Ecrire un témoignage
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Une revue pour psychothérapeutes a comme thème de son prochain N° : La souffrance. Je crois que la souffrance, tous ceux qui fréquentent ce site la connaissent. Si quelqu'un voulait écrire un témoignage d'une page ou même moins, je le proposerai pour être publié. Merci à ceux qui essayeront.
Le sujet est complexe. Et puis, trouver les idees, c'est plus simple que de les mettre en forme. Je ne sais pas encore si je tenterais quelque chose.
Pour ceux qui comptent essayer, si vous voulez, vous pouvez le mettre visible à tous qu'on en discute (si vous preferez pas, c'est pas un probleme).
Pour ceux qui comptent essayer, si vous voulez, vous pouvez le mettre visible à tous qu'on en discute (si vous preferez pas, c'est pas un probleme).

La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.
Merci à Val et Ysilne d'essayer.
Ce qui m'interroge ( un peu moins maintenant) c'est comment la douleur physique et la douleur psychique se retrouvent dans l'AM. L'une est subie, l'autre est volontaire...Et puis je pense que ce n'est pas pour n'importe quel malaise que l'on commence l'AM. Peut-être est-il possible de parler de cette souffrance qui ne trouve pas d'autre moyen d'être soulagée. Les aides de semblent pas faciles, ni de la famille quand elle essaye, ni des psy, ni des amis. Quelle est cette souffrance qui paraît si inatteignable ?
Enfin, je crois important que ce soit les personnes qui souffrent qui prennent parfois directement la parole et non leur psy. Tous les livres de témoignages sont d'un apport très important pour tous, car tout le monde est concerné.
Azza
Ce qui m'interroge ( un peu moins maintenant) c'est comment la douleur physique et la douleur psychique se retrouvent dans l'AM. L'une est subie, l'autre est volontaire...Et puis je pense que ce n'est pas pour n'importe quel malaise que l'on commence l'AM. Peut-être est-il possible de parler de cette souffrance qui ne trouve pas d'autre moyen d'être soulagée. Les aides de semblent pas faciles, ni de la famille quand elle essaye, ni des psy, ni des amis. Quelle est cette souffrance qui paraît si inatteignable ?
Enfin, je crois important que ce soit les personnes qui souffrent qui prennent parfois directement la parole et non leur psy. Tous les livres de témoignages sont d'un apport très important pour tous, car tout le monde est concerné.
Azza
- Laurent MB
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- Pandora
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C une bonne intention de proposer ça ici. Je pense que fut un temps j'aurai tenté de faire ce que tu demandes sur la souffrance, mais actuellement j'en suis tellement dégoûtée de cette souffrance sans fin que je ne m'en sens pas le courage.
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
- val
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Voila, j'ai écris quelque chose.. je ne sais pas si ça peut être considéré hors sujet ou si ça cadre bien avec...
Enfin je le met la...
Mon pseudo Internet est Valeithel et c?est sous cette identité que je souhaite apparaître.
J?ai commencé a avoir des problèmes d?AM il y a 10 mois, le 16 janvier 2005 pour être précise. A ce moment la, je n?aurais pas su expliquer pourquoi et comment j?en suis arrivée a avoir un tel geste. A ce moment la, les seuls ennuies que j?avais n?étaient qu?une grande fatigue, des conflits familiaux et de relatifs échecs scolaires. Rien qui n?aurait pu me faire glisser sur une telle pente. Et pourtant, c?est la que j?ai appris le sens du mot « souffrance », ou tout du moins qu?il a eu une signification aussi lourde de sens.
