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Vos proches

Posté : mer. 11 août 2004, 18h07
par Azerty
Je voulais savoir,pour ceux dont les proches,la famille,l'entourage,est au courant,commen cela s'est passé et comment ils l'ont appris ?

Merci :)

Posté : mer. 11 août 2004, 19h03
par KaJaGooGoo
Je l'avais juste dit à mon cousin... On en a parlé un tout petit peu, il a trouvé ça assez grave d'en arriver là pour se calmer mais il est resté très compréhensif.

Il ne m'en parle jamais plus, et moi non plus. Je suppose que c'est trop génant pour nous 2.

Posté : mer. 11 août 2004, 20h54
par Ysilne
Compliqué dans mon cas...
Quand j'avais 16 ans, ma soeur a vu des cicatrices, j'ai bafouillé une explication, elle n'a pas compris ou rien dit. Par chance(?), il n'y avait rien de recent, donc j'imagine que c'etait moins alarmant.
Ensuite, j'ai soigneusement caché... A la fin de mes 17 ans, mon frere a vu une cicatrice, récente celle-la, mais lorsqu'il pose la question, ma soeur qui n'a pas vu et qui est présente croit que ce sont les anciennes qu'elle avait vu. Et donc empeche la discussion puisqu'elle dit que c'est ancien et parait savoir.
Ils l'ont tous vraiment su quelques jours apres... Apres une TS, l'infirmiere du lycee previent ma mere contre mon avis. Sans aucun tact, c'est le moins qu'on puisse dire. :? De là, toute la famille apprend pour les TS et mes problemes en général. L'AM n'a jamais vraiment été abordée dans une discussion, a part avec ma mere, donc ils savent plus ou moins... En tout cas, ca a été tres mal pris : beaucoup de souffrances, je ne pensais pas les faire pleurer ainsi, je ne voulais pas... J'imagine que s'il avait juste été question de leur parler d'AM moi-meme, dans d'autres circonstances, c'aurait été plus facile.
Ca remonte a longtemps... Je crois qu'ils ont pensé que j'ai arreté a ce moment. On n'en a pas reparlé. Ca fait 6 ans... J'y repense souvent, je regrette que ca se soit passé ainsi. :cry:

Posté : jeu. 12 août 2004, 16h40
par poupsy
moi la famille personne n'est au courant......mon copain oui et c'est pour lui que je tiens le coup car quand je lui ai dit....Il m' a dit que qaund je me faisais du mal je lui en faisait aussi.......on en a parlé...sa m'a fait tellement de bien...et je sais qu'il a compris et qu'il est la pour moi

Posté : dim. 15 août 2004, 22h40
par Pandora
Ma famille est au courant depuis la première fois si on peut dire. Ils m'ont demandé ce que j'vais sur les mains, je leur ai répondu que c'était un chat qui m'avait attaqué. La réponse ne valait rien, ce chat aurait été enragé pour s'acharner autant. Bref, cela a paru satisfaire tout le monde. Pendant des années, j'ai porté des mitaines pour couvrir mains et poignets. Puis après plusieurs tentatives pour leur en parler, grosse crise familiale, je leur crie la vérité, on me répond que mon problème c que je suis tarée, je pars de chez eux un mois après. On n'en reparle pas. Puis TS, puis autre TS, puis je lâche le morceau une autre fois, je ne cache plus mes bras et les cicatrices ne se ratent pas donc on met le sujet sur la table. Ils fuient le sujet, ne veulent pas torp en parler, ne comprennent pas. La plupart des gens autour de moi sont au courant de façon direct càd par moi, ou bien parce qu'ils n'ont pas le choix, ils voient, c tout.

Posté : lun. 16 août 2004, 09h46
par cactus
la premiere fois par l'infirmiere de mon lycee, qui leur a annoncé d'une facon qu'on pourrait appeler pas tres delicate ..... reaction?...: c rien, c'est l'adolescence, ça lui passera . sujet oublié . un mois plus tard : gfrosse crise d'am, plus ou moins ts, trois jours d'hopital, sujet remis sur la table mais toujours pas prise de conscience que je souffre. oui, je me coupe, mais je fais ca pour les embeter, ou parce que ca m'amuse . depuis , on en a jamais vraiment reparlé et ils en sont restes la.

