Sondage
Pareil, un peu de tout... J'ai mis "c'est passable", quand meme.
En fait, je m'y suis habituée. Elles ne me gènent pas, normalement. Je sais quand meme que je devrais continuer à expliquer parfois, et j'ai un peu honte de me dire qu'il faudra en parler à mes enfants. En meme temps, ca m'enerve de devoir reexpliquer à tous les medecins et autres personnels medical que je croise parce qu'il est presque impossible de choisir de quel coté faire les prises de sang, tension, pouls, etc.
Pourtant, j'ai pas envie de les effacer. Je n'en suis pas fière, mais c'est une trace de mon passé, et ca compte beaucoup pour moi. Je ne veux pas oublier, faire comme si rien ne s'etait passé.
En fait, je m'y suis habituée. Elles ne me gènent pas, normalement. Je sais quand meme que je devrais continuer à expliquer parfois, et j'ai un peu honte de me dire qu'il faudra en parler à mes enfants. En meme temps, ca m'enerve de devoir reexpliquer à tous les medecins et autres personnels medical que je croise parce qu'il est presque impossible de choisir de quel coté faire les prises de sang, tension, pouls, etc.
Pourtant, j'ai pas envie de les effacer. Je n'en suis pas fière, mais c'est une trace de mon passé, et ca compte beaucoup pour moi. Je ne veux pas oublier, faire comme si rien ne s'etait passé.
J'ai commencé par les admirer. Je les cachais car personne ne savait, mais je les aimais !!
Et puis, quand mes amis ont su, j'en ai eu honte. Manches longues permanantes par honte de ce que je m'étais fait, j'ai même eu une période où je les ai détesté.
Puis, je les ai accepté. Elles étaient Moi, mon passé, mon histoire, ce que j'étais. J'étais parfois genée dans certaines situations mais bon ...
Aujourd'hui, je les accepte mais je suis plûtot dans l'indifférence. Assez souvent je n'y pense meme pas. J'évite juste de montrer mes jambes pour ne pas choquer mais je vais à la piscine quand même. Les manches courtes sont fréquentes, quand il fait chaud je ne me demande plus si j'ose ou pas. En stage je suis en blouse à manches courtes et pas une seule fois je n'ai pensé à ce qu'on pourrait en penser.
M'enfin, les choses changent parfois quand je me refais une nouvelle blessure, mais je reviens vite à l'indifférence.
Et puis, quand mes amis ont su, j'en ai eu honte. Manches longues permanantes par honte de ce que je m'étais fait, j'ai même eu une période où je les ai détesté.
Puis, je les ai accepté. Elles étaient Moi, mon passé, mon histoire, ce que j'étais. J'étais parfois genée dans certaines situations mais bon ...
Aujourd'hui, je les accepte mais je suis plûtot dans l'indifférence. Assez souvent je n'y pense meme pas. J'évite juste de montrer mes jambes pour ne pas choquer mais je vais à la piscine quand même. Les manches courtes sont fréquentes, quand il fait chaud je ne me demande plus si j'ose ou pas. En stage je suis en blouse à manches courtes et pas une seule fois je n'ai pensé à ce qu'on pourrait en penser.
M'enfin, les choses changent parfois quand je me refais une nouvelle blessure, mais je reviens vite à l'indifférence.
"On aimerait tout oublier souvent
Et partir comme ça sans raison
Et tout laisser le pire le bon "
Et partir comme ça sans raison
Et tout laisser le pire le bon "
- olp
- Ancien modérateur
- Messages : 2171
- Enregistré le : mar. 31 oct. 2006, 21h05
- Localisation : Belgique
Relative indifférence.
mais par exemple, vu que jai changé de ville, j'ai de nouvelles connaissances, amis, peut-etre. et je redoute un peu le moement ou il va falloir expliquer...
mais par exemple, vu que jai changé de ville, j'ai de nouvelles connaissances, amis, peut-etre. et je redoute un peu le moement ou il va falloir expliquer...
