Forum d'entraide sur l'automutilation

Wow 18/19

Par contre je comprend mal le "a permis de prédire le suicide réussi de 16 personnes sur 17"
Genre, ils savaient qu'ils allaient passer à l'acte, mais pour un soucis de validation du questionnaire il fallait attendre de voir si ils se loupaient pas ?

ce sont les mysteres de la sciences médicale...

16/20 gasp

vous avez de hauts resulatas peut etreprmanque d'objectivité.Quand on veut semettre bien au fond, on hésitepas a se sous-estimer quelque fois.

Mais si vous remarquez bien, certaines questions sont reformulées sous diverses formes, donc sica fait un point,ca en fait 4autres ^^.

Oui, c'est possible que ce soit par manque d'objectivité.
Et puis ça dépend aussi de l'humeur de la personne au moment où elle remplie le questionnaire je pense.

Personnellement je doute du fait qu'on puisse prédire le suicide de quelqu'un par de simples croix sur un bout de papier, le suicide étant le plus souvent un acte impulsif, mais par contre c'est très représentatif de l'état d'esprit de la personne qui répond au moment où elle le fait.

( En tout cas pour moi ça marche plutot bien je trouve. 5/20. Ou alors ça montre bien que je passe mon temps à me voiler la face et que je ne regarde jamais vraiment la réalité ... )

Selenite a écrit :le suicide étant le plus souvent un acte impulsif

euh...je ne crois pas non...c'est peut-etre juste une opinion, mais je crois que c'est majoritairement le contraire...plus certaine, mais pas daccord avec ca.

Never Alone With Myself a écrit :
Ysilne a écrit :Avant de faire une TS, une personne sur 3 en parle. Un monde a l'ecoute serait le bienvenu...
et les etudes quebcoises disent que 8 personnes sur 10 laissaient des signes evidents...

Oui, toutes les etudes montrent a peu pres ca. J'avait lu 70% je crois. Mais la differences, c'est que l'etude ici est pour les TS et chez les ados, pas les suicides "reussis" et dans l'ensemble de la population.

SU plus important dans la population agée. Dans les pays de l'OCDE, la fréquence des SU s'accroit avec l'âge mais l'age moyen au moment du décès par SU est en diminution. ( si quelqu'un a compris, qu'il mexplique mes notes ^^).

plus de SU avec l'age, mais aussi plus chez les jeunes, donc la moyenne baisse.

Et le suicide n'est pas souvent impulsif, puisque signalé.

4/20. youpi.

Haaaaaa je trouve plus LE document. Alors si quelqu'un le connait, à l'intérieur, l'auteur decrit les etapes qui mennent au suicide. A chaque étape, l'individu peut s'en tenir là et alors il quitte le cercle, ou passer à l'étape suivante qui le rapproche de plus en plus du suicide.

Je ne me rapelle plus que de la derniere étape qui s'appelle " l'oeil du cyclone".

Si quelqu'un vois de quoi je parle, et à le document, j'le reveux bien, parceque ca m'embete de l'avoir perdu >_< .

plus de SU avec l'age, mais aussi plus chez les jeunes, donc la moyenne baisse.

Merci

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Selenite a écrit:
le suicide étant le plus souvent un acte impulsif

euh...je ne crois pas non...

Ji d'accord avec Amélie. Rien que parceque pour une intox' medicamenteuse, il faut stocker, pour se pendre, il faut reflechir, pour se tirer une balle, il faut se procurer une arme...
Bon après, je parle peut etre pour moi, mais aucune de mes TS n'a été impulsive. J'ai au minimum reflechis 3 heures. au maximum, plusieurs mois, je dirais.
Après, je fais peut etre pas partie de la majorité.

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Je veux LE document ^^ !!! ( c'est embetant de ne s'appuyer sur aucune étude, aucun texte..)

Bonsoir,

Les deux organismes qui peuvent vous fournir de la doc concernant les suicides, c'est l'Institut National d'Etudes Démagraphiques (INED) et l'Institut National de la Santé Et de la Recherche Medicale (INSERM)

Les cinq phases qui mènent au suicide

Expliquées et analysées dans le livre des Drs Meunier et Tixier, ces phases, qui représentent pour l'adolescent des périodes de lutte contre la souffrance, peuvent apparaître après un incident banal (vexation, rejet, rupture...) appelé «accident initial», qui se produit à un moment précis de l'adolescence, celui de la métamorphose. La partie visible de l'iceberg peut alors paraître anodine aux yeux de l'entourage, mais chez des adolescents arrivés à ce moment clé de leur développement, où ils sont préoccupés par l'idée de la mort, cet événement prend une importance démesurée.