A partir de ce jour, tout s?est enchaîné à une vitesse affolante. L?AM est très vite devenu le centre de ma vie. Durant toute cette période, plus rien n?avait d?importance pour moi. Je ne vivais que pour l?AM, ne pensais qu?à ça, et ne vivais que par elle. Il n?y avait rien d?autre. Je l?ai caché à mes proches, pour ne pas qu?ils s?inquiètent mais surtout pour ne pas qu?ils me demandent « pourquoi fais-tu ça ? ». Car c?était une question auquel je n?avais pas la réponse. Avec l?AM, sont venus d?autres problèmes plus ou moins liés, qui n?avaient pour effet que de m?enfoncer plus. Insomnies, troubles du comportement alimentaire, épuisement, lassitude et surtout le vide.
Quoi qu?il ai pu m?arriver durant cette période, cela n?avait aucune importance ou presque. Chaque problème trouvait sa solution dans les cicatrices. Il n?y avait que ça pour m?obséder, m?empêcher de trouver le sommeil, la paix. C?était à la fois un geste tout a fait volontaire de ma part et une pulsion incontrôlable. Un rituel, une sorte d?habitude qui avec le temps était devenue réconfortante. Et surtout, elle justifiait le fait que j?aille mal. Je n?étais et ne suis toujours pas en mesure de savoir si ce que j?ai fait pouvait être considéré comme grave. J?ai perdu les notions de « gravité » par rapport à ces gestes. Pour moi, ça n?a jamais été quelque chose de normal, mais pas non plus un geste que je considérait comme facteur de troubles mentaux ou qui puisse mériter une attention particulière. Je n?étais jamais satisfaite de moi. Il m?en fallait toujours plus. Plus de privations, des plaies plus profondes, plus ouvertes à chaque fois. Ca n?était jamais assez pour justifier le mal qui me rongeait. Dans ces gestes, il y avait, je le crois maintenant, une justification. Certains évènements de ma vie m?ont marqué assez profondément et restent ancrés en moi. Et même si des années m?en séparent, j?en subis toujours certaines conséquences. Je n?ai jamais accepté la moindre faiblesse de ma part. Par mes actes et mes cicatrices, je prouvais aux autres, et surtout à moi même que je n?allais pas bien. C?était une trace tangible de ce qui se passait en moi, de ce que je subissais. C?était un moyen de me prouver que « ce n?était pas un jeu mais une réalité ». Cependant, j?estimais que ce n?était jamais assez, que c?était trop « bénin », pas assez marquant.
Je ne savais pas comment m?en sortir. Je n?en parlais pas autour de moi. J?ai justifié mes difficultés à marcher, conséquence parmi d?autres de mes blessures, par de nombreux prétextes. J?avais toujours une bonne excuse pour chacun de mes ennuies. Et pourtant, je ne vivais plus que pour me blesser. Il n?y avait plus que ça, et le reste autour de moi a disparut. Des que j?avais une minute de libre, je courrais me réfugier dans des toilettes, dans ma chambre, ma salle de bain? Et je me blessais. par besoin, par pulsion, parce que ce geste me rassurait, parce que c?était comme une drogue. Parce que j?obéissais toujours aux même rituels, parce que c?était la maîtrise de moi même sur mon corps. Je camouflais les cicatrices mais ne souhaitais pas qu?elles s?effacent. Quand certaines de mes plaies sont devenues graves et auraient mérité une hospitalisation, je ne m?en inquiétais pas beaucoup. Le simple fait de savoir que « j?aurais du avoir des points de sutures, que je méritais d?aller à l?hôpital pour ce que je faisais » me rassurais, et me faisais plaisir même. Et paradoxalement, j?en pleurais.
Parce qu?il restait un brin de conscience en moi, parce que j?entendais les gens autour de moi, quand on parlait d?AM qui disaient que ce n?était pas normal, je savais que c?était grave. Je ne savais plus discerner la gravité de mon acte et le fait qu?il soit bénin. Au bout de 2 mois, poussée par la fatigue, l?épuisement et les difficultés que je commençais à avoir pour cacher ma situation, j?ai essayé de commencer une thérapie, chez une psychothérapeute. Si j?y suis allée, c?était dans un but bien précis : Celui de me faire interner, celui d?avoir, de mériter des médicaments, des soins? Mais j?ai appris trop tard que seul les psychiatres peuvent en prescrire.