"O douleur! ô douleur! le Temps mange la vie
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
-
- Messages : 11
- Enregistré le : jeu. 19 févr. 2009, 00h33
Durant l'AM, je les regarde et ca m'apaise, je suis un peu fière quelquepart, d'avoir fait qqch de fort pour arriver à l'état que je voulais. Mais après, les traces qui restent j'en ai honte. Ca m'étonne de voir que certains assument. J'arrive pas à imaginer être "une fille avec des ciatrices", que ca puisse se voir (que ca m'enlaidissent en plus...). Ca reste qqch qu'il faut cacher à tt prix, j'ai l'impresssion que si ca se voit, j'aurais l'air d'un débris...
- KaJaGooGoo
- Messages : 270
- Enregistré le : mer. 09 juin 2004, 20h47
- Contact :
Je suis passé par un peu tout. Acceptation, aujourd'hui. Et je préfère ça aux regrets, à la fixation malsaine. L'indifférence, je crois pas... C'était pas une période de rien, dans ma vie. Je m'y suis construit, aussi, de manière bancale souvent, mais ça n'a pas été anodin, à mon échelle.
Leçon quotidienne de retenue : songer, ne fût-ce que la durée d'un éclair, qu'un jour on parlera de nos restes. [Emile Cioran]
Site | DA Gallery
Site | DA Gallery
Je réalise que je suis le seul à avoir mis que j'en étais fier, faudrait que j'explique pourquoi.
En fait "fier" n'est pas le mot, mais c'est plus que accepter. Ces cicatrices, cette période de ma vie, cette douleur, c'est moi.
Ça me définit au sens où ça fait partie de ma définition. Ces cicatrices font partie de ma vie, de mon esprit, et de moi. Et je suis "fier" de moi (même si fier n'est toujours pas le mot).
Le fait est que je n'ai pour ainsi dire aucune cicatrice, et en tout cas aucune évidente. Je n'ai donc pas à m'expliquer là-dessus, je ne suis pas fier dans le sens "regardez c'est moi qui l'ai fait", mais je les ressens comme une cicatrice de guerre.
Et à mesure qu'elles disparaissent c'est une partie de moi qui semble disparaitre, et j'ai horreur de ça.
J'ai même déjà sérieusement songé à me tatouer à un endroit précis où je m'étais AM un dessin de fracture, pour que ça reste, vu que la blessure en tant que telle est partie.
Je suppose qu'on peut voir ça comme un mari dont la femme est morte, et qui, même dans une nouvelle vie, avec une autre femme, refuse de jeter son alliance.
En fait "fier" n'est pas le mot, mais c'est plus que accepter. Ces cicatrices, cette période de ma vie, cette douleur, c'est moi.
Ça me définit au sens où ça fait partie de ma définition. Ces cicatrices font partie de ma vie, de mon esprit, et de moi. Et je suis "fier" de moi (même si fier n'est toujours pas le mot).
Le fait est que je n'ai pour ainsi dire aucune cicatrice, et en tout cas aucune évidente. Je n'ai donc pas à m'expliquer là-dessus, je ne suis pas fier dans le sens "regardez c'est moi qui l'ai fait", mais je les ressens comme une cicatrice de guerre.
Et à mesure qu'elles disparaissent c'est une partie de moi qui semble disparaitre, et j'ai horreur de ça.
J'ai même déjà sérieusement songé à me tatouer à un endroit précis où je m'étais AM un dessin de fracture, pour que ça reste, vu que la blessure en tant que telle est partie.
Je suppose qu'on peut voir ça comme un mari dont la femme est morte, et qui, même dans une nouvelle vie, avec une autre femme, refuse de jeter son alliance.
un peu des deux. j'accepte l'idée qu'elles soient là.. et aussi j'en suis fière j'ai exprimé quelquechose qui est resté, quelquechose qui pour moi est bien, depuis peu. quand on me pose la question je suis toute honteuse mais vis a vis de certaines personnes j'arrive à leur dire que pour moi c'est quelquechose que j'ai pu exprimé. pas très clair. moi je me comprends. c'est comme une coupe une bataille remportée et qu'il faut marquer comme se marquer au fer rouge. un brin maladif.
