Forum d'entraide sur l'automutilation

C'est alcoolisé que je livre ce témoignage, je vous l'accorde, alors veuillez excuser si cela vire au non sens, j'ai un peu de mal a discerner l'écran désormais.

J'ai honte de m'automutiler encore a mon âge, dans le regard des gens, l'automutilation appartient au monde de l'adolescence, j'ai 25 ans et devrait faire face, mais c'est plutôt dur de lutter contre un monde qui me repulse et qui aurait dû faire de moi un adulte, très souvent je fais donc chauffer cette lame, pourvu que ça fasse mal, dès le matin, je me sent mieux, plus bas a chaque fois, mais mieux.

Mieux Durant la journée seulement,
le soir, alcool et douleur, encore et toujours.

Solitude; petite amie loin et incompréhensive; amis fumeurs de H déconnéctés; Solitude

Courage..
Chaqu'un vit avec ses fantomes .. Il faut se battre pour ne pas les laisser nous hanter quand bon leur semble..

"Si Dieu pouvait tout à coup être condamné à vivre la vie qu'il inflige à l'homme, il se tuerait."
Alexandre Dumas

Nemingway a écrit :J'ai honte de m'automutiler encore a mon âge, dans le regard des gens, l'automutilation appartient au monde de l'adolescence, j'ai 25 ans et devrait faire face,

L'AM appartient au monde des adolescents, c'est à la fois vrai et faux. La majorité des gens qui s'AM le font au cours de leur adolescence, mais certains commencent bien plus jeune, d'autre commencent ou continuent plus tard. L'AM appartient au monde de la souffrance, quelle qu'elle soit, et il n'y a pas d'âge pour souffrir. Il n'y a aucune honte à souffrir ; on ne choisit pas, même si l'AM nous le fait croire, ce n'est pas un véritable choix.

e soir, alcool et douleur, encore et toujours

J'ai connu ça aussi... Durant deux ans et demi, j'ai été recconnue et soignée comme alcoolique... Je passais mes fins de journée à picoler et à me foutre en l'air, à me blesser, et puis j'appelais mes amis, mon ex, je disais n'importe quoi, et les pompiers débarquaient et m'embarquaient... Oui, j'ai connu ça moi aussi... Sache que tu n'es pas seul...

merci pour vos paroles, tous.

L'alcool, il est vrai et un fallacieux compagnon, moi, les périodes ou ça ne va pas, c'est plutôt mutisme total et j'interdis a quiconque de venir chez moi, alors forcément quand ma copine est là c'est pas simple...mais c'est aussi pour elle que je veux que ça cesse toute cette saleté dans ma tète.

As-tu déjà envisagé de demander de l'aide professionnelle ? Cela pourrait être un premier pas. Si tu veux que cela cesse, donnes-t-en les moyens. Je pense qu'il serait intéressant d'y réfléchir et de nous faire part de ta réflexion si tu le souhaites, bien entendu.

je dois prendre rdv avec une psy cette semaine...j'appréhende, mais j'espère que ça ira!

Je l'espère pour toi, car je crois que tu as des choses à partager...

Ne pas rester seul dans ta situation, je pense que c'est le but. Avoir une écoute, également. Cela ne peut que te faire du bien.