On peut voir dans ce mécanisme qu?est l?AM, un mécanisme de destruction. Mais pour le connaître, je peux dire que dans mon cas, il s?agissait d?un mécanisme de survie. L?idée du suicide m?a effleuré beaucoup de fois, en guise de solution finale, mais cette solution me désespérait. Et à la question que je me posais souvent « souhaites tu vivre ? », je répondais toujours intérieurement « oui ». Je m?enfonçais, je ne vivais que pour et à travers cette souffrance. Elle en était devenue à justifier mon existence. J?alternais entre devoir subir mes pulsions et être fière de ces traces.
Un matin, j?ai trouvé la volonté d?arrêter. Car je savais que quel que soit l?attachement et l?engrenage que je vivais à travers l?AM, cela pouvait finir par me tuer. Je savais aussi qu?une vie comme la mienne, n?en était pas une. Et un matin, j?ai réussi a trouver la volonté d?arrêter.
Maintenant, je vis toujours avec. J?ai des cicatrices profondes qu?aucune chirurgie ne pourra effacer. Et malgré cette volonté, il m?est déjà arrivé de recommencer, plus rarement, moins violemment, de me blesser. J?ai souvent des pulsions et je vis dans la peur d?y céder, de revivre cela. J?ai arrêté la psychothérapie de mon plein gré. Après plusieurs mois, j?ai réalisé que le médecin que je voyais n?était pas compétent dans mon cas et ne faisait que prendre son chèque à la fin de chaque séance. Je ne souhaite pas en recommencer une. Je ne me blesse plus régulièrement, mais cela me hante toujours. Tout comme les troubles alimentaires. Je suis souvent tentée de me laisser a nouveau glisser sur cette pente. J?en souffre toujours. J?en subis toujours les conséquences. Pendant certaines périodes, où je me sens à nouveau vide, je suis tentée comme jamais? Pour oublier mes peines, pour me remplir l?existence? Tout les jours j?y repense, tout les jours, je me souviens. Et tout les jours, j?ai peur de succomber à nouveau à tout cela.
Enfin je le met la...
Mon pseudo Internet est Valeithel et c?est sous cette identité que je souhaite apparaître.
J?ai commencé a avoir des problèmes d?AM il y a 10 mois, le 16 janvier 2005 pour être précise. A ce moment la, je n?aurais pas su expliquer pourquoi et comment j?en suis arrivée a avoir un tel geste. A ce moment la, les seuls ennuies que j?avais n?étaient qu?une grande fatigue, des conflits familiaux et de relatifs échecs scolaires. Rien qui n?aurait pu me faire glisser sur une telle pente. Et pourtant, c?est la que j?ai appris le sens du mot « souffrance », ou tout du moins qu?il a eu une signification aussi lourde de sens.
A partir de ce jour, tout s?est enchaîné à une vitesse affolante. L?AM est très vite devenu le centre de ma vie. Durant toute cette période, plus rien n?avait d?importance pour moi. Je ne vivais que pour l?AM, ne pensais qu?à ça, et ne vivais que par elle. Il n?y avait rien d?autre. Je l?ai caché à mes proches, pour ne pas qu?ils s?inquiètent mais surtout pour ne pas qu?ils me demandent « pourquoi fais-tu ça ? ». Car c?était une question auquel je n?avais pas la réponse. Avec l?AM, sont venus d?autres problèmes plus ou moins liés, qui n?avaient pour effet que de m?enfoncer plus. Insomnies, troubles du comportement alimentaire, épuisement, lassitude et surtout le vide.
