Je supporte mal les relations. Je suis jalouse, je pète des plombs. Je pensais vraiment que ce genre de choses étaient finies, que jamais je ne me laisserais plus aller à me couper ouvertement à cause de quelqu'un, et pourtant je l'ai fait, consciencieusement et sans scrupule.
J'ai l'air d'être calme, très calme, et pourtant, je suis violente, tellement violente...
Tristesse accumulées et vacances gâchées. Ma méchanceté. Je m'humilie... Aujourd'hui enfin les choses se sont réglées avec elle, et je suis heureuse. Elle n'avait rien fait que dire que j'avais tort, insinuer que je ne devais pas ressentir ce que ressens et souffrir comme je souffre, me contredire pour le principe et par énervement, et j'ai pété un plomb. La veille déjà, je m'étais frappée et j'ai essayé de vomir par terre, et je suis restée comme ça, pitoyable dans ma bave, jusqu'à ce que je la laisse me tirer vers le lit.
Ce matin ça recommence, en pire. On est poussées à bout toutes les deux. La discussion dont j'avais besoin a enfin pu avoir lieu, qu'elle m'explique enfin la vérité sans avoir peur, pour que je puisse pardonner. Arrêter d'utiliser le passé de y a un an maintenant pour me faire souffrir, et ressasser tous les jours. Mais mon pétage de plomb me laisse avec des griffures de chaque côté du visage, dans le cou et la poitrine, le doigt mordu, surement quelques futurs bleus...
Je me sens affaiblie, fragile et je sais pas comment je vais faire. Elle est là et elle va me soutenir et m'aider, mais j'ai peur. Cette semaine je dois aller chez un médecin pour avoir mon certificat d'aptitude au travail pour mon job d'été. Je dois chercher un activement un appartement.
Je vais me retrouver seule pendant un mois en août, parce qu'elle part, avec ma meilleure pote, faire un stage dans le sud, que j'aurais adoré faire mais je ne peux pas parce que je bosse.
Je ne sais pas à qui parler, où chercher l'aide. Je ne suis pas seule mais je me demande si je n'ai pas besoin d'une aide extérieure... Parce que même si je ne suis pas folle, il y a des moments où j'en ai l'air