Cet accident initial déclenche tout d'abord la phase de l'imaginaire roi. Le jeune se referme sur lui-même et sur son monde intérieur pour échapper à sa douleur. Cette première phase est suivie d'une seconde, dite de lutte. L'ado peut faire des fugues, prendre des risques, abuser d'alcool ou de drogues. Puis, un troisième stade, appelé phase de renoncement, est caractérisé par l'adoption d'un comportement dépressif chez l'adolescent, qui souhaite mettre fin à sa souffrance, sans pour autant vouloir réellement se tuer. S'ensuit alors la phase du ressentiment, durant laquelle son abattement se transforme en agressivité. Il devient hautain et narquois, et c'est à cette étape qu'il décide de mourir.

Enfin, la phase du cyclone, la plus alarmante, conclut sa démarche de façon particulièrement insidieuse, puisque le jeune, désormais indifférent et froid, semble se réintégrer dans son environnement quotidien. Les adultes qui l'entourent peuvent alors penser que tout est rentré dans l'ordre. En général, peu de temps après, l'enfant passe à l'acte.

Trouvé, c'etait pas tout a fait ça, mais c'est ça quand même.

Oh Babsye je connais le texte ! Je vois duquel tu parles !!

Mais euh ... Ca va vachement t'aider ... Je sais pas ou je l'ai mis

bon texte

sauf que je dois être arrivé à la sixième phase vu que j'ai survécu à la cinquième
heu ... c'est quoi la sixième phase?

Revoir son jugement sur la vie et la mort..?

Je sais pas, tu ressentais comment tout ça après avoir essayé d'y mettre fin ?

Babsye a écrit : Ji d'accord avec Amélie. Rien que parceque pour une intox' medicamenteuse, il faut stocker, pour se pendre, il faut reflechir, pour se tirer une balle, il faut se procurer une arme...

Je suis d'accord pour le fait qu'on puisse prévoir à l'avance qu'on veuille mourir, mais on ne choisit pas exactement le jour et l'heure précise.
Je voulais dire impulsif dans le sens où meme si on veut se suicider, on ne se dit jamais, "demain, à 15h30, après avoir bu un café, je me suiciderais". L'envie de mourir est pour moi réfléchie, mais l'acte en lui-meme reste impulsif, du à la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

Enfin, je peux me tromper, mais c'est comme ça que je vois les choses pour moi.

Selenite a écrit : Je voulais dire impulsif dans le sens où meme si on veut se suicider, on ne se dit jamais, "demain, à 15h30, après avoir bu un café, je me suiciderais". L'envie de mourir est pour moi réfléchie, mais l'acte en lui-meme reste impulsif, du à la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

Je parle pour ma propre expérience, bien évidemment. Mais je me suis levée un matin (j'avais passé la soirée et une partie de la nuit aux urgences pour absorbtion de plusieurs plaquettes mais pas assez et je le savais très bien, je suis rentrée chez moi et j'ai noté sur mon carnet "je sais maintenant un peu comment ça se passe, suicide prévu pour demain" suivi d'une maldécition balancée contre le monde entier... bref...) je me suis levée un matin en sachant que je crevais le soir. J'ai fait bonne figure, j'ai ammassé des quantitiés de plaquettes (les parents de mon ex étaient tous les deux sous psychotropes donc entre les leurs et les miens, c'était ok), je suis allée chez Ikea l'aprem avec des copains, tranquilles...., on est rentré, on a squatté un peu la chambre, moi je picolais (comme d'hab, donc riend 'alarmant) et j'ai discuté, j'ai ri, mais je faisais de nombreux allers-retours entre la salle de bains et la chambre, salle de bain où à chaque fois je vidais trois/quatre plaquettes... Bon, ça a merdé, je suis tombée ds le coma trop vite...

Tout ça pour dire que j'ai passé la journée comme si de rien n'était alors que tout était prévu. La prise des cachets n'a rien eu d'impulsif.

Mes TS ont toutes été comme celle d'Oriane. La decision traine sur des semaines des mois, puis est prise le matin, pour le soir. Et tout cela, très serainement. Je dirais presque, raisonnablement.
Juste une exception, j'ai precipité tout ça la derniere fois ( à la clinique). Je vois même pas pourquoi. J'avais l'impression qu'il fallait que ca soit immédiat. J'ai attendu 3h. (mais mon noeud était fait depuis 1mois).

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Etude Inserm