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Posté : ven. 11 avr. 2008, 01h17
par Eilis_Lupin
J'ai commencé à m'AM et à me couper après ma TS...J'ai commencé sur les avants-bras puis ça me plaisait plus, je ne ressentais pas assez de douleur et trop voyant, je voulais cacher mes cicatrices, alors je suis passé directement aux cuisses et puis aux jambes et depuis je reste sur ces zones...Une fois je me le suis fait à l'épaule (ça m'as pas plus).
Je ne me suis jamais brûlé et à vrai dire ça ne viendrait jamais à l'esprit, il n'y a que les coupures, douleurs et sang, au début c'était juste la douleur que je recherchais puis plus ça allait et plus je voulais que ça saigne...ça varie parfois plus la douleur et parfois plus le sang.
Les coups aussi j'ai/je pratique, quand je suis en colère/haine et profondèment triste ça évite un carnage...

Voila.
Posté : ven. 11 avr. 2008, 19h02
par J0
Oui je vois. Je pense que c'est possible aussi, ils ont ds sentiments omme nous. Mais je me renseignerais pour savoir, je trouve cette question intéréssante.
Posté : mar. 15 avr. 2008, 07h30
par olp
C’ets uen quetsion, que je me suis déjà posée aussi. Il me smeble d’ailleur sbn qu’il y a eu un post à ce sujet, non ? j’sais plus. Bref.
********ATT AM (évidemment)*********************
Alors, essayons d’être clair sans etre explicite. Ma méthode la plus utilisée, c’ets les coupures. De gravité variable d’une extreme à l’autre en fonction de l’endroit ou je me trouve, de l’impulsivité de mon acte ( si je reflechis un peu avant, souvent, les blessures sont moins étendues, ne serait-ce que parce que ma mère a peu à envier à la gestapo au niveau des fouilles corporelles), de mille petites choses extérieures, mais pas vraiment de mon état psychologique (ma pire blessure étant provoquée par une toute petite chose mais simplement mal maitrisée). Donc peu de lien à ce niveau.
La méthode en elle-meme, maintenant.pour moi, il s’agit du’ne douleur aigue, immédiate et finalement peu durable. Il y a aussi quelque chose de très symbolique, le sang versé, me fait toujours ressentir quelque chose comme d el’effarement, c’ets la preuve tangible que j’ai bien fait ca, l’interdit, j’ai bien touché à mon corps.c’ets aussi la méthoe, qui, les premières fois m’est venue le plus spontanément à l’esprit. Je l’ai gardée. les prmeières fois, je regardais les traces rouges des prmeières griffes sans arret, j’étais fascinée.Egalement, il s’agit d’une libération. Le but ets de libérer des sentiments de frustration surtout, des sentiments pas vraiment violents, plutot ceux qui rongent au jour le jour, alors audn tut ets trop, ca vient. Il n’y a pas très osuvent de la rage dans mes coupurze,s heureusment, peut-etre ! tout ça était déclenché par de la frustration, l’angoisse, aussi la haine de soi chronique qui me faisait prendre l’outil périodiquement, comme s’il s’agissait d’un devoir.il ya aussi le danger, je ne sais plus qui en avait parlé. La mort n’est jamais qu’à quelques millimètres.
Uen autre méthode que j’ai utilisée, mais beaucoup plus récemment, je dirai seulement au cours des six derniers mois a été les coups. La, les sentiments étaient beaucoup plus violents et expressement tournés contre moi. C’était de la rage, de la haine, quelque chose de corrosif.cette méthode, je n’ai jamais réussi à la banaliser, ca me fait toujours honte, je sais que je ne peux pas en parler, la symbolique pour ma famille ou ems amis serait trop forte. Les coups étaient quasiment toujours portés au visage devant mon miroir, souvent en me parlant à moi-même et le but était plus de me voir souffrir que la douleur réellement. L’anéantissement, on se sent moins que rien.. tout ca était bien compliqué à cacher et m’a attiré des soupcons d ema mère sur moi et mon am, des soupcons de mon titulaire sur mes parents. Je ne l’ai pas beaucoup utilisée, uen quinzaine de fois, peut-etre, mais toujours ca me rpenait des heures et me laissait épuisée, haineuse et honteuse. j’y repense pas trop souvent. On va donc arreter là.
