prise de tete

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cactus
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Enregistré le : lun. 26 juil. 2004, 13h57
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prise de tete

Message par cactus »

je reflechissais, et je me suis rendue compte que si j'étais vraiment tombée dans l'am il y a maintenant deux ans, j'avais toujours été dedans , depuis mes huit ans. A cet age là, je voulais mourir, et je ne les provoquais pas volontairement mais je ne faisais rien pour éviter toutes les blessures que je me faisais, c'était déjà un appel au secours, "regardez, j'ai mal, aidez moi".... sauf que personne n'a jamais pensé qu'il pouvait y avoir quelque chose de plus profond sous toutes ces fracture-entorses-brulures, je me faisais juste engueuler parce qu'on disait que j'etais maladroite....;
a douze ans j'ai commencé à me couper, puis je me suis arrêtée pendant deux ans et j'ai vraiment repris dans des proportions beaucoup plus importantes à quinze ans, où on s'est ENFIN rendu compte que peut etre il y avait quelque chose qui n'allait pas ..... après que j'ai passé trois jours à l'hopital......
alors inévitablement j'en veux à tout le monde, mes parents, mes instits, les médecins, qui n'ont jzamais rien voulu voir.... il a fallu que je plonge vraiment très bas pour qu quelqu'un voit que j'étais vraiment mal, quand on m'a récupérée il y a un an et demi deux ans, j'étais à la limite de sombrer dans la drogue pour avoir moins mal ....
ma question est donc, est ce que si quelqu'un avait ouvert les yeux plus tôt j'en serais arrivé à ce point, à de telles extrémités ? pour moi l'am au début c'était en + d'être un soulagement un appel au secours, une façon de die regardez ça va pas, ouvrez les yeux..... ça fait longtemps que je me la pose ......
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Pandora
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Enregistré le : mer. 26 mai 2004, 14h47
Localisation : Rhône-Alpes

Message par Pandora »

Lers enfants pleurent souvent lors d'un bobo plus par angoisse que par douleur. C'est aux parents de combler cette angoisse. Personnellement, j'ai été victime de maltraitance affective, càd que l'on a pas rassuré mes angoisses enfantines. Du coup, toutes ces angoisses sont encore présentes et ont pris des proportions inquiétantes en grandissant. Malheureusement, les adfultes en contact avec l'adolescent ne voient rien, soit parce qu'ils mettent tout sur le compte de l'adolescence, soit parce qu'ils ne font pas attention. Je me suis souvent dite que si cela s'était vu plus tôt, je ne serais pas allée aussi loin. Il est toujours plus facile de travailler avec un enfant qu'avec un adulte. L'enfant est plus maléable. Mais lorsque je lis certains psots, je me rends compte que lorsque la personne va chez un psy sous la contrainte des parents, pas un mot ne sort, la thérapie tourne en rond et les rdv sont mal vécus. Peut-être que la démarche personnelle est la plus efficace. Se rendre compte à un certain âge que l'on a besoin d'aide. Le passé ne se refait pas, cela ne sert à rien de regarder les échecs derrière soi, il faut au contraire s'en servir pour aller de l'avant. On ne t'a pas consolé, on n'a pas fait attention à toi ? Ne fais pas la même erreur avec toi-même.
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Azza
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Enregistré le : lun. 31 mai 2004, 16h10

Message par Azza »

je ressens de la tristesse quand j'entends qu'un appel à l'aide n'a pas été entendu. Et toi, tu n'a pas reçu l'attention, la protection dont tu avais besoin.
Je ne sais pas ce qui te faisait souffrir, je vois seulement qu'enfant, tu as besoin d'aide et que celà se marque par des "maladresses", des violences physiques, et que tu n'as pas l'air de savoir "dire" autrement que ça ne va pas. Il aurait sans doute été bon que quelqu'un cherche à comprendre, te protège, te demande de faire attention à toi parce que tu étais importante pour lui (ou elle).
Aujourd'hui les choses ont l'air plus compliquées, puisque que l'atteinte physique est plus volontaire qu'accidentelle (même si tu lui donnes un sens).
Mais celà ne semble pas provoquer plus d'attention. Qu'est-ce que tu veux vraiment ? Comment obtenir de l'attention, de l'amour, de l'aide ? Comment faire comprendre aux autres ( ta famille, et tous ceux qui t'aiment et/ou s'intéressent à toi) comment ils peuvent t'aider et ce qui t'enfonce... un peu comme une chartre du malade hospitalisé...
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