Forum d'entraide sur l'automutilation

Bonjour,

Voilà ma question.

ATT SX

J'ai toujours aimé me donner des fessées. Puis les images sado maso m'excitent. J'ai donc décidé de pratiquer le SM soft. J'ai testé hier avec un ami qui aime dominer: allongée sur ses genoux, il m'a fessée, m'a traitée de chienne, m'a faitt dire que j'étais une chienne soumise. J'ai divers "instrus"[modéré]....j'ai adoré les fessées qu'il m'a mise, adorée les coups de [modéré].
J'ai lu que l'AM n'est pas liée à un jeu sexuel, le hic, c'est que depuis une semaine que j'ai ma [modéré], j'adore me fouetter le matin au quotidien, je ne peux pas le faire trop fort parcde que dans une semaine je vois ma mère et je ne veux pas qu'elle voit les bleus (c'est pour ça que j'en reste aux fesses). Mais en achetant ma [modéré] dans la voiture, j'ai eu envie de me donner des coups, ce que j'ai fait, et la sensation a été extraordinaire: une vraie drogue! Donc le matin, quelques coups de [modéré] pour la forme et aussi quelques coups sur les fesses de [modéré]. J'aime ça, en même temps ça m'excite, m'apaise.
Est ce du masochisme, de l'AM?
J'ai un passé assez lourd, avec pas mal de souffrance.
Aujourd'hui, je suis contente d'avoir mes bleus sur les fesses mais déçue de ne pas avoir plus mal, et je vais me redonner quelques coups de [modéré], histoire de voir mes fesses rougir puisque je ne peux pas revoir mon ami avant fin août, et ça va me manquer.
Je ne me fais pas saigner, mais j'aime sentir les coups de la [modéré].
Help!

Un psy te repondrait plus sûrement que moi, mais non, c'est pas de l'AM.
Si j'ai bien compris, tu fais ca parce que tu aimes ca : pas parce que tu cherche a te calmer d'un sentiment violent. Tu reste maitre de tes actes, ca te gene pas si quelqu'un d'autre le fait, et tu eviteras si possible d'en garder des sequelles (cicatrices, ...).
Si tu as un passé lourd, tu peux envisager une thérapie.
Par contre, les coups que tu t'infliges, et les humilations, ca me semble etre du masochisme : c'est pas "dans la norme", mais ce n'est pas non plus un symptome d'une souffrance psy, non ?

Si tu lis les deux articles sur wikipedia, "masochisme" et "automutilation", je pense que tu te reconnaitra bien plus dans le premier (en meme temps, c'est moi qui écrit une partie du deuxieme et je precise toujours que quand c'est fait dans un but sexuel c'est pas de l'AM).

Je suis d'accord avec Ysilne, ça ressemble plus a du masochisme qu'a de l'am.

Merci pour vos réponses.
Je me doutais un peu que c'était plutôt du masochisme, mais je n'en étais pas sûre à 100%.
La question: est- ce "normal", j'ai envie de continuer mes délires soft maso. Dois je consulter puisque je prends mon pied comme ça? Jusqu'où est - ce normal?
Merci!

la normalité ne se defini pas.

c'Est ma réponse la plus simple.

deux réalités existent: les hommes et les femmes de ce monde doivent trouver des points d'entente communs.

pour batir et reussir une relation.

se satisfaire, tout ca, c'est le monde des adultes consentants.

le reste ne concerne personne.

c'est ta conscience avec celle du monde.

Je pense que si tu cherches des réponses à tes questions, le mieux est d'en parler à un thérapeute. Car cela semble tout de même te poser un problème, malgré le plaisir que tu en tires. Et je crois que cela vaudrait peut-être le coup de creuser un peu tout ça.

Si je peux me permettre...

je viens d'arriver, et ne me suis même pas encore présenter, mais ce post que j'ai découvert en parcourant les posts qui m'interpellaient sur ce forum nouveau pour moi... m'a donner envie de répondre...

le masochisme est très différent de l'automutilation ca c'est clair.

cela dit...

j'ai commencé par ce genre de jeu sexuels... et je me souviens que j'aimait avoir mal, que cela me donnait du plaisir (surement du au endorphine libérer par la douleur), et que j'aimais voir les marques le lendemain, comme une preuve que j'avais souffert... et voir ma peau marquée, me faisait réaliser que finallement c'était la mienne et que je l'aimais plus ainsi marquée...

pour moi, ce genre de comportement, est le pas possible avant l'auto mutilation. on se dégage des responsabilités, car c'est un autre qui nous fait mal... les humiliations qui nous excitent se révèlerons quelque chose de bien plus profond après... l'image du gouffre de la si peu haute estime de soi que l'on a déjà pas...

