Forum d'entraide sur l'automutilation

Je suis complètement torchée, dé&foncée, et je nhe sais pas comment k'arrive à trouver les touches du clavier..... Réflexe df'othographe... Un trip soudain.... aller écrire sur le site... pour vous dire que je suis partie pour crever, que j'ai mal, que je me sens mal toutle temps et que je fais plein de fautes de frappe mais que j'ai la flemme totale de les corriger... A quoi bon ? A quoi bon qse battre ??????????? Je me demande à la lune, spourquoi je suis en vie alors que j'aurai dû y rester le 10 avril 2003 ( la plmusd grosqse ts, le plus grand coma) A quoi bon lancer des appels vains ???? A quoi se battre ? ¨Pour quoi au final ??? Pour vivre ? Mais qu'est-ce que vivtrez ? Je ne sais pas.... Je ne sais pas... Tout ce que je veux, c un peu de repos... Juste un peu de repos.... Un instant de simlencxe ... La paix... avec mon bébé chat ... mon coeur... putain, je tape n'importe quopi.... merde... gfais chier.. ces potsts à la con d'une alcoolique tocicomane.... Je suis dfédolée putain, je suis vraiment désolée de mlaisser ce post.... Toutes mes excuses;.. Je suis vraiment désolée...

Et je suis,toute sejule sur le sdite, personne, personne, persoinne, personne......................................................................................ZEtmerde pour ce psot de merde... je suis désolée.?....

moi je suis la....tiens bon oriane, je sais cest pas facile...

Quand on va mal, on ne voit aucune raison de vivre ou se battre.
Et quand on va bien on ne comprend meme pas cette envie de destruction, ca semble ridicule... Et c'est pour ca qu'il faut se battre, c'est parce que ca prend son sens quand on a reussi.

A part ca... Fait attention à toi...

Oriane
si je n'étais pas autant dépendante des somnifères j'aurai été là pour toi, je m'en veux...
Ysilne a raison quand on va mal on a pas envie de s'en sortir, loin de là, on veut juste s'enfoncer se détruire encore plus et mourir.
Tu étais pas bien et tu as quand mm préféré venir écrire, sois fière de toi, yavait personne dommage mais même seule tu t'es prise en main, tu n'as pas été plus loin dans la destruction.
j'espère que la prochaine fois il y a aura qqn

en attendant Oriane ne baisse pas les bras et ne te vois pas comme un échec de la nature, tu es et tu vis comme nous tous.

accroche toi
je t'envoie bcp de courage

kiss
Lilou

Je tenais à m'excuser pour ces deux posts de fin de soirée bien arrosée... bad trip. Au final, je me suis taillée, un vrai carnage, une multitude de points de suture, bref cauchemardesque.

Au final et bien, je me suis faite attrappée hier matin par mon père parce que j'ai descendu sa bouteille de pastis, ils avaient des doutes et avaient fait un trait de niveau, quelque part c'était volontaire, je ne suis pas stupide, je savais bien qu'isl allaient le griller.

Donc discussion, alcool et AM mis sur la table. Je termine en disant que ce n'est pas plus mal qu'ils voient un peu comment ça se passe dans ma vie de tous les jours, et lui termine en me disant que je ne suis pas chez moi mais chez lui et que si je continue il me fout dehors.

Je rentre hier soir, on dîne, puis moment fatal, ma mère descend me voir re-discussion. Alcool, AM, TCA, mon comportement qualifié de "bizarre", apparemment je donne l'impression de faire la gueule, trop renfermée, trop silencieuse, trop pas heureuse à leur goût. Je leur ai bien dit que passer le portail de la maison ne me faisait pas l'effet d'un coup de baguette magique. Je leur ai rappelé que je les avais prévenu quand ils m'ont proposé de rester ici, que j'avais des comportements ingérables....etc. On a bien discuté avec ma mère, enfin il m'a semblé parce que ce matin, à 11h, elle m'a agressé au téléphone pour que je me lève, version "on a parlé hier soir, tu ne te lèves pas plus tôt, tu te fous de ma gueule". On verra quand elle va rentrer...

Je suis moralement épuisée putain....

Enfin, je continue. Mon ex (redevenu mon copain entre autre) arrive à 21h, je monte, et je retrouve mon père en train de parlementer avec lui. Mon copain lui a dit ses quatre vérités sur le cauchemar qu'ils nous ont fait vivre (mes parents) quand on était ensemble donc de 15 à 17 ans. J'arrive et mon père s'en prend à moi, je m'en suis prise plein la gueule. Dixit : "Tu es tarée ! Vas te faire soigner ! De toute façon tu es complètement fausse, malhonnête, tu mens, tu peux te suicider, moi je porterai ma croix, parce que ici c chez moi, t pas contente, tu te casses, comme ça tu auras une bonne raison de partir cette fois (flsh back du jour où je suis partie il y a 4 ans) en 4 ans y a rien de positif, ta mère et moi on a tout fait et toi tu t'en fous, tu es malsaine...etc" Je ne pleure jamais, et même si je suis restée très calme, j'ai eu plusieurs fois les larmes aux yeux.

Je finis par m'en aller avec mon copain. On va s'asseoir dans un coin et là c reparti. "Tu es morte, Oriane, tu es complètement morte, mais regarde-toi dans un miroir ! regarde ce que tu es devenue ! Tu ne sais même plus ce que c'est qu'un moment de plaisir ! Tu te rends même pas compte de ton état mental, avec l'état mental que tu as, on ne boit pas une goutte d'alcool et on ne tire pas un latte d'un spliff !...etc." Je n'en pouvais plus, je ne réagissais même plus. J'avais l'impression que chaque parole était un coup de marteau donné en plein sur mon mental...