Posté : lun. 16 août 2004, 13h12
par Pandora
Je crois que c'est très difficile pour des parents de relativiser nos gestes et de trouver les bonnes paroles, le bon comportement. Comment comprendre que sa propre chair à qui l'on a tant donné se fasse du mal de façon si cruelle ? Ce n'est pas évident. Ce n'est déjà pas évident pour des tierces personnes, on le sait bien, leur regard montre leur incomprehénsion, leurs préjugés. Alors lorsque cela touche des personnes de la famille c'est encore plus difficile, je pense. Beaucoup de sentiments viennent à la surface et il faut les gérer. Ils ont envie de nous aider, en même temps de se protéger d'une chose inconnue qui effraie plus que nous le pensons. Notre regard n'est pas objectif car on attend beaucoup d'eux, peut-être trop, je ne sais pas, et nous sommes habitués à nos blessures, nous n'avons pas un regard craintif, plus en tout cas. Les parents par leur silence font souffrir, on se sent reniés, pas acceptés comme on est, incompris, mais je crois qu'il ne faut pas perdre de vue que ce sont des êtres humains pas des surhommmes, avec leurs faiblesses, leurs craintes. Comment pourraient-ils comprendre lorsque nous-mêmes avons du mal à analyser nos gestes ? Ils n'ont que rarement la réaction attendue. Soit ils nous poussent chez des psys malgré nous, persuadés de faire le bon choix et on se sent oppressés. Soit ils passent tout sous silence et on se sent abandonnés à notre prorpe sort. Il faut être conscient que c'est un comportement extrême et violent, très brut, et qu'il est difficile de l'envisager encore plus à comprendre.

Alors question : y en a-t-il parmi vous qui ont eu une bonne réaction de la part de leurs parents ?

Posté : lun. 16 août 2004, 13h50
par KaJaGooGoo
En février, ils ont "réagi", mais pas par rapport à l'AM, toujours dissimulée... Disons que j'ai décidé de me casser du lycée tellement j'en pouvais plus le jour de mes 18 ans, et que mes profs ont cru que j'étais parti me mettre sous un train, bref ils avaient appelé chez moi...

Donc au retour, hum :?

"Je vais te prendre rdv chez qqun... C'est urgent" (en pleurant)

J'avais peur de passer pour un hypocondriaque ou je sais pas quoi en le demandant moi même.
Donc j'étais content qu'ils "réagissent".
Mais en fait ça s'est super mal passé avec le psy, par contre le généraliste m'a beaucoup aidé, on a engagé un dialogue et il a vraiment été super... Et il m'a donné de quoi dormir, ce qui a clairement aidé mon état à s'améliorer, vu que je faisais des crises d'angoisse assez violentes et j'étais dans un état physique lamentable à cause du manque de sommeil.

Cette réaction ne m'a pas "oppressé"... Je me rends compte que j'attendais un peu ça au fond.
Par contre ça s'est très mal passé chez moi, on essayait de me forcer à parler et moi je restais muet, et ma mère pleurait beaucoup, alors je me sentais encore responsable de ça, mon père en rajoutant une couche pour me dire que tout ça c'était ma faute...

Mais je ne regrette pas que les choses se soient passées, même si "violemment" de cette façon...
Après tout, ça va bcp mieux aujourd'hui, en grande partie grâce à ça :)

Posté : lun. 16 août 2004, 21h19
par Pandora
Pour une fois que nous avons un exemple de réaction parentale qui a porté ses fruits ! C une chance, même si cela s'est passé assez durement, tu es conscient aujourd'hui que cela t'a beaucoup aidé et c chouette, ça fait plaisir à lire. Tu sais désormais que tu peux compter sur eux.

Posté : mar. 17 août 2004, 06h54
par Never Alone With Myself
de moi-meme jen ai premierement parler a un personne que je fais enormement confiance, qui est travailleuse de milieu que jai connu il y a plus de quatre ans. personne de grande ecoute et qui a toujours de bons conseils, elle est restée fidele a ses habitudes. ca ma donner un certain support, malgré tout (parce que on habitait loin deja rendu a ce moment la, donc cetait par e-mail). elle ma bien sur conseiller den parler avec un des miliers dintervenant que javais deja a lecole ou jetais (javais alors un psychiatre, un psychologue, un ts, une psychoeduc et le conseiller en orientation mais lui a pas rapport..:p), mais jai pas été capable de le faire. jai demenager un peu apres. puis un jour jetais en visite chez une amie a ma mere, avec qui je mentendais bien (dailleurs maintenant cest plus mon amie a moi qua ma mere, meme que jhabite avec elle pour lété, avec toute sa famille ;)) a vu mes marques sur les bras. ma demander, jai eu du mal a expliquer, mais jai fini par le faire, et meme si encore aujourdhui (ca fait 2 ans de ca) elle ne comprend pas ce geste, elle ma souvent ecouter. ce qui aide beaucoup. a lepoque, elle mavait presque forcée de ladmettre a ma psychiatre. mais avec ma psy comme tel, on en a parler que tres peu. elle savait trop bien que ce netias quun consequence de autre chose. pas necessaire de parler de l'Am comme tel, ni de quand ou quoi comment ca se produit. elle me connaissait trop bien pour ca. ca marrangeait, donc.

