Forum d'entraide sur l'automutilation

Je viens de finir ce livre de Boris Cyrulnik, et je vous le conseille.

De nombreux passages m'ont interpelés, mais j'en note un seul ici :

Boris Cyrulnik a écrit :Qu'allez-vous faire de vos blessures ? Vous y soumettre et faire une carrière de victime qui donnera bonne conscience à ceux qui volent à votre secours ? Vous venger en exposant vos souffrance pour culpabiliser les agresseurs ou ceux qui ont refusé de vous aider ? Mettre votre tragédie au service d'une idéologie qui en fera un jeu de pouvoir ? Souffrir en cachette et faire de votre sourire un masque ? Ou renforcer la partie saine de votre personne afin de lutter contre la meurtrissure et devenir humain malgré tout ?

J'hésite un peu sur le juste milieu entre porter le masque et exposer... C'est vrai que l'un et l'autre sont mauvais. Toutes ces situations me semblent si vraies, vécues, et inadéquates, sauf la derniere...

Ces questions sont justes et censées, mais ne les connaissons-nous pas déjà ?

J'aurais tendance à dire que je sais tout ça mais, car il y a un "mais". Je sais tout ça, et pourtant, ça continue.

Alors que faire ?

Où s'arrête le "juste" ? Je voudrais le savoir, je voudrais qu'une fois, un écrivain cherche peut-être plus loin que ça, chercher plus loin que d'utiliser de simples questions pour avoir en retour un sursaut de dignité, car après tout, c ce qu'on attend, on attend un "oui, c vrai, je vais me reprendr eet fair emieux afin d'être intégré dans la société et de me sentir mieux", mais lorsque ce déclic ne vient pas, malgré des sermons et des sermons, des bilans psychiatriques sur bilans psychiatriques, qu'est-ce qu'on fait ??

Chacun a sa methode pour s'en sortir, il en explique qques unes mais probablement pas tous. En général, surinvestir un aspect de la vie pour oublier/contrebalancer le mauvais.