Forum d'entraide sur l'automutilation

Mon coeur pleure...
il pleure les larmes de la jeunesse
il pleure les armes de détresse...

Mon coeur pleure..
le deuil de l'enfance,
m'emporte dans la démence.

Mon coeur pleure,
une pluie de sanglots
résonne dans mon caveau.

Mon coeur pleure
et saigne
la haine

Une pluie de sanglots
remplace les mots.

Mon coeur pleure
le sang de l'enfance
s'écoule en silence.

P****** d'angoisse qui revient.
J'ai essayé de m'occuper toute la journée, mais là, je la sens monter en moi la souffrance, l'angoisse, et la terreur.
Peur de déconner..
J'ai rien pu avaler de la journée.. à par des cafés...
Je ne sais plus où j'en suis...
C'est le flou...
Envie de prendre trop de médocs pour dormir et oublier..
Besoin de m'am, pour ne plus penser...

Le mal coule dans mes veines.. je n'en vaux pas la peine..
autodestruction, y'a que ça que je fais de bien...
personne pour m'aider....
et surtout pas appeler à l'aide.. (qu'est-ce que je suis c*****!)
pourquoi, pourquoi je n'arrive pas à dire ça ne va pas?
pourquoi, pourquoi toujours me détruire..?
je ne sais pas...
je ne sais plus...
J'en peux plus... la colère monte en moi, colère et haine de moi-même... je me déteste...
je n'en peux plus de moi...

De ce bordel dans ma tête...
de ce chaos dans ma vie...
de ce vide qui me rempli...
de ce trop plein que je n'arrive pas à évacuer..
de toute cette souffrance, de tout ce mal...

pourquoi moi?

Hier soir, avalé deux jours de ttt... pas malin..
mauvaise nuit...

am toujours..

désespoir grandissant..

n'en peux plus..

Sais-tu ce qui t'a poussé à prendre deux jours de traitement ? Ce que tu recherchais au travers de ce geste ?

J'avais envie de dormir, de ne plus penser... d'oublier à quel point je me sens mal...

en à tu parler aux infirmières? te crois tu capable de le faire? je ne sait pas comment t'encourager, garde espoir.

merci

y'a pas d'infirmières.. c'est le week end..
juste un cadre de garde...que je n'ose appeler...
Plus que la nuit à passer..
pour voir l'équipe demain...

je suis mal...

:s aïe...
tien bon, au moins cette nuit!!

merci....

impossible de trouver le sommeil..
am en force...
rien mangé de la journée..
marre de moi..
je ne me supporte plus...

ca va aller, essaye de rester calme, depas penser a de mauvaises choses. tien bon.

quatre heures de sommeil...
rdv avec le psycho à 17h30...
n'arrive pas à parler avec les inf...

Je comprends que ça soit dur et pas évident :/
Cependant, ne perds pas de vue que c'est aussi pour ça qu'elles sont là, t'aider à traverser les crises, t'épauler, t'entendre.
Tu dis ne pas savoir expliquer pourquoi tu te sens si mal... et j'ai envie de te répondre que c'est "normal", tu es prise dans un tel tourbillon de souffrance qu'il n'y a rien d'étonnant que tu ne saches plus d'où les coups pleuvent ni où trouver refuge. Tu n'es pas forcée d'expliquer, de mettre des mots. Tu peux essayer, mais si ça va pas, ça va pas. Juste dire que tu souffres, que tu dors pas, que tu as besoin qu'on t'aide.

J'espère que tu vas réussir à en parler avec ton psy Je pense beaucoup à toi.

c'etais ton 100eme message! ^.^
(cours se cacher) desoler du hors sujet.

tu n'a pas le temps de fair une sieste? tu ddoit etre crever avec si peut de someil. :s

ce soir : abattue.

Parlé avec mon inf référente en début d'aprèm... discours contradictoire par rapport au psycho que je viens de voir...
l'une me dit que je peux aussi bien ne rien faire... ne pas travailler... l'autre que je dois faire un formation, n'importe quoi... pourvu que ça me confronte au "monde"...


bref...
il m'a demander de ne pas refaire de "rayures" jusqu'au rdv de mercredi... ne sais pas si je vais tenir..

un peu perdue...
même beaucoup...

demain je vois la psychiatre... un peu peur...

Est-ce qu'un juste milieu serait possible : commencer une formation mais t'autoriser à changer d'avis après un temps défini (genre 1 ou 2 mois). Histoire de ne pas avoir trop de pression pour réussir, et de pouvoir arreter si vraiment c'est trop dur. Mais aussi laisser un délai pour ne pas arreter tout de suite sur une difficulté qui pourrait n'être que passagère.

Par expérience, je sais qu'on peut se croire incapable de travailler à tort.