ces derniers temps (depuis environ trois-quatre mois) ca allait mieux, je dormais presque normalement et je ne faisais plus de cauchemars qui me bouleversaient comme avant.....
mais cette nuit, ça a recommencé.... j'ai peu dormi et le temps où j'ai dormi j'ai revécu les tortures que me faisaient subir mon grand pere sous forme de cauchemars, je me suis réveillée en larmes , je tremblais de partout, je n'osais plus bouger, j'étais a nouveau la petite fille d'il y a preesque dix ans, seule, terrorisée .... j'avais réussi à vaincre ma peur de la nuit, mais là c'est revenu, je n'ai plus osé me rendormir alors j'ai lutté contre le sommeil, puis je me suis levée..... j'ai peur, peur que ça recommence, peur de ne plius dormir à nouveau et de revivre l'enfer que j'ai vécu ces deux dernières années, c'étais ingérable, je ne dormais pas la nuit, j'arrivais en cours épuisée alors je dormais au lycée...... c'est bientot la rentrée, j'ai envie, mais en même temps ça me fait peur : j'ai peur de m'effondrer comme je me suis effondrée en 2nde et en 1°, de passer à nouveau des heures dans le couloirs à pleurer, seule, toujours seule..... je voulais mourir toute seule dans un coin du couloir , je pleurais tellement que je ne sais même pas comment j'avais encore des larmes à la fin et ça durait parfois la journée entière et j'étais seule, face à ma détresse, face à moi-meme..... trop dur d'être toujours seule.... mais trop dur aussi d'aller vers les autres...peur d'être seule, peur des autres...paradoxal, invivable .....
cauchemars + peur de la rentrée + solitude
- Pandora
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- Enregistré le : mer. 26 mai 2004, 14h47
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Je connais cette angoisse de la nuit, lorsque j'avais ton âge, je faisais cauchemars sur cauchemars, ignobles, dégoûtants, angoissants, tout ce que je ne voulais plus voir ressurgissait les nuits. Alors j'ai arrêté de dormir, je restais dans mon lit morte de peur, j'éteignais la lumière puis la rallumait en sursaut en croyant entendre des respirations au-dessus de moi, je me levais toute la nuit vérifier si tout était fermé à clé, si personne n'était sous le lit, dans le placard. Je tombais de fatigue sur les coups de 4h du matin et m'endormais en me disant que dans deux heures je me levais, que la nuit était passée et que le jour arrivait bientôt, que je n'vaais plus rien à craindre. Je dormais par moments. En cours, j'étais à la ramasse, je déprimais, je pleurais pour un rien en me réfugiant dans les recoins des couloirs. je croiasais d'autres élèves, j'étais dans un autre monde, un monde peuplé de cauchemar, un monde que je ne partageais avec personne. Un monde que eprsonne ne mérite de connaître. Courage, Hélène. Bats-toi. Toujours.
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.