Bonjour à tous,
Après des heures passées à vous lire, j'ai eu envie de profiter de l'anonymat de ce forum pour raconter ce que je n'ai pu partager jusqu'à présent qu'avec une personne: mon compagnon.
On ne m'y reprendra pas:)
- Pandora
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Re: On ne m'y reprendra pas:)
C'est une formidable leçon de vie ton message. Un handicap qui a généré une souffrance, qui s''est traduite, exprimée par l'AM ... Puis tu as su avoir ta revanche sur la Vie, tu as pris conscience de certaines choses qui t'enfermaient. Je ne peux que t'en féliciter ! Cela fait plaisir à lire.
Bienvenue parmi nous !
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Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Re: On ne m'y reprendra pas:)
Merci Pandora 

- Pandora
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Re: On ne m'y reprendra pas:)
C'est en ça que je trouve que ton message est une leçon de vie. Peu d'entre nous sont arrivés à s'autoriser le droit d'exister. Cela demande, je crois, une certaine force, un certain courage.C'est surtout ça que j'ai réussi à me dire, que j'avais le droit de m'autoriser à exister au même titre que chacun. sans me laisser envahir par la honte ou la culpabilité.
Tu parles de handicap?, je n'ai pas très bien compris (booh la noob).
Par "handicap", j'entendais le port du corset et tout ce que cela a déclenché vis à vis du regard de tes camarades de classe.Pour ce qui est du corset, j'ai oublié de préciser que c'était pour traiter une scoliose importante.
De rien !Merci encore Pandora.

Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Peu d'entre nous sont arrivés à s'autoriser le droit d'exister.
Je n'ai pas LA solution malheureusement. Peut-être tout d'abord s'autoriser à penser qu'on a de la valeur, qu'on peut être important pour quelqu'un et qu'on l'est déjà sûrement même si ce n'est pas dit. Qu'on a des ressources et qu'on peut se surprendre soi-même. Qu'on a le droit de laisser la place à la surprise. Que des vécus traumatiques passés n'ont pas à écrire le reste d'une vie
- Pandora
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Re: On ne m'y reprendra pas:)
LA solation, la fameuse, personne ne l'a réellement. Chacun a son expérience. De laquelle découle certaines pistes de réflexion, peut-être certains conclusions, mais cela reste personnel et donc subjectif. S'attribuer de la valeur est souvent très difficile en état de détresse et de souffrance. On ne voit que le verre à moitié vide pour reprendre ton idée. Parfois même, ce fut le cas pour moi, le simple mot de "valeur" (attribué à soi-même) paraît grotesque. Je crois que le mal-être altaire considérablement la vision de soi-même, l' alter ego. Le manque de confiance en soi, pouvant aller jusqu'au dénigrement de sa propre image, s'installe. Et le mot "valeur" devient flou...Je n'ai pas LA solution malheureusement. Peut-être tout d'abord s'autoriser à penser qu'on a de la valeur
On peut se surprendre soi-même en effet. Je le découvre depuis peu.qu'on peut se surprendre soi-même
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Re: On ne m'y reprendra pas:)
On peut se surprendre soi-même en effet. Je le découvre depuis peu.
- Pandora
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Re: On ne m'y reprendra pas:)
Non, je suis différente de toi, je n'ai jamais été dans la retenue. C'est une façon de se comporter que je ne connais pas. Je sais faire preuve de retenue mais être sans cesse prisionnière de ça, j'ignore ce que c'est. Mais j'imagine, du mois j'essaie. "Réussir à dire", en revanche, nous avons ça en commun. Sauf que, pour moi, cela concerne mon relationnel avec ma famille. Et j'ai découvert ce sentiment étrange qu'est l'auto-satifaction., la fierté de soi. Je suppose que cela t'a aidée à faire fi de tes blessures passées.Je ne sais pas si tu es comme moi à ne plus être dans la retenue et à réussir à oser dire, faire...
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Re: On ne m'y reprendra pas:)
(désolée de répondre aussi tard)
Je trouve ta présentation touchante. Parce que tu te devoiles, tes mots sont justes et tu semble parler reellement de ce que tu as vécu sans les non-dits et les silences habituels des vies douloureuses. Pour un premier message, c'est courageux. Et ca fait plaisir à lire.
Parce que c'est un message d'espoir. Que de trajet parcouru !
Les "petites insultes" que les autres trouvent dérisoires, "pas si graves", "on a qu'à oublier" sont vraiment destructrices. Les subir dans un milieu, c'est déjà très dur. Alors en milieu scolaire et dans ta famille, c'est destructeur.
Je connais aussi ce besoin de s'oublier en s'occupant des autres, soit qu'il en aient besoin, soit qu'ils nous manipulent soit qu'ils nous detruisent. Ca semble toujours mieux que de penser, et pour eviter la destruction, il faut deja apprendre à vouloir se preserver, et donc à s'estimer un minimum.
Tu as parcouru un long chemin deja. Pour ma part, je decouvre chaque jour qu'il reste encore beaucoup à parcourir, mais le plus douloureux est fait. Alors le reste devient de plus en plus facile. Surtout parce qu'on peut enfin y croire. C'est tout ce que je te souhaite.
Je trouve ta présentation touchante. Parce que tu te devoiles, tes mots sont justes et tu semble parler reellement de ce que tu as vécu sans les non-dits et les silences habituels des vies douloureuses. Pour un premier message, c'est courageux. Et ca fait plaisir à lire.
Parce que c'est un message d'espoir. Que de trajet parcouru !
Les "petites insultes" que les autres trouvent dérisoires, "pas si graves", "on a qu'à oublier" sont vraiment destructrices. Les subir dans un milieu, c'est déjà très dur. Alors en milieu scolaire et dans ta famille, c'est destructeur.
Je connais aussi ce besoin de s'oublier en s'occupant des autres, soit qu'il en aient besoin, soit qu'ils nous manipulent soit qu'ils nous detruisent. Ca semble toujours mieux que de penser, et pour eviter la destruction, il faut deja apprendre à vouloir se preserver, et donc à s'estimer un minimum.
Tu as parcouru un long chemin deja. Pour ma part, je decouvre chaque jour qu'il reste encore beaucoup à parcourir, mais le plus douloureux est fait. Alors le reste devient de plus en plus facile. Surtout parce qu'on peut enfin y croire. C'est tout ce que je te souhaite.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.