Forum d'entraide sur l'automutilation

en quelle mesure l'exclusion, le sentiment d'exclusion vous touhce/ ets lié pour vous à l'am?

j'ai lu beaucoup d'allusions à cette sensation, j'voudrais savoir si ca avait déjà provoqué des blessures chez vous, comment vous y réagissez, ce qui vous donne cette sensation, comment vous le vivez, en fait?

(edit: quetsion un peu "seche"... pas très envie de donner mes reponses à ma quetsion maintenant, mais je mane personne et vraiment votre avis m'intéresse )

il suffit d'une discussion à voix basse dans un couloir au boulot entre des collègues, et la section paranoïa s'enclenche... l'impression d'être critiquée, jugée, visée...
quant au comment j'y réagis, soit avec un peu de chance en passant à autre chose parce que beaucoup de boulot, soit en ruminant et tout s'enchaîne...

Je crois que ceux que je hais le plus sont les gens qui se permettent de poser des questions sur l'état de mes bras alors que je leur réponds clairement que c'est personnel et que je préfère éviter d'en parler dans le cadre de mon travail. Nous sommes en hiver, on a donc la paix pour le moment.

Il y a principalement ceux qui me regardent mais je ne les vois même plus, parfois il m'arrive de soutenir un regard souvent féminin jusqu'au bout. Mais j'avoue, je joue avec ça, j'aime être regardée, je me fais un plaisir de m'habiller tout en noir, d'avoir les cheveux noirs, les lèvres rouge sang. Après avoir déversé ma haine sur ces regards pesants, celui critique et dur des femmes, celui bavants et désireux des hommes, j'ai décidé d'accepter ce que je provoquer moi-même finalement et j'ai appris à ne plus les voir, à m'en amuser, à les mépriser.

Mais je reste assez parano notamment face au sexe féminin. De grosses difficultés avec celui-là... Il est tellement plus facile de se mettre un homme dans la poche... Alors je prends mes distances depuis des années, ce qui explique que je n'ai pas d'amiEs.

J'ai tellement souffert de me sentir rejetée par ma famille, au lycée, dans ma ville natale puis par le monde entier que j'essaie désormais de m'assumer le plus possible, après tout : je les emmerde !

j'y réponds.
le sentiment d'exclusion ets pour moi quelque chose de très pesant. entendre parler de soi à la troisième personne du singulier, surprendre un regard complice, ne pas comprendre des conversations au milieux desquelles je suis, faute d'avoir suivi le train, pendant ces quelques mois ou je n'ai fait que tourner et couper, etre assise en boule sans que personne ne s'arrete, pleurer sans le moindre regard, ma moindre parole, répondre oui quand "non" se lit sur mon visage, que plus personne n'aielle au dela des mots, parfois juste entendre des eclats de rire, juste voir une conversation animée, juste senitr un mouvement de foule, de joie qui ne me soulève pas, ne pas partagre une émoption, tout en fait me fait me sentir exclue.
et à chaque fois, ou presque, ca finit..mal. bouffée par mon incapacité à trouver ma place, l'impression de ne pas en avoir,cette certitude de ne pas pouvoir etre aimée, et d ene pas l'être, cette paranoia constante, la peur de decevoir...
et quand, clairement, on me le dit, que je ne suis rien, quand on mle dit quon me meprise, que je suis meprisable, que jai raison de men vouloir, d eme punir, je saute à pieds joints, à moitié degoutée des autres, à moitié de moi, ca finit...sauvagement. tant qu'on ne m'aimera pas, je me hairais. et tant que je me hairais, on en m'aimeras pas
allez comprendre

