Forum d'entraide sur l'automutilation

Je suis passée par ici il y a quelques années, j'ai du y poster deux fois en tout, mais ça reste pour moi le meilleur forum d'entraide, mieux que ce forum qui ressemblait beaucoup à une secte...

Cela faisait énormément de mois que j'avais arrêté, mmh il y avait eu quelques petites coupures très légères deux ou trois fois.
Mais hier ce fut bizarre, accablé par mes sensations habituelles que j'avais pourtant réussi à neutraliser, je ne pu m'empêcher de sortir une lame que j'avais gardé... Par précaution, si jamais j'en avais de nouveau envie (vous parlez d'une volonté d'arrêter), j'ai essayé d'en discuter par sms et msn, mais ils s'en fichaient.

ATT AM

Alors bon, j'ai repris cette lame et j'ai coupé, puis j'ai appuyé et j'ai de nouveau coupé, raah je voulais plus large, sur le reste de mon corps autre que mon avant bras gauche, ça ne faisait plus d'effet, plus rien.
J'ai repris la lame j'ai appuyé de toutes mes forces en allant à l'encontre de ma volonté de trancher sur l'artère et j'ai fait glissé ma lame sur ma peau.

Une belle et large entaille... Mais... Le sang a à peine coulé... Ca m'a rendu malheureuse, triste, je me suis dit "non je suis déjà morte? à l'intérieur? Non..."
Et j'ai fondu en sanglots. Peut-être suis-je en anémie ou en manque de plaquettes. quelques bulles de sang sont apparues au moins 10 secondes après alors que d'habitude ça prend beaucoup moins de temps, ensuite une goute apparaissait toutes les 15 secondes, dès qu'elle coulait je revoyais la crevasse.

Je me sens si vide...

Bonjour miaouille.

C'est une bonne chose d'avoir essayé d'en parler avant de te blesser. Quel dommage que personne n'a su t'ecouter...
Tu penses que l'envie va revenir, ou c'etait juste une exception ?
Tu parles de "neutraliser tes sensations", je comprends pas trop... Se forcer à ne plus ressentir ? Ne pas preter d'attention à ce que tu ressens ?

"ne plus ressentir", je ne dirai pas ça, c'était plutôt, les ignorer, quelque chose dans le genre, les contre balancer. Me dire "je ne suis pas là pour leur faire confiance."

J'ai recommencé d'une autre manière, je m'arrache les poils pubiens un a un avec la main, ou la pince épilé quand ils sont trop courts, la douleur reste un bon moment.

J'ai retrouvé du stilnox au fond du bocal où il y a mes medocs et j'aimais cette défonce, la sensation d'être capable de tout. Mon cerveau s'est habitué à ce somnifère, au début ça faisait des hallucinations mais maintenant ça fait comme de l'alcool, comme quand je bois du saké.
A cause de cette inhibition j'allais voir ma mère toutes les nuits pour lui dire que je voulais mourir et finalement j'ai fini en psychiatrie pour quelques jours à peine. Les psys ont décidés de m'interner à domicile, je leur ai fait croire que je continuais de prendre l'atarax pour dormir et que je luttais. Parce que je savais qu'ils allaient me represcrire du stilnox...

Plus que pour être vraiment défoncé, c'est juste que ça améliore mon imagination que j'ai toujours avant de dormir, ça la rend... plus agréable, plus inaccessible, je sais pas trop. J'hallucine dans ma tête plus naturellement avec ça...