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Posté : jeu. 28 mai 2009, 12h16
par Effy
Je me rappelle du semblant de diagnostic que m’avait donné le psychologue le plus compétant que je voyais à l’époque :

« Vous êtes une personne qui n’arrivera jamais à voir le véritable bonheur.
Vous vous plaisez dans votre détresse, dans votre malheur.
Et, votre quête artificielle du bonheur n’est au final qu’une recherche de la perpétuelle souffrance. »

A quelques mots près il affirmait que j’étais masochiste !

Posté : jeu. 28 mai 2009, 12h49
par dessinemoiunsoleil

Posté : jeu. 28 mai 2009, 14h04
par Effy
Les débuts sont difficiles c’est tout à fait normal.

Il faut prendre le temps de se familiariser avec son thérapeute.
Et puis parfois, il arrive aussi qu’on ne tombe pas sur le bon.
Il faut trouver une personne qui applique une méthode qui nous plaise.
Il faut que l’on se sente en confiance sinon ça ne marchera pas.
Mais bien évidemment, tu ne peux pas te fixer après un premier rendez-vous.

Attends un peu de voir ce que les prochaines consultations peuvent donner.
Mais c’est sûr que les débuts ne sont pas du tout évidents !

Posté : jeu. 28 mai 2009, 14h19
par Lious
C'est certain qu'il ne faut pas se fier au premier rendez vous !

Je me rappelle que j'étais sortie en pleurant du cabinet, tellement ma psy m'avait blessée.
Maintenant, ça fait quelques mois, donc ça va mieux et je lui fais (plus ou moins) confiance ;)

Posté : lun. 01 juin 2009, 21h16
par Effy
Moi je me rappelle que je n’aimais pas du tout la façon de faire de ma première psychologue.

Elle me laissait parler pendant des minutes et des minutes qui m’apparaissaient comme interminables. Elle acquiesçait parfois, me faisait quelques signes du regard, mais je faisais perpétuellement de long monologue qui ne me rassuraient pas du tout.

Après, comme je viens de le dire il s’agit peut-être aussi d’un problème de méthode ?!

Posté : lun. 01 juin 2009, 23h07
par dessinemoiunsoleil

Posté : mar. 02 juin 2009, 10h28
par Lious
dessinemoiunsoleil a écrit : et à la fin, quand j'avais bien galéré, elle m'a dit que ce lieu n'etait pas le plus adapté et pourquoi est-ce que vous n'avez pas recherché un thérapeuthe en libéral.....ggrrrrr.....
:shock:
Ah oui, quand même...

Avec la mienne, ce n'est pas du tout pareil : c'est comme une discussion. Ca a ses avantages et ses inconvénients :
D'un côté j'ai vraiment l'impression d'être écoutée.
De l'autre, elle dit parfois des choses que je prends mal, et ne me laisse pas toujours dire tout ce que je voudrais.

Posté : mar. 02 juin 2009, 22h29
par dessinemoiunsoleil

Posté : mer. 03 juin 2009, 13h43
par Lious
Je pense pas qu'elle t'aiguillera. Ou alors, tu pourrais lui en parler...
L'avantage de parler seule, c'est que tu peux décharger tout ce que tu veux. Mais bon, c'est un peu dans le vide quoi. Tu devrais lui en faire part, je crois.

Je la vois une fois par semaine.
Mais elle commence à m'énerver : ça doit faire un mois que je dois faire le TAT et elle passe son temps à repousser la date :(

Posté : dim. 14 juin 2009, 00h06
par KaJaGooGoo
Je n'ai jamais eu de diagnostic.

Pour moi, ce sont des étiquettes un peu dangereuses. Enfin, à double-tranchant.

Pendant une période, je voulais savoir si j'avais un problème et lequel c'était, pour mieux le combattre. Mais d'un autre côté, savoir qu'on est dépressif ou autre, je pense que ça aurait pu me plomber aussi.