Quoi qu?il ai pu m?arriver durant cette période, cela n?avait aucune importance ou presque. Chaque problème trouvait sa solution dans les cicatrices. Il n?y avait que ça pour m?obséder, m?empêcher de trouver le sommeil, la paix. C?était à la fois un geste tout a fait volontaire de ma part et une pulsion incontrôlable. Un rituel, une sorte d?habitude qui avec le temps était devenue réconfortante. Et surtout, elle justifiait le fait que j?aille mal. Je n?étais et ne suis toujours pas en mesure de savoir si ce que j?ai fait pouvait être considéré comme grave. J?ai perdu les notions de « gravité » par rapport à ces gestes. Pour moi, ça n?a jamais été quelque chose de normal, mais pas non plus un geste que je considérait comme facteur de troubles mentaux ou qui puisse mériter une attention particulière. Je n?étais jamais satisfaite de moi. Il m?en fallait toujours plus. Plus de privations, des plaies plus profondes, plus ouvertes à chaque fois. Ca n?était jamais assez pour justifier le mal qui me rongeait. Dans ces gestes, il y avait, je le crois maintenant, une justification. Certains évènements de ma vie m?ont marqué assez profondément et restent ancrés en moi. Et même si des années m?en séparent, j?en subis toujours certaines conséquences. Je n?ai jamais accepté la moindre faiblesse de ma part. Par mes actes et mes cicatrices, je prouvais aux autres, et surtout à moi même que je n?allais pas bien. C?était une trace tangible de ce qui se passait en moi, de ce que je subissais. C?était un moyen de me prouver que « ce n?était pas un jeu mais une réalité ». Cependant, j?estimais que ce n?était jamais assez, que c?était trop « bénin », pas assez marquant.
Je ne savais pas comment m?en sortir. Je n?en parlais pas autour de moi. J?ai justifié mes difficultés à marcher, conséquence parmi d?autres de mes blessures, par de nombreux prétextes. J?avais toujours une bonne excuse pour chacun de mes ennuies. Et pourtant, je ne vivais plus que pour me blesser. Il n?y avait plus que ça, et le reste autour de moi a disparut. Des que j?avais une minute de libre, je courrais me réfugier dans des toilettes, dans ma chambre, ma salle de bain? Et je me blessais. par besoin, par pulsion, parce que ce geste me rassurait, parce que c?était comme une drogue. Parce que j?obéissais toujours aux même rituels, parce que c?était la maîtrise de moi même sur mon corps. Je camouflais les cicatrices mais ne souhaitais pas qu?elles s?effacent. Quand certaines de mes plaies sont devenues graves et auraient mérité une hospitalisation, je ne m?en inquiétais pas beaucoup. Le simple fait de savoir que « j?aurais du avoir des points de sutures, que je méritais d?aller à l?hôpital pour ce que je faisais » me rassurais, et me faisais plaisir même. Et paradoxalement, j?en pleurais.
Parce qu?il restait un brin de conscience en moi, parce que j?entendais les gens autour de moi, quand on parlait d?AM qui disaient que ce n?était pas normal, je savais que c?était grave. Je ne savais plus discerner la gravité de mon acte et le fait qu?il soit bénin. Au bout de 2 mois, poussée par la fatigue, l?épuisement et les difficultés que je commençais à avoir pour cacher ma situation, j?ai essayé de commencer une thérapie, chez une psychothérapeute. Si j?y suis allée, c?était dans un but bien précis : Celui de me faire interner, celui d?avoir, de mériter des médicaments, des soins? Mais j?ai appris trop tard que seul les psychiatres peuvent en prescrire.
On peut voir dans ce mécanisme qu?est l?AM, un mécanisme de destruction. Mais pour le connaître, je peux dire que dans mon cas, il s?agissait d?un mécanisme de survie. L?idée du suicide m?a effleuré beaucoup de fois, en guise de solution finale, mais cette solution me désespérait. Et à la question que je me posais souvent « souhaites tu vivre ? », je répondais toujours intérieurement « oui ». Je m?enfonçais, je ne vivais que pour et à travers cette souffrance. Elle en était devenue à justifier mon existence. J?alternais entre devoir subir mes pulsions et être fière de ces traces.
