au debut de votre AM, saviez-vous que vous en garderiez des cicatrices ?
Ou alors vous pensiez que ce ne serait pas le cas ?
Ou vous n'y avez meme pas pensé ?
Ou votre(vos) "methode(s)" a vous n'en creent pas.
Moi je n'y avais pas pensé. Et meme en voyant mes premieres cicatrices, je n'ai pas reagi, pas compris qu'elles resteraient et que d'autres allaient apparaitre si je continuais. Ca me semblait ephemere. Et puis, le futur n'existait pas...
Ou alors vous pensiez que ce ne serait pas le cas ?
Ou vous n'y avez meme pas pensé ?
Ou votre(vos) "methode(s)" a vous n'en creent pas.
Moi je n'y avais pas pensé. Et meme en voyant mes premieres cicatrices, je n'ai pas reagi, pas compris qu'elles resteraient et que d'autres allaient apparaitre si je continuais. Ca me semblait ephemere. Et puis, le futur n'existait pas...
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.
- val
- Messages : 125
- Enregistré le : mar. 18 janv. 2005, 23h59
- Localisation : Région parisienne
- Contact :
Je pensais y avoir été suffisement doucement pour ne pas en garder les marques.
La première fois a été fait sur l'avant bras sans réflechir mais elles n'étaient que très superficielles. Donc je n'ai plus de traces. Mais sur le bras, je pensais que ca ira. Puis j'ai sentit venir le temps des manches courtes, alors je me suis tournée vers les jambes, moins visibles. Mais Quelle horreur de constater j'avais des cicatrices sur le bras. Et elle sont toujours la, ca n'était pas prévu. J'en ai aussi une sur l'avant bras pas prévue du tout. Elle a été fait sous l'effet del'alcool et je n'avait rien senti.
Par contre pour les jambe, je savais que j'allais avoir des marques. Mais ca n'avait plus aucune importance. Et par conséquent, je n'avais aucune retenue... Je le regrette maintenant.
La première fois a été fait sur l'avant bras sans réflechir mais elles n'étaient que très superficielles. Donc je n'ai plus de traces. Mais sur le bras, je pensais que ca ira. Puis j'ai sentit venir le temps des manches courtes, alors je me suis tournée vers les jambes, moins visibles. Mais Quelle horreur de constater j'avais des cicatrices sur le bras. Et elle sont toujours la, ca n'était pas prévu. J'en ai aussi une sur l'avant bras pas prévue du tout. Elle a été fait sous l'effet del'alcool et je n'avait rien senti.
Par contre pour les jambe, je savais que j'allais avoir des marques. Mais ca n'avait plus aucune importance. Et par conséquent, je n'avais aucune retenue... Je le regrette maintenant.
les épreuves font de nous ce que nous sommes
On a tjrs l'impression que ca ne restera pas au début. c'est superficiel, ca fini par partir. Si ca prend 6 mois, je m'en fout, je sais que ca va partir. Et un jour, ca ne partira pas. et de ce jours là aujourd'hui je me fout. P-e faudrait -il, je risque de le regretter
L'espoir est la plus grande force de l'âme...
Oui, tu pourrais le regretter.
Et on n'a pas toujours l'impression que ca va partir puisque certains le font pour avoir des marques.
Je m'apercois que je parle pas mal de cicatrices, peut etre parce que c'est un peu tout ce qui m'en reste. Alors qu'au fond, c'est genant, mais pas primordial.
Et on n'a pas toujours l'impression que ca va partir puisque certains le font pour avoir des marques.
Je m'apercois que je parle pas mal de cicatrices, peut etre parce que c'est un peu tout ce qui m'en reste. Alors qu'au fond, c'est genant, mais pas primordial.

La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.
Bonsoir à tous,
Les cicatrices, bah au début, je ne les recherchais pas vraiment mais elles me fascinaient clairement, j'ai toujours été attiré par elles. Je crois qu'au début, c'était plutôt la douleur apaisante que je recherchais. Et puis un jour il y a eu cette première greffe de peau. Là, j'ai découvert les grands aplats de cicatrices. Ca a été un événement majeur dans mon am. A partir de ce moment là, la cicatrice est devenue une obscession. La douleur est passée au second plan, je m'en foutais royalement, ce qui comptait, c'était le résultat : mon travail, mon oeuvre.