coté famille, je sias pas si mon pere sait pour mes coupures (ca a commencer quand je netais plus chez lui, et la raison de ce pourquoi je sia pas, cest quil etait venu pour une rencontre quand jetais interné a lhopital, mais je sais pas ce quils lui ont dit exactement). il a vu souvent mes poings en sang apres avoir frapper des murs pendants de longs moments, mais na jamais rien dit. ma mere, quand elle a su, puisquelle est infirmiere, ma proposer un scapel. ma demander un jour si ca faisait du bien, car elle essaierait peut-etre...je crois que cette reaction ma fait mal, provenant de sa part. car ca été long avant de lui admettre, et encore la, ca sest fait indirectement. mais on nen parle pas, de toute facon on a un relation tres politically correct (je ne vis plus chez mes parents)

les gesn autours de moi, les gens dans ma classe, au boulot, ben ceux qui me connaisse assez en fait, savent. s'ils demandent, je reponds, cest tout. je me dis qu'ainsi, ca sensibilise les gens. pas pour moi, non, mais pour dautre, quils rencontreront apres moi, peut-etre. ca choque, ca provoque lincomprehesion, souvent, mais les gens plus pres de moi, cest les gens qui ont osé mapprocher, donc généralement ils digerent vite le coup, et cest pas de ca quils se souveinnent de moi. il y a juste les enfants que je reponds: accident de travail. je crois quenvers eux, cest plus logique de dire ca. a 3 ans, on comprend pas...ni a 10, dailleurs.

bon...apres avoir vu ce post des miliers de fois, je viens de me decider dy repondre...pardon pour la longueur...

:shock: Amélie :shock:

Posté : mer. 18 août 2004, 19h58
par Ysilne
Apres une nouvelle discussion... Non, ils n'ont pas su. Je pensais que l'AM et les TS et tout le reste faisait un gros bloc, et donc le fait qu'ils sachent pour l'un impliquait la connaissance du reste. Erreur. :?
Certains membres de la famille savent puisque je parle parfois des sites sur l'AM, mais je ne sais pas quand ils en ont pris conscience, meme pas qui le sait. :?

Posté : mar. 24 août 2004, 20h43
par suldrun
Je peux dire que j'ai de la chance que mes parents aient plutot bien réagi...
quand j'ai recommencé a m'AM, je suis allee voir mon generaliste (mais sans lui dire que je m'am, juste que j'allais pas bien) qui me conseille un psychologue. Bien, j'y vais, une fois, deux fois. Pis je me rends compte que j'ai besoin de medicaments, que je passait mon temps a pleurer toute seule en m'enfermant dans les chiotes, ds fois aussi je m'y coupais... Je retourne chez le generaliste et cette fois je lui parle de l'am, depuis quand et la freauence des coupures. Et la il me trouve un rdv super rapidement avec une psychiatre, mais je devais y aller avec ma mere. Soit. elle me prend a part, je lui raconte ma vie, elle me dit que l'hopital serait la meilleure solution, elle appelle ma me, lui raconte tout ce que e lui ai dit :evil: (et le secret professionnel ? g t véner, majeure et vaccinee la suldrun) bref, enfin elle prend rdv et me met sur liste d'attente a ste anne (paris). Je rentre chez moi. Crise familiale. J'essaie de convaincre mes parents que l'HP c'estpas necessaire, ils me croient. Le prbleme c'est que c'etait les vacances, et qd j'ai repris les cours... ca a empiré, et c'est moi ki ai pris la decision, pour l'HP, j'ai du attendre pas mal de temps avant d'y aller, j'ai pas passé mes concours et j'ai loupé pas mal de cours...
J'en suis sortie, heureusement (yavait que des vieux de 70 ans !!)

La rentree, ca me fout les boules, j'ai peur de recommencer (la je tiens mon record, ca fait un mois et demi que je me suis rien fait...)

Enfin au final ca c'est pas si mal passé qd mes proches l'ont appris, et c'est sur que ca a ete un poids en moins pour moi :?

Posté : jeu. 20 janv. 2005, 09h00
par val
chez moi personne ne sais rien.. Il faut dire que ce n'ets pas très vieux.. Mais n'ayant pazs réfléchi a l'emplacemebnt de blessures, elles peuvent se voir assez facilement...

Personne dans mon entourage n'est au courant.. Et j(ai peur qu'ils le soit. D'ailleursje vais gzlerer pour pouvoir aller sur ce site a l'abri du regard de ma soeur :?

Posté : jeu. 20 janv. 2005, 15h26
par Pandora
C un secret qui devient vite lourd à porter... :?

Posté : jeu. 20 janv. 2005, 16h46
par Azerty
D'accord avec Pandora ...

Tu devrais en parler ... avant que cela s'empire.
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