Un matin, j?ai trouvé la volonté d?arrêter. Car je savais que quel que soit l?attachement et l?engrenage que je vivais à travers l?AM, cela pouvait finir par me tuer. Je savais aussi qu?une vie comme la mienne, n?en était pas une. Et un matin, j?ai réussi a trouver la volonté d?arrêter.
Maintenant, je vis toujours avec. J?ai des cicatrices profondes qu?aucune chirurgie ne pourra effacer. Et malgré cette volonté, il m?est déjà arrivé de recommencer, plus rarement, moins violemment, de me blesser. J?ai souvent des pulsions et je vis dans la peur d?y céder, de revivre cela. J?ai arrêté la psychothérapie de mon plein gré. Après plusieurs mois, j?ai réalisé que le médecin que je voyais n?était pas compétent dans mon cas et ne faisait que prendre son chèque à la fin de chaque séance. Je ne souhaite pas en recommencer une. Je ne me blesse plus régulièrement, mais cela me hante toujours. Tout comme les troubles alimentaires. Je suis souvent tentée de me laisser a nouveau glisser sur cette pente. J?en souffre toujours. J?en subis toujours les conséquences. Pendant certaines périodes, où je me sens à nouveau vide, je suis tentée comme jamais? Pour oublier mes peines, pour me remplir l?existence? Tout les jours j?y repense, tout les jours, je me souviens. Et tout les jours, j?ai peur de succomber à nouveau à tout cela.
les épreuves font de nous ce que nous sommes
Valeithel, ce que tu as écrit est très fort. Je te remercie. Je vais proposer sa publication au comité de lecture de la revue. Rien ne sera fait sans ton accord et, s'il est accepté, tu devras écrire ton accord par écrit. Bien sûr le pseudo est possible.
Ton texte parle de ta souffrance, si grave, sans nom, sans issue et de ton désir de vivre, présent malgré tout. Et je ne peux que m'étonner et me réjouir que tu sois sortie de cet enfer, même s'il est encore proche. J'espère qu'entre lui et toi, de l'amitié et de l'amour, des choses que tu aimes, vont faire un rempart...
Merci
Azza
Ton texte parle de ta souffrance, si grave, sans nom, sans issue et de ton désir de vivre, présent malgré tout. Et je ne peux que m'étonner et me réjouir que tu sois sortie de cet enfer, même s'il est encore proche. J'espère qu'entre lui et toi, de l'amitié et de l'amour, des choses que tu aimes, vont faire un rempart...
Merci
Azza
10 mois... C'est vraiment bien que tu aies pu t'en sortir si vite. Je te souhaite vraiment de ne pas rechuter.
Tu dis que chaque probleme trouvait sa solution dans les cicatrices, mais sont-ce vraiment les cicatrices qui t' "aidaient" ? Je les ais toujours vues comme une consequence genante. Pour moi, c'etait vraiment une souffrance qui en chassait une autre, plus penible.
Pour le reste, c'est tres bien ecrit et interressant sur plein de points.
Je considere aussi l'AM comme un moyen de survie, et si c'etait plus souvent vu ainsi, ce serait certainement mieux pris en charge, ou au moins les gens seraient plus respectueux et moins blessants.
Tu dis que chaque probleme trouvait sa solution dans les cicatrices, mais sont-ce vraiment les cicatrices qui t' "aidaient" ? Je les ais toujours vues comme une consequence genante. Pour moi, c'etait vraiment une souffrance qui en chassait une autre, plus penible.
Pour le reste, c'est tres bien ecrit et interressant sur plein de points.
Je considere aussi l'AM comme un moyen de survie, et si c'etait plus souvent vu ainsi, ce serait certainement mieux pris en charge, ou au moins les gens seraient plus respectueux et moins blessants.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.