"Bonjour, je m'appelle X et je suis (insérer ici un diagnostic)", c'est vraiment un mauvais plan, je pense. Parce que relier directement son identité au problème, c'est un peu se réduire à ça. Et s'empêcher quelque part d'envisager autre chose. Enfin je le vois comme ça, pour ma part, alors pour la reprise de mes consultations, c'est moi-même qui ait demandé à ce qu'on ne me diagnostique rien. Je me fiche de savoir, je veux juste faire ce qu'il faut pour aller mieux, et en l'occurrence, parler m'aidait.

Après, sans diagnostic, je ne pense pas nier avoir des problèmes et me voiler la face, je sais que j'ai un sommeil chaotique, suis d'un tempérament relativement (pour ne pas dire "trèèèès") anxieux, et suis plutôt instable / inconstant dans mes humeurs. Sans diagnostic à la clef, les trucs qu'on m'a prescrits à droite et à gauche peuvent faire office de pièces à conviction, si je venais à en douter...

Re: Diagnostic ?

Posté : dim. 09 août 2009, 22h53
par Lilith
Je n ais pas de diagnostic (pour ne jamais avoir consulté ^^) Mais je pense (enfin j en suis sur) etre en depression et en meme temps skyso car il m arrive souvent de me parler a moi meme et de m ecrir en prenant le nom de Lilith et en repondant sous mon vrai nom !! c est bizar a dire (et certainement a lire aussi ;) )!!

Re: Diagnostic ?

Posté : lun. 10 août 2009, 19h49
par olp
J'ai mis non.
On m'a donné des indices, on m'a parlé de dépression, mais un peu à la légère, sans poser de vrais diagnostics.

Evidemment, l'appellation la plus courante a été "crise d'adolescence" mais je pense pas que ce soit un trouble reconnu. :roll:

Un médecin, l'an passé, a la visite medicale obligatoire de ma fac, m'a dit que j'avais probablement un trouble anxieux quelconque, sur la base d'un petit questionnaire. Ce qui m'explique certes les phobies, les crises de panique et une angoisse diffuse, mais surement pas l'am, les difficultés à exprimer aux autres mes désirs et émotions et tous les trucs bizarres.

l'an prochain, je crois qu'une des bonnes resolutions sera de tirer ca au clair, essayer de traiter les phobies (tout mon été se passe sans manger ni boire dehors, ouvrir la fenetre, rentrer dans une boulangerie, me baigner dans une piscine, etc... sans compter le reste.), comprendre pourquoi jai tout le temps peur quand je suis seule, pourquoi je me sens traquée, et le reste aussi, ces pulsions d'am qui me quittent pas, par exemple.

j'vous tiendrai au coruant :p

Re: Diagnostic ?

Posté : jeu. 18 févr. 2010, 20h01
par sushi
Ze n'ai jamais été diagnostiquée, car je n'ai jamais consulté :-P

C'est pas toujours évident les diagnostics, certains voudraient absolument en avoir, d'autres pas. :?

