Forum d'entraide sur l'automutilation

je ne sais pas si c'est d'usage ici, mais dans le doute, je me présente,

je suis Morgan, j'ai 25 ans, d'un naturel assez dépressif et de fait, touché par l'automutilation depuis près de 10ans. J'ai longtemps hésité à en parler (et c'est d'ailleurs la première fois), car je pense le vivre "relativement" bien, mais à mon age, cela commence à me troubler. Je viens donc à vous, pas forcément pour avoir de l'aide, mais pour essayer de comparer ce mal avec celui que d'autres peuvent vivre, serai-je tenté de dire...pour me rassurer?

a bientôt!

Bonsoir Nemingway.
J'apprécie la sincérité avec laquelle tu postes !

Qu'appelles-tu "bien" vivre l'AM (AutoMutilation) ?

Bonjour Artemis, ce que j'entends par "relativement" bien vivre l'automutilation, c'est le principe d'échappatoire, bien sûr, de savoir que quoi qu'il arrive de négatif, j'aurais une réaction quasi immédiate qui me permettra de me centrer sur une chose tout aussi négative, mais que je contrôle. Je ne sait pas si c'est très compréhensible, mais c'est en cela que je le vis "relativement" bien.

Je viens donc à vous, pas forcément pour avoir de l'aide, mais pour essayer de comparer ce mal avec celui que d'autres peuvent vivre, serai-je tenté de dire...pour me rassurer?

Tu es direct et sincère. J'apprécie. Mais si comme tu dis, tu cherches à te rassurer, cela n'est-il pas une forme d'aide ? J'ai 27 ans, je m'AM depuis l'âge de 14 ans. Et je consacre tout mon temps à lutter contre Elle, parce que contrairement à toi, je le vis mal... Alors, j'aimerais savoir comment tu fais ?

je ne saurait pas vraiment expliquer que je ne le vive pas trop mal, j'aimerais arreter bien sur! mais je me dit que quand je fait ça, je ne soule pas quelqu'un a lui parler de mes problèmes, et ça m'offre l'échappatoire nécessaire en temps voulu, après, je suppose que c'est positiver quelque chose qui ne devrait pas l'être, mais ça m'aide.

Je comprends... Parce que finaalement, tu es dans la même logique d'auto-agressivité que moi... On essaie de protéger les autres à notre détriment et je pense que nous sommes loin d'être les seuls sur ce site. Mon psychiatre aime à me poser une question : quelle est la personne la plus importaante pour vous ? La bonne réponse est MOI. Ma réponse est mon chat, mes chats, Romain, mon compagnon, mais moi ? J'en suis bien loin... J'aimmerais savoir quelle serait ta réponse à la question de mon psy.