je suis comme vous, j'ai souvent été exclu, car j'ai vécu très longtemsp renfermée sur moi même, du coup on me regarde souvent de travers, on dit souvent que je ne suis qu'une folle attardée et sa a même été jusqu'a plusieurs rumeurs qui couraient dans le collège.
récément j'ai même apris que soit disant que couchait avec mes deux amis (anthony et lucas^^)
bref, mais ce n'est pas grave.
J'ai toujour été assez différente des autres que se soit par ma magnièer de me fringuée (en l'ocuurence style baba cool tjr happy qui aide bien a cacher mon état d'âme) ou par ma façons de penser
je n'ai jamais trainée avec des filles sauf claudia masi cette époque est révolu.
Non c'est vrai que les filles m'ont toujours rejeter par ce que je n'ai jamais jouer a la barbie, ou même par ce que tout simplement je n'ai jamais eu de petit amis... mais se n'est pas grave, depuis l'enfance je suis habituée a vivre en solitaire et a l'école je ne traine qu'avec anthony et lucas.
Anthony est comme moi (gros souci donc AM) et lucas, c'est celui qui remonte le morale a la troupe).

Le regard des autres, j'ai appris a passer outre, sauf pour celui de mon père, et celui d'anthony.
Mon père et le seul parent qui me reste, quand a anthony, c'est je croit l'être le plus chère que j'ai même si il le sait, il s'amuse quand même avec mes sentiment, mais comme une aveugle je le suit quand même.
Donc si antho ne veux plus me parler ou ne veux plus me voir, je me sens tout de suite très mal et sans savoir pourquoi je pleure et en générale 5min après l'Am revien... que se soit en cours ou n'importe ou, je me cache l mieu possible, je pleure et avec n'importe quoi je m'attaque... pour la dernière fois c'était avec la tije de ma boucle d'oreille...

pour réagir à vos réponses (au lieu d eplaquer la mienne comme ca, sans un mot, comme je l'ai si bien fait...)

Mistinguette: et jamais, tu n'essaies de savoir ce qu'il s'ets dit, jamais tu n'essaies de confirmer ou d'infirmer tes doutes? c'ets quelque chose que j'ai appris depuis peu, sans que ca ne marche à tous les coups: j'ai une certaine tendance à ne croire personne quand on me dit que ce n'était pas contre moi...mais si ca peut t'éviter de te faire des idées encore plus monstreueses de la réalité...

Pandora: quelle agressivité! tu provoques pour finalement avoir une raison detre jugée, pour en etre maitre, responsable. et malgré ca, ca te pèse toujours, ces regards?
et pourquoi plus avec les filles?
par contre j'aime bien ton affirmation a la fin, et le plus important c'ets de s'assumer, selon moi, c'ets la suele manière d'avoir le minimum de confiance en soi necessaire justement pour ne plus etre exclu(e)...


Krystale : toi aussi, les filles...c'ets bizarre, j'voudrais qu'on m'explique en quoi elles sont infrequentables ou elles jugent plus vite? elles sont jalouses?
toi, les regards, le sentiment d'exclusion, la solitude ne te touchent que si tu e sprivée de la presence de deux personnes,les autres t'impoirtent peu, tu y es habituée...?
ca aussi, ca me smeble difficile: j'ai beau etre habituée, et ne RIEN avoir à foutre de certain(e)s de ceux qui me regardent de travers (souvent des filles, c'ets vrai), ca me fait à chaque fois mal, sans aucune raison... meme un passant dans la rue. ca ne vous arrive pas? de vous sentir exclu par une perosnne totalement inconnue, au point d'en venir à tout remettre en quetsion, vous degouter, et je passe le reste de l'enchainement logique...?

Et oui olp, les filles sont les créatures les plus cruelles de la planette, explication: une femme peux envinter des plan que même un homme ne comprendrait pas, elle savent quel est l'art utilisé pour magnier les sentiments et préfèrent vous détruire mentalement plutot que fisiquement simplement pour qu'on ne les oublies pas.
Les femmes sont plus souvent comères que les mec (donc elle lance toujours des rumeurs afin e vous briser), et excuser moi pour les mec, masi en générale, elles savent préparer une vangeance.Elle prévoiront tout dans les moindres détail et serons prette a tout...
Tu n'a jamasi vu déspérates houswives?
Regarde et tu véra que les femmes sont toujours assez tordu (y a aussi les mec, mais moin quand même) comme la vieille qui gardait les enfant de lynette et qui avait laissée sont maris dans le congélo, ou même gaby qui peux se faire un mec rie que pour du fric ou même pour blesser un autre mec, regarde autour de toi olp, les femmes sont souvent cruelles et malgrès les apparence, dénudées de coeur.