Les brulures et leur coté solennel, aussi. Douleur aigue aussi, mais beaucoup plus durable, je voulais avoir très mal, juste ca, etre obsédée de douleur physique et ne plus penser. Mais souvent, entre la décision et le passage à l’acte, le temps était si long que je me calmais ou explosais, utilisais une autre forme d’am. Les cicatrices, aussi, m’ont découragée.
Morsures…comme Ysilne : un coté dégradant, peu de respect pour soi. Tout à fait pratique par le peu de marques, de sang. Mais après, cetet quetsion, toujours cetet impression d enetre qu’une bete sauvage, un sous humain, cette qustion « tas vu ou tes tombée ?? ».
Quant à l’endroit, sa significaion… le visage, évidmement en a une particulière. C’ets le lieu de moi le plus expressif, celui qui me represente pour les autres aussi. Il s’agit vraiment de porter atteinte à ce qui nous représente le plus, aussi peut-etre de briser l’image, la facade.violent, en tout cas. Pour les coupures, griffures, morsures c’a a été sans grande originalité les avants bras. Sur le dessus, bizarrement. Parce que c’étai le liue d emes prmeières coupures, immédiatement accessible, parce qu j’ia gardé l’habitude. L’ai changée sur la fin, c’ets quand emme vachement plus visible qu’à l’intérieur. Après : poignets, intérieur du bras. Deux fois sur la jambe, avec de straces epouvantables qui m’ont dissuadée de recommencer. Dont une fois six mois avant le vrai début de mon am. Uen fois sur l’épaule, toujours période avant am, paradoxalement. Quelque fois sur le bras, les mains, mais rarement. Pour le bras, et particulièrement le dessus, je dirais qu’il y avai peut-etre uen volonté de s emarquer ? je ne sais pas, mais après els premières coupure,s on ne peut plus ignorer les cicatrics, on imagine le smanches courtes…et on continue à cet endroit. Comme pour se dé-marquer, sans retour possible des autres ? l’an passé, j’ai toujours cacé mes cicatrices, entre mitaines et manches longues, mais malgré cela, la connaissance d emes cicatrices, si proche des autres et loin d eleur portée me pemrettait plus facilement de vivre, jme disais : j’suis pas comme eux.
Toujours beaucoup de douleur, toute facon.
(vous avez remarqué l’utilisation presqu’exclusive du passé ?? )
Posté : ven. 18 avr. 2008, 01h39
par La_belette
ATT AM
J'ai commencé vers 15 ans
Coupures sur l'intérieur des poignets, bras, cuisses, ventre, bas ventre un peu.
Puis arrêt pendant des années, maintenant j'ai 22 ans
et retour cette année ...
Sauf que ce ne sont plus des coupures, pour moi j'ai atteint une sorte de maturité que j'associe (personnellement) avec la brûlure et je ne me coupe plus, par contre maintenant je me frappe aussi (baffes, livres)
Pourquoi la brûlure ? Parce que je trouve cela beaucoup plus.. facile que la coupure (plus rapide, donc moins de douleur intense), que les dégâts sont plus importants avec moins d'efforts ... j'associe aussi cela avec l'idée d'être marquée au fer rouge, une sorte de châtiment, d'être un animal que l'on marque.
.
Posté : ven. 18 avr. 2008, 20h44
par Pandora
J'aimerais savoir pourquoi selon toi, tu devrais être marquée au fer rouge. Parce que tu te sens différente ? tu te sens coupable ? Pourquoi devrais-tu porter cette marque hautement symbolique ? On infligeait ça aux prisonniers, aux bagnards, aux traîtres. En quoi mérites-tu pareille punition ?
Posté : ven. 18 avr. 2008, 20h48
par La_belette
Merci pour ta réponse ! Elle m'éclaire beaucoup...
c'est vrai que je me sens différente, je me suis toujours sentie différente et exclue en général pendant la scolarité. J'avais peu de points commun avec les autres.
Et puis, certaines choses malheureuses me sont arrivées sur le plan sentimental, j'avais une part de responsabilité même si c'était la plus petite par rapport à celle de l'autre .. si tu vois ce que je veux dire ... !
Posté : ven. 18 avr. 2008, 20h55
par Pandora
Bon au moins j'aurais été utile !

J'ai répondu à ton post à l'instant, j'espère qu'il t'aidera un peu aussi. Tu sais, je crois que c'est important de prendre conscience de ces choses qui ont fait qu'il y a eu un déclencheur à un mal-être. Et je crois aussi que c'est courageux de ta part d'en parler.
Posté : jeu. 01 mai 2008, 23h55
par Selenite
J'arrive un peu en retard mais bon, tant pis !!
