Forum d'entraide sur l'automutilation

Pourquoi je laisse un message.... Je ne le sais même pas.
Tout ce que je sais, c que je commence à partir dans tous les sens, que je suis paumée, que mon mental part complètement et pourquoi ??? pourquoi ??????????? Parce que ce nouveau psy de merde m'a retourné le cerveau samedi matin ? en me balançant des trucs à la gueule que je n'étais pas prête d'entendre ? Parce qu'il confirme que je "castre" symboliquement tout homme m'approchant ? parce que mon image de père a été bafouée, volée, souillée ??
J'ai mal, putain.... Et je fous ma vie en l'air.
Je bois tous les soirs, je me bourre la gueule tous les soirs, je me défonce dès que j'en ai l'occasion. Pour vivre dans ce mal, car je n'oublie pas, non, tous ces trucs alcool, drogues et autres, cela me fait penser à ma mort sans cesse, je me vois morte partout où je marche, sous les voitures qui passent, sous le train qui passe... Je me vois morte partout et j'aime ça, parce que j'espère tellement l'être...
Juste un coup de lame, un seul coup de lame, un garot, un coup de lame, un baiser à mon chat, un mot " allez tous vous faire foutre " et c fini alors PUTAIN MAIS QU EST CE QUE J ATTENDS ???????????????????????
Hier soir, je ne pensais qu'à ça, mes cachets, j'en ai toute une réserve, de tout valium, tercian, deroxat, seropram, ....ect, j'ai tout ce qu'il faut, je voulais me lever, prendre un verre d'eau, prendre tout ça et me coucher tranquillement, j'étais défoncée qu'est-ce que j'en avais à foutre ??? Mais j'étais trop défoncée et je me suis endormie d'un coup pour faire une nuit de 15 putain d'heures, je viens de ma lever bordel !!: J'ai appelé mon ancien psy, qui m'a dit qu'il me fallait un suivi d'urgences parce que j'étais de nouveau à haut risque ! alors j'ai sauté sur le téléphone et j'ia pris deux rdv chez deux psys différents mais pour quoi ??? Puis que je continue de toute façon à me foutre en l'air parce que je ne sais faire que ça, crever à petits feux, encore et encore et encore et toujours. Il va y avoir un soir, un seul soir, où ce soir là, j'ne aurais rien à foutre et où je prendrai mes cachets et je me coucherai et kle lendemain je serais morte et ils pourront pleurer cette putain de bande d'enfoirés, ils pourront pleurer ! J'ai dormi 15h pourquoi ? comme moyen de défense me dit mon psy ! Me défendre de moi-même ??

Que dire ? C'est pas bien, ca arrange rien, c'est pas une solution, blablabla... Tu le sais non ?
Alors quoi ? Quelle aide t'apporter ? Tu ne sais pas pourquoi tu viens ecrire, mais j'espere que c'est quelque chose de positif.

Pourquoi c'est de pire en pire pour toi, je ne peux pas y repondre, j'ai juste l'impression... qu'il faut que tu quittes cette famille au plus tôt, que c'est d'être avec eux qui te detruit. Peut etre pas que ca, peut etre que c'est juste une coincidence...

Quant-à ton nouveau psy, moi c'est pas l'idee que je me fais d'une aide, mais chacun ses besoins.

T'attends quoi pour réagir cocotte, tu veux faire une TS supplémentaire ? Tu crois que ça résout les choses de se retrouver aux urgences ? Tu n'aura sans doute même pas l'attention de tes parents.
Dans le genre je bousille ma vie, bon, ça va je crois que tu te débrouille.
Tu veux que je te dise un truc, je vais être sincère avec toi, je ne crois pas que tu veuille t'en sortir. Je crois que tu t'ai tellement habituer à ce mal être que tu ne sais même plus comment on fait pour aller mieux.
Tu ne pourras t'en sortir que lorsque tu en aura ras le bol de tout ça tant que tu aimera tes lames et ta bouteille, tous tes efforts seront vains. N'attend pas qu'il soit trop tard pour en avoir marre et décider de t'en sortir.

J'espère que ça ira mieux.

Je sens la TS se rapprocher à toi de savoir si tu veux l'éviter. Si tu as envie de mourrir personne ne pourra t'en empêcher, aucun psy, aucun ami personne. Par contre, si tu décide d'aller mieux, là, tu pourra trouver de l'aide.

Tu veux que je te dise un truc, je vais être sincère avec toi, je ne crois pas que tu veuille t'en sortir.