Voila pourquoi je ne m'entend pas très bien avec, elles m'ont toujour humiliée, rabaisée et détruite moralement si bien que la plupart du temps, si l'une d'entre elle me provoque dans la journée qui suit une bagarre éclatera... je ne sais pas pourquoi je suis si violente, mon psy disait que c'était par ce que m'a mère l'avait été avec moi, mais je refuse de le croire, je ne serais jamais comme cette pouriture lol

sinon, oui les regard des autres, a force j'y suis habituée, il faut juste savoir si ils ont déouvert mon secret et si ils comptent le dévoilés , si c'est non, je laisse courir si c'est oui, je le suplie de ne rien dire et si il refuse obstinément la claque part d'elle même

Pour te répondre J., j'avoue que je ne vois guère d'agressivité dans ma réponse... Peut-être que je m'y suis tellement habituée que je ne la vois plus. Les regards, j'essaie de m'en foutre. Mais comment te dire... ça revient un peu à notre discussion sur la manipulation. Pas plus tard que vendredi soir, je me suis mise dans un état que je n'avais pas connu depuis que je suis revenue dans la région. Hier soir, j'ai revu les mêmes personnes et personne, je dis bien personne ne s'est rendu compte de l'état dans lequel j'étais la veille. Pourquoi ? Parce que je suis tellement habituée à être bourrée et défoncée que eux aussi au final s'y sont habitués. Et finalement c'est un cercle incessant qui tourne et qui tourne et qui tourne. La réplique identique de mes "années Paris". Je suis à l'ouest, la soirée continue, je ne tiens plus debout, où est le problème ?!

Pourquoi plus avec les filles ? Je pense que la coupable n'est autre que ma mère. J'ai toujours été en conflit avec elle, donc je me suis bâtie une logique enfant à savoir sexe féminin = méfiance et auto-défense. Enfin j'ai du mal...

Et je crois aussi que le plus important est de s'assumer, ça dure depuis tellement longtemps que je préfère m'en foutre comme je me fous de moi, qu'ils aillent se faire foutre ceux que je dérange et moi que j'y aille aussi vu que je fais chier.

O. : euh, j'arrive pas à te dire ce qui me fait, precisement, quelle phrase, penser ca..mais...un peu uen manière d'attquer avant que les autres ne le fassent, tu vois...? c'ets comme ca que je le vois. les autres te rejettent : bien, tu les emmerde. et d'ailleurs ils ont raison, tu ne vaux rien (euh, je rpecise en relisant :(car oui je me relis, on dirait pas en voyant les fautes et pourtant c'ets vrai) c'ets loin detre mon avis, j'exprime plutot le tien comme je le vois...)
je ne comprend spas tes amis. enfin, tes amis, mettons ceux avec qui tu passes tes soirées. comment une telle indifférence? ce sont ceux qui t'netourent qui devraient réagir, si toi tu n'y arrives plus. je dis pas te porter, t'encourager, t'aider, jme fais pas d'illusions. mais t'engueuler, j'sais pas, ne pas toruver ca normal! ca l'est pas.
les regards, tu le sattires, mais personne ne voit plus derrière, du coup, personne ne voit plus autre chose que ca, d'autres possibilotés pour toi (moi ausis, je rejoins "le retour"), c'ets une arme à double tranchant et j'ai l'impression qu'elle joue surtout contre toi
comme toutes les armes, dans nos cas

pourquoi tu dis que tu fais chier? qui quoi?


etoile-du-soir : je connais pas cette serie. trouve ce jugement un peu rapide, un peu caricatural..bien que tentée de dire pareil. et que si t'as ete echaudée de nombreuse fois, enfant, deja, jveux bien comprendre cette haine... il y a de beaux salauds des deux cotés, à mon avis, meme si, je suis d'accord avec toi pour dire que les filles sont souvent plus pernicieuses fausses... en meme temps plus ensibles aussi, et unE amie qui te comprend et t'aime, saura plus deviner, à mon avis, de nouveau. encore faut-il tomber sur une fille qui ne simule pas, et la on est pas sortis.
lol le coup de la claque, j'ai jamais essayé...merci du conseil

Je comprends ta rélfexion alors je vais t'expliquer pourquoi tant d'indifférence.

