Je voudrais hurler, je voudrais m'arracher toute la peau tellement je me sens sale, je voudrais me cogner la tête contre les murs pour ne plus avoir ses flashes qui reviennent tout le temps, je voudrais pleurer, laisser couler toutes ces larmes qui me noient de l'intérieur, mais je peux pas...alors je reste prostrée dans mon lit pendant des heures, incapable de bouger, incapable de vivre tout simplement...
Je veux m'abimer, abimer ce corps que je ne supporte plus, ce corps de femme que je n'accepte pas.... , ce corps qu'il a sali, qu'il a touché... je ne supporte plus le souvenir de ces mains qui passaient partout, j'ai envie de vomir, de vomir toute cette haine, tout ce dégout, toute cette honte....
je ne supporte plus qu'un homme me regarde, je veux me massacrer pour repousser les gens, je veux disparaitre, m'enfoncer sous terre....
j'ai tout laissé tomber, j'ai annulé mon rdv avec mon psy, j'avais pris rdv avec un autre, une femme, mais je suis sure que je n'irai pas, je ne prends plus mes antidépresseurs, je lache tout, je ne peux plus... je me hais, j'aurais jamais du naitre, je ne me supporte plus, je suis sale, c'est tout ...... je suis malade de douleur mais même ca je le cache, je dis que tout va bien, toujours, parce que je n'ai pas le droit d'aller mal.... c'était de ma faute, si tout le monde me le dit, s'il me le disait c'est bien qu'il y avait une raison... je suis nulle....
ATT AM hurler
On ne te dit pas ca, nous...
Tu as des raisons d'aller mal, et pourtant tu n'as fait aucune faute. Mais ne laisse pas tomber, lutte... Quel bien y a-t'il à ne pas prendre tes medicaments ? Pourquoi ?
Il t'a detruite en grande partie. Trouve les parties saines, et reconstruit les autres. Prouve-toi, prouve-leur, que tu es plus forte, que tu peux... Tu as deja fait tellement, à survivre, parler, ecrire... Ne t'arrete pas en si bon chemin...
Tu as des raisons d'aller mal, et pourtant tu n'as fait aucune faute. Mais ne laisse pas tomber, lutte... Quel bien y a-t'il à ne pas prendre tes medicaments ? Pourquoi ?
Il t'a detruite en grande partie. Trouve les parties saines, et reconstruit les autres. Prouve-toi, prouve-leur, que tu es plus forte, que tu peux... Tu as deja fait tellement, à survivre, parler, ecrire... Ne t'arrete pas en si bon chemin...

- KaJaGooGoo
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Ne lâche pas Hélène.
C'est douloureux, et insupportable ce qui t'arrive... Ce que tu ressens
Mais ça peut devenir acceptable avec le temps, et un jour tu pourras jeter un coup d'oeil en arrière, et voir le chemin parcouru depuis tout ce temps.
Voir toutes ces difficultés surmontées. Voir comme tu as vaincu ce passé.
On ne pourra pas le modifier. Travailler pour l'accepter, même si c'est horrible
Ne laisse pas s'effondrer ce que tu reconstruis petit à petit... Prends soin de toi.
Pensées...
C'est douloureux, et insupportable ce qui t'arrive... Ce que tu ressens

Mais ça peut devenir acceptable avec le temps, et un jour tu pourras jeter un coup d'oeil en arrière, et voir le chemin parcouru depuis tout ce temps.
Voir toutes ces difficultés surmontées. Voir comme tu as vaincu ce passé.
On ne pourra pas le modifier. Travailler pour l'accepter, même si c'est horrible

Ne laisse pas s'effondrer ce que tu reconstruis petit à petit... Prends soin de toi.
Pensées...
Leçon quotidienne de retenue : songer, ne fût-ce que la durée d'un éclair, qu'un jour on parlera de nos restes. [Emile Cioran]
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- Pandora
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Ne rentre pas dans ce système de pensées ! Tu as le droit de vivre comme tu le monde. Bien sûr que c dur de réapprivoiser un corps qu'on t'a volé, qu'on t'é arraché, mais ce corps c toi et toi tu as le droit de réapprendre à vivre. Doucement mais sûrement. Courage ! Bats toi. Ne t'acharne pas contre toi, tu ne referas pas le passé. Il est ce qu'il est et il faut que aies conscience que toi tu mérites de vivre, tu mérites de refaire connaissance avec ce corps qui te paraît sali, qui l'a été, mais qui aujourd'hui ne demande qu'une chose, survivre à tout ça.
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.