Aujourd'hui, je rêve encore de pouvoir me refaire l'intégralité du bras avec l'épaule et le thorax. Mais j'ai appris à gérer les choses autrement, je me retourne vers le tatouage. En effet, j'ai rendez-vous chez le tatoueur le 29 septembre. Je n'aime pas le tatouage, je n'aime pas l'idée d'introduire un coprs étranger sous la peau mais j'aime bien l'idée de recouvrir le corps et de le masquer.
Voilà, en gors, c'est l'histoire de la marque chez moi.
Les cicatrices, bah au début, je ne les recherchais pas vraiment mais elles me fascinaient clairement, j'ai toujours été attiré par elles. Je crois qu'au début, c'était plutôt la douleur apaisante que je recherchais. Et puis un jour il y a eu cette première greffe de peau. Là, j'ai découvert les grands aplats de cicatrices. Ca a été un événement majeur dans mon am. A partir de ce moment là, la cicatrice est devenue une obscession. La douleur est passée au second plan, je m'en foutais royalement, ce qui comptait, c'était le résultat : mon travail, mon oeuvre.
Aujourd'hui, je rêve encore de pouvoir me refaire l'intégralité du bras avec l'épaule et le thorax. Mais j'ai appris à gérer les choses autrement, je me retourne vers le tatouage. En effet, j'ai rendez-vous chez le tatoueur le 29 septembre. Je n'aime pas le tatouage, je n'aime pas l'idée d'introduire un coprs étranger sous la peau mais j'aime bien l'idée de recouvrir le corps et de le masquer.
Voilà, en gors, c'est l'histoire de la marque chez moi.
Mes "premières méthodes" ne me créaient pas de cicatrices, alors stuipdement, quand j'ai commencé à me faire du mal autrement, je pensais que ça allait être comme les bleus, qu'un jour ça finirait par disparaître, même si ça prendrait du temps.
D'autre fois, je n'étais pas consciente que les marques me feraient des cicatrices, disons plutôt que je n'y pensais pas.
Et puis, comme tu le dis Ysilne, le futur n'existait pas, alors s'il y avait des cicatrices, " ce n'était pas grave ".
Maintenant, quand je regarde mes cicatrices, depuis quelques temps elles ont changé, elles se sont blanchies et d'autres se fondent presque avec la couleur de ma peau. Je ne sais pas comment ça se fait, mais ...
En fait, quand je me blessais, je me disais que cette cicatrice là me servirait de leçon, ou bien que ça m'apprendrait à gérer, à oublier la prochaine fois la cause de cette marque. Mais au final, ca me le rappelait, et ... c'était pas une très bonne chose du tout.
Enfin, voilà ...
D'autre fois, je n'étais pas consciente que les marques me feraient des cicatrices, disons plutôt que je n'y pensais pas.
Et puis, comme tu le dis Ysilne, le futur n'existait pas, alors s'il y avait des cicatrices, " ce n'était pas grave ".
Maintenant, quand je regarde mes cicatrices, depuis quelques temps elles ont changé, elles se sont blanchies et d'autres se fondent presque avec la couleur de ma peau. Je ne sais pas comment ça se fait, mais ...
En fait, quand je me blessais, je me disais que cette cicatrice là me servirait de leçon, ou bien que ça m'apprendrait à gérer, à oublier la prochaine fois la cause de cette marque. Mais au final, ca me le rappelait, et ... c'était pas une très bonne chose du tout.
Enfin, voilà ...

Au début, pour moi c'étais en voyant des marque sur une copine (j'ai l'impression de radoter lol). Donc je savais pertinament que j'aurai des cicatrice, mais je m'en foutais.
Les cicatrice étais la conséquence logique de l'am, mais je ne pensais pas au conséquence des cicatrice, ou si peu que je me disai, de toute façon je m'en fous.
Quand j'ai vraiment pris conscience du coté indélébile, alros ca m'a fais arréter, avant de trouver ma hanche que personne ne voit, ou je savais pertinament que je garderai ca toute ma vie, et c'est la ou je peut dire que ca a vraiment dérapé par rapport a ce que je faisais au début.
Les cicatrice étais la conséquence logique de l'am, mais je ne pensais pas au conséquence des cicatrice, ou si peu que je me disai, de toute façon je m'en fous.
Quand j'ai vraiment pris conscience du coté indélébile, alros ca m'a fais arréter, avant de trouver ma hanche que personne ne voit, ou je savais pertinament que je garderai ca toute ma vie, et c'est la ou je peut dire que ca a vraiment dérapé par rapport a ce que je faisais au début.
