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Pourquoi les psy...
Posté : sam. 01 août 2009, 09h46
par Personne
Salut,
Pourquoi les psychiatres nous demandent toujours de quelle façon on s'automutile?
C'est vraiment pénible, comme s'ils voulaient évaluer la gravité de la blessure grâce au moyen par lequel elle a été faite.
Re: Pourquoi les psy...
Posté : sam. 01 août 2009, 09h59
par HCI
Salut Personne, enchanté, bienvenue aussi.
Ils s'interessent à nous, sont prêts à nous aider (dépend de certains psys), il existe différentes façons de se "blesser". Il ne faut pas se sentir attaquer.
Re: Pourquoi les psy...
Posté : sam. 01 août 2009, 10h22
par Personne
Merci pour ta réponse.
Mais je ne vois toujours pas ce que ça change pour eux de savoir si on se coupe avec *édité*.
En tout cas ma nouvelle psy a l'air à l'écoute et prête à m'aider, mais ça n'empêche pas que cette question me parait limite déplacée, et énervante.
Re: Pourquoi les psy...
Posté : sam. 01 août 2009, 10h27
par HCI
Moi, on ne me le demande pas. Mais tout dépend du thérapeute. Oui c'est vrai je ne vois pas non plus ce que cela change mais bon.

Re: Pourquoi les psy...
Posté : sam. 01 août 2009, 10h34
par Personne
Merci en tout cas.

Re: Pourquoi les psy...
Posté : sam. 01 août 2009, 10h52
par Ysilne
Bonjour,
je pense que la question n'est pas vraiment comment vous coupez-vous, mais plutot etes-vous en danger et quelle type de blessures vous infligez vous. Ils ne demandent pas avec quoi, mais comment.
Dans la majorité des cas, il s'agit de coupures pas "graves" (au sens medical). Si par contre les blessures entraient un danger réel, le psy peut envisager une hospitalisation.
Egalement, je pense qu'il y a une difference entre se blesser par coupure, par brulure, par des coups, etc. Mais ce n'est que mon avis personnel. Je ne sais pas si un psy en tiendra compte.
Je rappelle que les methodes detaillees et les instruments d'AM ne sont pas autorises ici.
Re: Pourquoi les psy...
Posté : sam. 01 août 2009, 11h15
par Personne
Ok ok, désolée alors.
Ma psy voulait m'hospitaliser sans avoir vu la gravité de mes blessures donc je ne pense pas que ce soit réellement un critère.
À partir du moment où on se fait du mal, on n'est plus vraiment en sécurité avec soi-même.
Re: Pourquoi les psy...
Posté : dim. 02 août 2009, 20h46
par olp
Bienvenue Personne!
Légalement, par exemple, ca fait une différenc,e si.
Un mineur qui s'automutile, tu peux ne pas le dire à ses parents, si tu penses que la situation est sous controle, en vertu du principe de confidentialité.
Dès le moment ou son instabilité mentale et/ou la gravité de ses blessures le met en danger, ne pas appeler les parents, c'ets de la non-assitance à perosnne en danger, et ca, ca fait mal.
J'ai vécu le truc de facon assez douloureuse en son temps. La psy a eu deux infos, à peu d'intervalle : j'avais des idées suicidaires et mes blessures s'aggravaient (meme sans etre encore vraiment preoccupantes, physiquement parlant).J'avais 14 ans : Paf, ca a pas raté, parents.
Et le sméthodes font une différence, ne serait-ce qu'au niveau du timing. La sophistication de l'instrument (ou pas), l'accessibilité du lieu ou tu te blesses, le temps de preparation.
Sans parler des cicatrices, qui peuvent exister ou non et etre plus ou moins camouflables.
On a beaucoup discuté de ca, ici. Bref.
C'ets vrai cependant, que pour un prmeier contact en tout cas, ca peut sembler un peu brutal, ca peut etre dur de le dire d'emblée, d'en parler comme ca avec un inconnu, meme s'il est psy.
Enfin, ca a l'air de bien se passer avec ta psy, donc tu pourrais peut-etre lui dire, ca, lui demander pourquoi elle veut savoir ca

Re: Pourquoi les psy...
Posté : dim. 02 août 2009, 21h49
par Selenite
Je suis d'accord avec ce qui a été déjà dit.
De plus, je rajouterais que la façon dont on se fait mal peut être différente selon notre état d'esprit.
Pour moi, me couper, me bruler ou autres n'avait pas la même signification, et ces différentes blessures avaient chacune des "sentiments" associés, que j'arrivais plus ou moins à repérer.
Il me semble qu'il y a eu une discussion sur ce sujet.
Et puis, on demande bien à un alcoolique quel est l'alcool qu'il boit, alors ça me semble assez normal qu'on nous demande quel outil on utilise.