- Laguitaredu31
- Messages : 73
- Enregistré le : jeu. 26 févr. 2009, 18h49
- Localisation : ..
- Contact :
-
- Messages : 21
- Enregistré le : mer. 05 août 2009, 11h49
- Localisation : un coin paumer en normandie ^^
- Contact :
Re: Sondage
je suis a la fois indiférantes a mes cicatrices et a la fois fier en fait ca va dependre de mon humeur quand je suis bien je m en fou elles sont la et puis ca fait quoi ??
Mais quand je vais mal je me dis que j ais deja contrer ce mal par une autre douleur alors j en refais !!!
Mais quand je vais mal je me dis que j ais deja contrer ce mal par une autre douleur alors j en refais !!!
Re: Sondage
Quand j'en ai des biens rouges je les admire, une fois blanche, elle m'indiffère et rose, elles sont pas très joli, ça fait moche mais j'm'en fiche quand même. x)
Re: Sondage
J'en ai affreusement honte, elle me valent les "pourquoi tu fais ça?" "T'es vraiment une une abrutie!" de mon entourage,
mais en même temps parfois je les admirent, je me dit que c'est un souvenir précieux que je ne veux pas perdre (en quelque sorte).
mais en même temps parfois je les admirent, je me dit que c'est un souvenir précieux que je ne veux pas perdre (en quelque sorte).
Je me souviens avoir tenue ta main pour m'endormir,
En me réveillant j'y ai trouvé une lame . . .
En me réveillant j'y ai trouvé une lame . . .
- Pandora
- Ancien modérateur
- Messages : 4256
- Enregistré le : mer. 26 mai 2004, 14h47
- Localisation : Rhône-Alpes
Re: Sondage
Un an plus tard...
Un message de "zappé"...
Je les regarde avec fascination... mes dernières cicatrices, celles qui m'ont valu tant de points... C'est comme un trophée pour moi. La preuve que je suis différente l'été aux yeux de tous ! JIl fut un temps où j'en avais honte... Mais maintenant, non ! J'en ai trop bavé, merde ! Celaa fait trop longtemps... Alors, je mets l'AM de mon côtré pour pouvoir dire que de toute façon, je les emmerde ceux que ça gênent. Je n'ai aucune honte à en parler. J'ai décidé d'assumer.
Un message de "zappé"...

Je les regarde avec fascination... mes dernières cicatrices, celles qui m'ont valu tant de points... C'est comme un trophée pour moi. La preuve que je suis différente l'été aux yeux de tous ! JIl fut un temps où j'en avais honte... Mais maintenant, non ! J'en ai trop bavé, merde ! Celaa fait trop longtemps... Alors, je mets l'AM de mon côtré pour pouvoir dire que de toute façon, je les emmerde ceux que ça gênent. Je n'ai aucune honte à en parler. J'ai décidé d'assumer.
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Re: Sondage
+1Pandora a écrit :je les emmerde ceux que ça gênent.

Mes cicatrices ne sont pas du tout un complexe pour moi, par contre, j'avoue que si quelqu'un me demandait la raison de ces marques, je ne pourrais pas le dire "cash"... Mais je dois être entourée de gens super diplomates et compréhensifs, car personne ne m'a jamais posé la question directement, tout au plus par des moyens détournés, le plus souvent en connaissant pertinemment la réponse, mais sans jamais insister quand j'éludais le sujet. En même temps, j'en ai pas énormément, des cicatrices

Je ne saurais pas bien décrire ce que je ressens par rapport à elles : un peu d'indifférence car il m'arrive de les oublier, mais aussi, de la fierté. Je comprends tout à fait ce qu'a voulu dire bout de ferraille, par la notion d'identité, de blessure de guerre, et je crois que c'est un peu pareil pour moi. En tout cas, je n'en ai pas honte, et parfois, je les regarde et je me rends compte que d'une certaine façon, je les aime et les trouve belles. En tout cas, il me serait impossible également de les faire disparaître.
Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde.
(Mahatma Gandhi)
(Mahatma Gandhi)