Que ce soit la zone du corps ou la méthode, les deux ont toujours eu beaucoup d'importance.
J'ai commencé par les jambes dans un soucis de "discretion". Je ne suis pas forcement très féminine, donc pas très adepte des jupes, et puis je n'habite pas à coté de la mer alors les jambes, c'était pour moi ce qui se cachait le plus facilement.
Je suis remontée ensuite sur les cuisses mais... non, ça me plaisait moins comme zone. J'ai testé quelques autres endroits, hanches, ventre, mais, non, c'était vraiment les jambes qui m'attiraient, j'y suis revenue.
Plus tard, quand mes parents ont appris, je suis passée aux bras. Par révolte peut-etre, puisque les infirmieres du lycée m'avaient dénoncée, je n'avais plus rien à cacher. Quelques blessures sur les bras, surtout pendant mes hospi, mais là encore j'ai renoncé, pour revenir aux jambes.
Mais finalement, pourquoi les jambes ? Est-ce vraiment simplement parce que c'était le plus simple à cacher ? Certainement oui, et puis j'ai un coté un peu maniaque, j'aime le rangement, l'ordre, meme sur mon corps. Grouper toutes les marques au meme endroit pour que ce soit mieux organisé. Et puis c'est une zone "facile d'accès".
Pour ce qui est des métodes, comme beaucoup je suis davantage adepte des coupures. J'ai cependant essayé plusieurs méthodes, et chacune représente pour moi un état d'esprit. La méthode employée sera différente selon si je suis en colère ou déprimée par exemple, ou si j'ai besoin de me sentir vivante. Elle sera différente dans ce que je vais en attendre, simple soulagement momentané, ponctuel, ou véritable prise de conscience de mon corps que je pourrais sentir vivre et souffrir à chaque instant pendant plusieurs jours.
Et puis à chaque méthode correspond également un aspect "marquage" différent, que ce soit une cicatrice bien nette et rectiligne de coupure ou autres, voire meme une méthode sans marque. Personnellement ça rentre également en compte dans certains cas ( quand ce n'est pas une blessure "pulsion" ) pour choisir la méthode, et également l'endroit du corps.
En fait, il y a une certaine organisation sur mon corps. La jambe gauche regroupe quasiment toutes les coupures, mais aucune autre méthode laissant une marque n'y a accès. Tout ce qui est méthode laissant des marques autres que rectilignes en sont donc exclues, et se retrouvent en différents groupes, avec une majorité sur la jambe droite. Le bras gauche n'a cependant droit à aucune marque, seul le droit y est autorisé. Tout est "prévu".
Posté : mer. 14 mai 2008, 18h43
par PtiteLulu
**** ATT AM *****
Pour ma part j'appelle ces moments "une crises"...
Tout simplement parce que celle-ci sont souvent déclenchées par un même sentiment (sensation de rejet le plus souvent) et qu'une fois que ce sentiment qui me foudroie me tombe dessus rien n'arrive a me calmer, je sombre dans un chagrin inconsolable, un "second" état, je tremble, je me sent très mal et surtout je suis obsédée par le besoin de m'AM.
Tant que je ne l'aurai pas fait la "crise" ne passera pas ou alors très difficilement, car bizarrement, une fois l'AM faite plus de larmes ne coulent (ou presque) et je me sent plus calme, soulagée, reposée quelques part, prête a repartir jusqu'à la prochaine crise.
Pour en revenir aux "emplacements", j'ai toujours fait cela sur mon bras gauche (a l'interrieur du bras)
1/ parce que c'est l'endroit qui me convenait le plus en cas de "crise" c'est là que je me "défoulais" le mieux
2/ Je suis resté ici car quitte a avoir des cicatrices autant ne pas en étaler partout, aujourd'hui dans la "masse" une tiers personnes serait incapable de dire de quand date tout cela, cicatrice d'il y a 10ans ou 10 jours?
3/ j'ai testé une fois ou deux a l'interrieur de la cuisse, afin d'agir a un endroit plus discret mais je ne serais l'expliquer, la bas j'avais mal physiquement et ça ne m'apportait aucun soulagement moral alors que sur mon bras en pleine "crise" je ne sent strictement rien!!!
Ce qui est relativement dangereux... dans ma période la plus forte, je m'AM plusieurs fois par jour et il m'en faillais toujours plus, résultat, même si mon but n'était pas un suicide j'aurai pu y arriver sans même m'en rendre compte ...