En fait, sans vouloir défendre les professionnels qui n'ont pas pris la peine de vous faire part de leur diagnostic... Je bosse moi-même dans la santé, et je suis habilitée à poser certains diagnostics, même si (heureusement), c'est pas du tout les mêmes enjeux que ce dont il est question ici :roll: 8) A ce titre, mon "expérience" n'est peut-être pas du tout comparable à la situation dans laquelle se trouvent les différents psys auxquels vous avez eu affaire, je me rends pas forcément bien compte, mais... J'ai juste envie de raconter ma vie, voilà :mrgreen: :hourra: !
J'avoue donc que dans certains cas, j'avais moi-même tendance à considérer le diagnostic comme étant plutôt secondaire, et à ne pas forcément en faire part spontanément, sauf si on me le demandait (c'est pas non plus un secret !) ou si ça pouvait aider à obtenir la mise en place de certaines aides... Tout simplement parce que je considère que je traite un patient, avec ses symptômes, et non pas sa "maladie". Ca rejoint un peu ce que disait KaJaGooGoo : parfois, ça sert juste à mettre des étiquettes, ou à se monter le bourrichon pour rien, par exemple notamment quand les gens ont la sage idée de faire des recherches sur internet et de lire les pires choses ! Rien de mieux pour paniquer !! (bon, parfois, la panique est justifiée, mais bon…) Ca peut aussi fermer des portes.
Bref, j'ai quand même plus ou moins changé d'avis, depuis : un jour, un autre professionnel a posé le diagnostic pour un de mes patients. Evidemment, ça n'a pas été une surprise pour moi, je le savais déjà... En revanche, pour la famille et l'entourage du patient :shock: ... THE révélation :shock: !! Je n'avais pas du tout réalisé à quel point un simple petit mot pouvait changer les choses. Ca a été le déclic : "il va falloir faire ci, et ça, et untel s'est proposé de..." J'ai été à la fois dépitée de constater qu'il leur fallait ce mot-là pour se bouger enfin les fesses (quand une personne a des difficultés, je trouve ça tout simplement stupide d'attendre un diagnostic pour se dire "tiens, on pourrait p'têt l'aider ?") et réellement choquée d’avoir « dissimulé » cette information, sans le faire exprès. Pourquoi je n’en avais jamais parlé moi-même ? J’ai pas trouvé de réponses à cette question et j’ai vraiment eu envie de me foutre des baffes pendant très longtemps :| :triste: Enfin... « C’est en faisant des erreurs qu’on apprend », dit-on :roll: ! Je sais pas… En fait, un diagnostic, ça veut pas toujours dire grand chose pour moi : je traite ce qui va pas, et au fond, qu'importe de savoir comment se nomme le mal ? Si y'a besoin, je travaille, je stimule, c'est tout. Un diagnostic ne me sert pas à grand-chose en lui-même si à côté y’a pas d’explications : comment ça se manifeste, quand, pourquoi ? Ce sont ces détails qui vont m’aider à aider, pas les jolis mots savants.
Enfin, ça, c’est le côté « professionnel de santé » qui parle. Le côté « patient potentiel » a fini par comprendre qu’en fait ça peut être carrément angoissant de ne pas pouvoir nommer ce qu’on a… Comme dirait Dumbledore : ne pas nommer, c’est entretenir la peur :mrgreen: (peu ou prou) Et puis, je ne sais plus qui a dit que ça déculpabilisait : c’est vrai, et je n’y avais jamais pensé. J’essaie de faire attention maintenant, de repérer ceux qui veulent un mot précis sur leurs troubles, ceux qui n’en veulent pas. C’est pas évident ! Et puis ma communication est loin d’être au top, mais là, c’est un autre problème. :roll:

Quoi qu'il en soit, diagnostic ou pas diagnostic, expliquer aux gens ce qui se passe, ça me paraît fondamental.

Bon… Où je voulais en venir finalement ? Je sais plus… Ah oui, je voulais juste parler de moi :Muhaha: Maintenant que j'ai écrit, je me demande si je vais pas tout effacer, parce que ma profession n'est pas "psy" et que c'est + ça qui nous intéresse, ici. Mais je me dis que c'est bête d'avoir écrit tout ça pour rien. :?

Après trois minutes d'intense réflexion devant mon pc... Balayons les complexes :| ^^'

Re: Diagnostic ?

Posté : jeu. 18 févr. 2010, 20h23
par Amy
Je suis suivis par un psy et j'ai des symptômes de dépression mais je n'ai pas encore été diagnostiquée comme tel.

Re: Diagnostic ?

Posté : lun. 22 févr. 2010, 18h15
par miaouille
Je ne pense pas avoir été diagnostiqué pourtant il me semble avoir suggéré à l'être, je demanderai au prochain rendez-vous, enfin mon médecin traitant m'a qualifier de borderline, mais pas de dépressive.