Un ange est mort
- Amy
- Messages : 57
- Enregistré le : lun. 06 juin 2005, 18h09
- Localisation : Quelque part dans l'univers
- Contact :
je savais que j'allai avoir des cicatrices et je doit dire que j'en sui fière c'est con à dire mai cc'est vrai
mai bon pour moi fau pa en avoir honte même si ça peut arivé que ça choque des personne faut juste avoir du respect pour elle et les caché mai sinon c notre corp on en fait ce qu'on veut... non ?

I'm a fallen angel in a world of darkeness....
Ben... Non. Parce que c'est notre principal moyen d'interaction, c'est ce que tout le monde voit.
Bien sur que c'est notre corps et donc c'est a nous de le gerer. Mais si respecter les autres c'est leur cacher ca, alors on n'est pas vraiment libre de faire ce qu'on veut.
On ne doit pas avoir honte, parce qu'au fond il n'y a aucune culpabilité et qu'il faut juste voir les cicatrices pour ce qu'elles sont : des marques de ce qu'on a vécu. Mais je pense donc qu'on ne peut pas non plus en etre fier. On peut etre fier de ce que ca represente : avoir suvécu a une periode dure par exemple. Mais pas de la marque en elle meme.
Et puis, etre fier, est-ce compatible avec cacher ?
PS : bienvenue, je vois que c'est ton premier message.
Bien sur que c'est notre corps et donc c'est a nous de le gerer. Mais si respecter les autres c'est leur cacher ca, alors on n'est pas vraiment libre de faire ce qu'on veut.
On ne doit pas avoir honte, parce qu'au fond il n'y a aucune culpabilité et qu'il faut juste voir les cicatrices pour ce qu'elles sont : des marques de ce qu'on a vécu. Mais je pense donc qu'on ne peut pas non plus en etre fier. On peut etre fier de ce que ca represente : avoir suvécu a une periode dure par exemple. Mais pas de la marque en elle meme.
Et puis, etre fier, est-ce compatible avec cacher ?
PS : bienvenue, je vois que c'est ton premier message.

La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.
- babsye
- Ancien modérateur
- Messages : 929
- Enregistré le : mer. 19 mai 2004, 16h58
- Localisation : Paris 5ème (France)
Mais est-ce que c'est réellement ce que l'on veut?mai sinon c notre corp on en fait ce qu'on veut... non ?
On n' arrive pas à s'en sortir. Mais on aimerait bien. Alors on cherche de l'aide. Parfois non, parce qu'on a même plus la force, seul. ALors on attend qu'on nous aide sans qu'on l'ait demandé. Ou même en rejettant l'aide.
Parfois on en vient même à provoquer. "regardez donc comme j'ai mal".
Si c'etait réellement "ce que l'on veut" ...
"Je voudrais tout quitter, je suis la cause de tout et je ne sais faire que de la peine aux autres; c'est moi-même et moi seul qui ai attiré cette misère sur moi et sur les autres."
[...] mais que veux-tu?
[...] mais que veux-tu?
-
- Messages : 2
- Enregistré le : dim. 30 avr. 2006, 06h05
Faut assumer!!
Hey Hey gang
moi ben je le savais des le début que lé cicatrice allait rester, avant meme de commencer je le savais. et vous saver quoi?je men fou! jvis ma vie comme je veux, mon corp cest mon corp et celui a personne dautre! jassume ce que je fais(meme si jen suis pas fiere). plus tard jvais me dire que jorais eu un passer pi que lé cicatrice en feront partie, sa va maider surment a me dire que meme si jai eu dla difficulté a me sortir dé merde qui marrivait ben jmen suis sortit quand meme pi jvais me dire aussi que toute cé épreuve lah mon rendu plus forte. moi jdis que faut pas etre fiere de nos cicatrice au contrair mais faut quand meme les assumer parce que cé quand meme nous qui lé ont faite 



- Laurent MB
- Ancien modérateur
- Messages : 3970
- Enregistré le : sam. 22 janv. 2005, 20h38
- Localisation : relocated
bienvenue à toi mademoiselle
Je sais que c'est plus simple de commencer à poster sur des posts généraux et on voit que tu parcoures le site, mais pour te répondre spécifiquement à toi il te faudrait un post à toi
Et en passant j'ai vu que sur une autre réponse tu avais évité le langage sms c'est bien ^^
Je sais que c'est plus simple de commencer à poster sur des posts généraux et on voit que tu parcoures le site, mais pour te répondre spécifiquement à toi il te faudrait un post à toi

Et en passant j'ai vu que sur une autre réponse tu avais évité le langage sms c'est bien ^^
Re: Faut assumer!!