il y a quelques jours je me suis couper pour la première fois, et j'ai recommencer le lendemain.
la première fois, j'ai été fasciné par cette petite douleur, et par se sang qui coule... et parce que j'avais le controle et le pouvoir de me faire cela moi même. je me suis endormie apaiser et... heureuse.
le lendemain, lorsque j'ai vu les marques, je les ai détesté, les ai caché immédiatement par de vêtement, et si j'étais curieuse de vérifier la cicatrisation... je n'osais pour autant pas regarder ce que je m'étais moi même fait, cela me donnait envie de vomir.
ca ne m'a pas empêcher de recommencer le soir d'après, et ce matin, j'admire mes traces, j'ai peur que d'auters les découvrent, cela me terrifie mais moi, je les adore... tout comme lorsque l'on parle de mes tendances maso...

le masochisme, même si ce n'est pas de l'automutilation, n'est pas anodin, pour moi, j'irai peut être jusqu'à dire que c'est de "l'automutilation, non assumée", car on fait en sorte que d'autre nous fasse ce qu'on ne peux se faire soi même, mais l'esprit qui accompagne ce genre de comportement, n'est pas très loin de celui de l'auto mutilé....

en tous les cas, je parle pour moi... une maso depuis plusieurs année, une auto mutilée depuis deux jours, mais qui a du mal à résister à ne pas continuer, et qui ne sait aps trop ce qui lui arrive...

j'espère que mon message aura pu t'aider...

Bienvenue Chelsea

La limite peut etre mince entre l'automutilation et le masochisme. Theoriquement, on ne parle d'automutilation que quand on se fait mal soi meme, mais je n'ai jamais ete 100% d'accord avec ca; ce qui compte le plus pour moi, c'est l'intention.

Si l'intention est le plaisir, c'est clairement du masochisme. si l'intention est de se faire reelement mal, de se punir, ou de se detruire, c'est clairement de l'automutilation. Entre les deux... c'est plus complique.

Ce qui compte c'est de savoir pourquoi tu le fais. Un autre point important est le controle de ca. A mon sens le masochisme n'est pas maladif si il est controle. Si tu perds le controle par contre, alors ca devient maladif et dangereux, de meme que l'alcoolisme est maladif meme si boire un coup ne l'est pas.
As-tu vraiment le controle?

D'apres ce que tu decris, c'est un peu ambigue entre l'AM et le masochisme, mais je pense que tu pourrais de toute facon trouver un peu d'aide sur ce forum (de toute facon on accepte tout le monde ). Le masochisme, le vrai medicalement parlant, est de toute facon base sur la douleur plus que sur le plaisir, et donc est proche de l'AM.

Dans les deux cas de toute facon, un professionnel pourrait t'aider tu sais.

arf, la comparaison avec l'alcool est pour moi difficile, car je suis un tantinet alcoolique...

ensuite, est ce que j'ai le controle, et bien tout me dicte que non... j'ai le controle de la profondeur de la coupure, du sang qui coule, de la longueur de la trace et de sa cicatrisation ou non... mais ai je le controle ? puisse que je le fais je dira : non, sinon, je ne le feria surement pas.

ce qui est ambigue dans le masochisme et l'automutilation c'est que... l'automutilation et là pour se faire mal, et le masochisme pour se faire plaisir... mais je crois que dans les deux cas, "la douleur provoque le plaisir...", que l'on cherche l'un ou l'autre ne premier, selon le cas dans lequel on se place...

en tous les cas, pour moi, je me suis auto mutilé depuis mes 12 ans (brulure [modéré]) même si cela a prit sens comme tel à partir du moment ou je me suis couper, il y a deux jours... mais le masochisme, je le concois comme cette chose qui était là avant, mais qui a prit place dans un contexte sexuel, et me déresponsabilisant de ma tendance a aimer me faire souffrir (car c'est quoi d'autre que de se mettre en position de laisser l'autre se faire souffrir...). mais cela fiat bien avant que je me mutilais, et je crois que c'es quelque chose de profond qui n'est pas pret de s'arreter...

mais attention : qui dit masochise, dit tout de même "tendance auto destructrices"... et ca, déjà en soi, c'es sérieux, dans ce cas, il ne vaut mieux pas attendre de tomber plus bas...

Je me permets une petite intervention, quand tu dis

mais je crois que dans les deux cas, "la douleur provoque le plaisir..."

Ce n'est pas une vérité qui s'applique à tous les cas. Je n'ai jamais cherché de plaisir dans mes blessures, je n'en ai jamais tiré non plus, endorphine ou non. Elles ont sans doute dans une certaine mesure endormi la douleur (si ce n'est purement blocage mental de ma part), mais jamais apporté la moindre notion de plaisir dans mon AM. Je ne crois pas être un cas isolé sur ce point.

je me suis mal exprimée, mais, je ne vois pas comment le dire autrement... tanpis...

en tous les cas, je parlais de ce que je pensais d'après mon expérience, et donc... sans attribuer mes paroles à tout le monde. désolée.