J'ai longtemps hésité hier soir lorsque je suis rentrée. J'avais mes plaquettes dans les mains, un verre d'eau à côté. Je ne l'ai pas fait.

Je ne bois plus une goutte d'alcool, je ne fume plus un joint, et si je craque, je me fais hospitaliser toute l'année. Je pars trop en direction d'une tombe.

Leur réaction est justifiée, ça c clair ! Ils ne peuvent pas fermer les yeux, se taire et me laisser me foutre en l'air, alors ils interviennent comme ils peuvent. Mon père a voulu me choquer psychologiquement et il y est bien arrivé, ils ont tous voulu me choquer pour que je réagisse un tantinet soi peu.
On verra le résultat.

Le meilleur des résultats serait l'hospitalisation.

Au moins un dialogue s'instaure...
Leur reaction est comprehensible, pas forcement la meilleure, mais bon...

Donc, au niveau familial, ca évolue. Niveau relationnel, ca change aussi... Et aide professionnelle ? Tu as juste un medecin prescipteur, ou aussi un therapeute ?

Tu envisages qque chose pour plus tard ?

Vincent, je commence à envisager une hospitalisation. En fait, pour le moment, j'essaie seule, de ne pas boire, de ne pas fumer, première semaine, j'en suis à 1 jour, hier soir dans un café ça a été cauchemardesque : un Perrier citron, et puis l'angoisse est passée et j'ia passé une bonne soirée en fin de compte, la question est : combien de temps avant le pétage de câbles.... Si pétage de câbles, il y a, je me fais hospitaliser pour la quatrième fois.....

Isabelle, je suis suivie depuis trois semaines chez un psychiatre qui a pris contact avec mon ancien psy de Paris. Je le vois demain. Tout ce qu'il me dit à propos de l'alcool et du reste, c qu'il ne faut pas que je m'étonne d'être complètement déréglée au niveau du sommeil. Quant aux projets si je fais l'effort d'envisager un avenir, je prépare le concours d'entrée en IFSI tout au long de l'année. Pour le boulot, je suis en attente de poste et pour le moment vive les Assedics ! Voilà.

En attendant, j'essaie de trouver une raison de ne pas prendre mes cachets tous les soirs... Pas top.

Je suis content de ce post, enfin quelques mots positifs.
Je crois que l'hospitalisation te ferait du bien même si ce n'est pas la chose la plus facile à vivre (je suis bien placé pour le savoir). Je me réjoui lorsque j'entend que tu as des projets, notamment passé le coucours de l'IFSI.
Continu dans cette voie.

C'est quoi l'IFSI ?

Sinon, ton psy, c'est pas juste un medecin prescripteur ? Normalement, la deontologie des psy, c'est que ce n'est pas celui qui prescrit les medocs qui assure le suivi therapeutique...

En attendant, j'essaie de trouver une raison de ne pas prendre mes cachets tous les soirs... Pas top.

Je te l'interdit, c'est pas une bonne raison ?

Prends bien soin de toi...

Je suis contente de te voir un peu plus en forme ! acroche toi a tes projets, tu t'en sortiras Oriane .
Je suis sûr que l'hospitalisation pourrait t'aider, tant que tu n'arbore pas ton masque... . Tu sais, ils n'ont rien a y gagner, a croire que tu vas bien, alors laches toi jolie demoiselle, et continues de te battre .

Gros bizous...!

Lara

Ysilne

IFSI est un institut de formation en soins infirmiers

Pandora, vas en hospi si tu en ressens le besoin, mm si c'est que pour deux semaines des fois ça fait du bien d'être coupée de l'extérieur et de se poser un peu. En plus tu envisages un concours qui débouche sur une formation assez dure alors te laisses pas sombrer.
Je passe aussi le concours le 12 octobre à l'AP HP mais je compte pas trop dessus, je vais plus préparer celui de la session de printemps dans le sud.
Cela dit on envisage un métier où il faut aider les autres alors avant toute chose aidons nous nous même avant.

Bises
Lilou

Il est bien vrai que c'est une formation difficile et ce n'est pas évident à gérer mais n'est-il pas plus facile d'aider autrui que soi-même ? Car il est bien trop facile de s'aveugler sur son propre cas.

Le psy que je vois, tout comme celui qui m'a suivi deux ans, est à la fois thérapeute et prescripteur. Je ne connaissais pas cette règle de déontologie et je n'en ai même jamais entendu parler. Personnellement, moi ça convient tout à fait qu'il fasse les deux, c un gain de temps.

D'ailleurs j'avais rendez-vous avec lui ce matin et je ne me suis pas levée, donc tout est reporté à ce soir.

Hier, j'ai passé ma deuxième soirée sans alcool ni défonce et cela vire au cauchemar. Je suis extrêmement nerveuse et pas bien. Je psychotte non-stop. Je suis en profonde nostalgie de Paris, je regrette amèrement d'être partie, c vraiment ma plus grosse connerie. Je m'en veux beaucoup et j'ai le coeur en mille morceaux. Je reçois des mails des élèves que j'avais l'année dernière et ça me déprime encore plus quand ils me disent que les nouveaux surveillants ne leur plaisent pas et que je leur manque. J'ai vraiment fait une connerie... et ça m'enfonce complet.