Comment peux-tu savoir ce que tu en penseras plus tard de tes cicatrices ? C'est vrai que dans l'ideal il faut assumer le passé, mais ce n'est pas une raison pour ne pas prévoir le futur. Meme si on ne peut pas toujours s'empecher de se faire mal au point d'en garder des cicatrices, on peut quand meme essayer de minimiser les consequences.A Simple Lost Angel a écrit :plus tard jvais me dire que jorais eu un passer pi que lé cicatrice en feront partie, sa va maider surment a me dire que meme si jai eu dla difficulté a me sortir dé merde qui marrivait ben jmen suis sortit quand meme pi jvais me dire aussi que toute cé épreuve lah mon rendu plus forte.
Et puis, meme en acceptant son propre corps tel qu'il est, il y a toujours le regard des autres. Il arrive forcement un moment ou les cicatrices sont vues. Et au bout de 10, 20 ou meme 50 ans de remarques, de questions ou de regards moralisateurs, est-ce qu'on n'en arrive pas forcément à regretter ?
Ton corps est ton corps, c'est vrai, mais c'est aussi une sorte d'interface avec le monde.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.
Bonsoir à tous,
J'ai relu le fil de ce post ce soir et je tenais à m'exprimer car je suis en désaccord avec une chose qui a été dite par plusieurs membres. En effet, j'ai lu à plusieurs reprises des phrases du genre : "c'est mon corps, j'en fait ce que je veux". Je tenais à apporter une petite précision par rapport à cela.
Notre corps n'appartient pas qu'à nous mais à l'ensemble du corps social. En effet, il existe un certains nombres de lois qui interdisent de vendre notre corps, de le louer ou encore de faire commerce avec ses organes. Il existe certains pays où l'on peut vendre un oeuil mais en France, ça n'est encore heureusement pas possible. Il est interdit de se mutiler aussi. Conséquement à mes brûlures, j'ai été menacé d'HDT. Lorsque je demandais aux psychiatres leur motivation, ils me disaient que c'était interdit de se mutiler et effectivement, on n'a pas le droit de se mutiler. Que l'on ne soit pas d'accord avec ça, c'est un fait mais on ne fait pas ce que l'on veut de notre corps. Il n'appartient pas qu'à nous. La meilleure preuve concrête de cette idée, bah c'est faire l'amour à quelqu'un. Faire l'amour à quelqu'un, ça n'est pas la simple rencontre de deux individualités, c'est une interaction, une interpénétration où les corps se mêlent. Et dans ces circonstances, votre corps n'appartient plus seulement qu'à vous mais à votre partenaire aussi. Votre corps ne concerne pas que vous.
Voili-voilou.
J'ai relu le fil de ce post ce soir et je tenais à m'exprimer car je suis en désaccord avec une chose qui a été dite par plusieurs membres. En effet, j'ai lu à plusieurs reprises des phrases du genre : "c'est mon corps, j'en fait ce que je veux". Je tenais à apporter une petite précision par rapport à cela.
Notre corps n'appartient pas qu'à nous mais à l'ensemble du corps social. En effet, il existe un certains nombres de lois qui interdisent de vendre notre corps, de le louer ou encore de faire commerce avec ses organes. Il existe certains pays où l'on peut vendre un oeuil mais en France, ça n'est encore heureusement pas possible. Il est interdit de se mutiler aussi. Conséquement à mes brûlures, j'ai été menacé d'HDT. Lorsque je demandais aux psychiatres leur motivation, ils me disaient que c'était interdit de se mutiler et effectivement, on n'a pas le droit de se mutiler. Que l'on ne soit pas d'accord avec ça, c'est un fait mais on ne fait pas ce que l'on veut de notre corps. Il n'appartient pas qu'à nous. La meilleure preuve concrête de cette idée, bah c'est faire l'amour à quelqu'un. Faire l'amour à quelqu'un, ça n'est pas la simple rencontre de deux individualités, c'est une interaction, une interpénétration où les corps se mêlent. Et dans ces circonstances, votre corps n'appartient plus seulement qu'à vous mais à votre partenaire aussi. Votre corps ne concerne pas que vous.
Voili-voilou.