Tout le monde me dit ça en ce moment... Alors si je ne veux pas m'en sortir, comment je fais ??? Qu'est-ce que je fais ????? Putain, vous me mettez de grandes claques en me disant ça... vraiment... pourquoi ? pourquoi vous me dites ça ????

Parce que c'est ce que je pense et que je ne vois aucune raison de te mentir. Moi, j'ai décidé de m'en sortir à partir de 4 opérations. C'est une question de seuil et de tolérance. Lorsque tu jugera que ta situation est insupportable, tu en cherchera l'issu.
La TS se rapproche, tu le sais, demande à être hospitalisée. Tu as trouvé un psychiatre dit lui clairement que tu as besoin d'aide et que tu vas faire une bétise.

Comment faire..?
Je me sens tout petit devant ta détresse... Si tu ne veux pas t'en sortir, que faire ? Tout faire pour retrouver cette envie.
Je sais que c'est parfois blessant de s'entendre dire ça, mais je pense qu'il faut à un moment faire le point là-dessus. Et essayer de se demander si en toute honnêteté on n'a pas tendance à se complaire dans le malheur.
C'est lorsqu'on m'a tenu des propos similaires, que j'ai "réagi" vraiment. Je trouvais ça injuste, dégueulasse de me dire ça, pourtant ça m'a bcp fait réfléchir.
Je me suis fait violence pour mieux affirmer cette envie de sortir de ce cercle, et en affirmant ma "motivation", disons que le concret a suivi. Je n'ai plus de problèmes avec ça. Bien sur on a tous nos humeurs, et il faut faire avec dans les mauvais moments, mais il ne faut pas lâcher le morceau. Pas si facilement.
La fatigue accompagne la lutte.
Mais il te faut avancer. Encore. Toujours.
Pourquoi ? Parce que tu as encore du chemin à faire avec nous.
Surmonter la fatigue, mettre à part la lassitude.
Se détacher de nos secrets douloureux. Laisser couler les paroles, les mots. Hors de nous. Laisser la douleur ailleurs qu'en soi.
Et réapprendre à vivre.
En se construisant une hygiène de vie convenable.
Rien n'est parfait du jour au lendemain.
Je peux te dire que j'en chie encore, mais je ne veux pas lacher.
S'il te plaît, retrouve l'envie de marcher avec nous Oriane...

Pensées...

La TS se rapproche, tu le sais,

Putain, oui, je le sais et je ne sais pas quoi faire... Mais j'ai peur, pas peur de la TS non, j'ia peur du fait que cette fois, ce ne sera pas une TS mais un suicide tout simpe parce que je ne peux pas faire vivre les circonstances d'un TS à ma famille, à mes frères.

Casse toi de chez tes parents, prend du recul, éloigne toi quelques temps, vas chez ton copain. Si ce n'est pas faisable, demande à être hospitalisée. Pense bien à la solution de l'hospitalisation.

Non Oriane, non... S'il te plait, choisis l'autre chemin...

Soit tu reste dans ton coin et tu créve, soit tu prends la décision de te faire hospitalisée d'urgence. Le choix est simple. A toi de faire le bon.

Je ne peux pas me casser de chez mes parents, regarde je suis partie il y a 4 ans, c un cercle, tout ets un cercle, j'arrive à la fin voilà ce qu'il se passe !!!!! Partir ? partir où ? comment ? pourquoi ?

Oriane, je crois vraiment qu'il est possible d'aller mieux, qu'il y a de l'espoir. Tu ne t'en rends pas forcement compte parce que tu es plongee dans ce trou noir, mais il faut bouger, meme si c'est dans un dernier sursaut, tant qu'il te reste des forces...
Je crois que c'est ce qu'ils essaient de te dire, ils veulent te faire reagir. Nous, on a du recul, on voit plus loin que toi, alors on peut avoir l'impression que tu n'essaies pas, parce qu'on ne ferait pas pareil, parce qu'on voit des choses que tu ne vois pas, comme tu vois des choses qu'on ne sais pas (c'est ta vie quand-meme).

Essaie, encore une fois....

Non mais tu déconne. Où t'as vu qu'il y avait un cercle, que c'était la fin, faut pas non plus tomber dans le mysticisme à 2 balles. Bouge toi le cul et vas aux urgences de l'hôpital le plus proche et demande à te faire hospitalisé le temps que ça aille mieux. Vas squatter chez des amis, tu disais que t'avais des amis à Grenoble, essaie de faire une pause et d'aller la-bas. Mais le plus simple reste l'hôpital. Encore faut-il en avoir la volonté.

Pandora a écrit : partir où ? pourquoi ?

N'importe où sera mieux qu'ici. Pour avoir une chance de survivre, pour ne pas en arriver là.