Ce ne sont mes amis que par la force des choses. Ce sont les amis de Romain avant tout. Certains étaient de bons copains quand j'étais plus jeune, mais je suis partie 4ans à Paris, j'ai coupé les ponts avec quiconque que je connaissais d'avant, et je suis revenue métamorphosée. La jolie jeune fille excellente en cours est devenue sorcière emplie de rancoeur et de désespoir. Ils ignorent ce qu'il s'est passé et ne cherchent pas à le savoir, ils savent juste que je suis différente de celle qu'ils avaient connu. Un tel changement effraie alors ils ne disent rien. J'ai deux amis, Tophe et JL, eux ce sont MES amis, mais ils sont à Paris... Mais je confirme, j'attaque avant que l'on ne me blesse mais je m'attaque moi, pas eux. Ils ont rien demander après tout, je suis revenue comme un cheveu sur la soupe. Je ne laisse la possibilité à personne de m'approcher de trop près. Ceux qui ont forcé cette barrière, ils sont peu nombreux : 2. Romain, mon ami, et JL, mon meilleur ami. Et j'ai été sans pitié avec eux, j'ai été d'une horreur à hurler. Ce sont les deux seules personnes qui sont restées, qui m'ont affrontée, j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux.

Qui je fais chier ? La société, ma famille, mes amis, et MOI !

la société? mais c'ets mon rêven, d efaire chier la société! tu trouves qu'elle tourne si bien que ça, qu'elle engendre des perosnnes si soucieuses de sautres, critiques, lucides que ca toi? qu'elle vaut la pene qu'on fasse tout pour ne pas la déranger?
ta famille, tes amis : les gens que tu déranges, visiblement, décident de t'opposer l'indifférence et je ne suis pas sure que ce soit eux qui en souffetn le plus.
quant à toi...ca me semble le seul vrai problème, ne pas te supporter. et je n'ai pas de solution, si ce n'ets essayer

...(interruptions grrr)
de voir les choses positives..0.ce qui ne t'avance pas j'en conviens

et le sautres? ca tourne au dialogue, avec 250 incrits!! allez hop, debout la dedans!

Pour repondre à la question de depart, non, le rejet ne m'a jamais vraiment genée. Parce que de toute facon, je ne valais rien, donc je ne meritais pas une place au milieu des autres. Et puis je les detestais, alors je n'en voulais pas.
Par contre, si l'exclusion ne me posait pas tellement de probleme (un peu quand meme), c'est le jugement qui me gene, ce sont les medisances, les accusations, les critiques ouvertes ou non. Et la comparaison, surtout la comparaison. Etre "moins bien que". Ca, c'etait des blessures quasi-immediates, une angoisse insupportable.

Tu te détestais mais tu les détestais...c'ets une constante, ici pas dans le smêmes mots, certes, mais dans le même ordre d'idée...
et maintenant?

Bon encore une fois je n'ai pas eu le temps de tout lire... je me contente de rajouter mon témoignage...

Je sais que j'ai toujours été exclue, et j'ai toujours eu des dépendances affectives envers des gens et souvent à sens unique... mais sinon solitaire, le mouton noir du troupeau...
Je pense qu'il y a un lien avec l'AM... ou plutôt avec la sensation de non-existence qui en resulte. D'autre que moi on cette impression de n'exister qu'à travers quelqu'un ? Oulà... je m'écarte du sujet... enfin c'est une question que j'ai souvent voulu poser alors j'en profite...

...bon courage à vous tous ! bisou !