Forum d'entraide sur l'automutilation

Comment trouver les mots... pour exprimer cette honte froide et sans pitié qui me ronge de l'intérieur...

Une soirée comme une autre...

Défonce, alcool, je suis plus à l'aise, pas claire mais à l'aise, on plaisante, c marrant... le coeur n'y est pas mais j'attrappe au vol les quelques secondes de rire...

Une plaisanterie de lancée... je cours, virage mal négocié, et je m'étale.

Je suis habituée à me casser la guuele, ça m'arrive souvent, sous substances l'équilibre ce n'est pas mon truc. Mais là ça a vraiment fait mal...

Le regard des autres...

Se relever... pas possible cette fois, bien trop violent comme chute, je ne tiens pas debout...

Ecouter les rires, rire aussi devant tant de déchéance...

Mais pour l'anecdote, la nuit passée, je boite comme une conne et j'ai trop mal partout, g les cervicales blmoquées, le genou droit complètement foutu et la jambe droite qui a bien du mal à marcher...

Prendre ça à la rigolade ? Oui, après tout, cela ne fait qu'une fois de plus. Je suis habituée à passer pour la dépravée de service, mais là ça m'a marqué...

Allez savoir pourquoi....

Si tu as besoin de vivre comme ça, avec l'alcool, la défonse, pourquoi pas ? Mais n'y ajoute pas du mépris pour toi ! Est-ce que cela te fait peur ? Il semble que, comme cette fois, cela peut avoir des conséquences que tu ne désires pas. Peut-être peux-tu simplement essayer de limiter la casse...Je suis portée à croire (mais je me trompe peut-être) que cette "dépravation" est douloureuse mais qu'elle a une fonction, qu'elle sert à quelque chose.

Oriane
Tu n'as pas envie d'être libérée de cette personne que tu dis dépravée ? Peut être que cette fois là est arrivée pour te faire dire stop, tu ne peux pas faire toute ta vie comme ça...

Lilou

Je suis d'accord avec lilou, peut etre que c'était justement la fois en trop, la fois pour te faire réagir ..... ça t'a marquée? essaie d'en profiter pour rebondir !
courage oriane ! bizz....

Merci....

Je ne sais pas... je ne sais plus... rien... le néant.... ce vide sans cesse...pourquoi chaque soir est le même.... défonce... se foutre en l'air... tout le temps...

je tourne en rond...

jusqu'à quand... jusqu'à quoi....

J'en peux plus...

Fatiguée.

Angoissée.

Ratée.

Boulversée.

Dégoûtée.

Défoncée.

Désespérée.

Si seulement je savais pleurer...

Courage ... Tu seras bientôt aidée.
Essaye de te reposer, tu te sentiras peut être mieux après, enfin, j'espère
Bisous.

Au boulot.... avec une demie-heure de retard.... pas le moral.... et ma mère que je ne supporte plus... me prendre la tête aussi tôt dans la journée... merde ! il faut que je me barre...

Hier... journée de boulot... à jeûn depuis deux jours... gérer les 11 heures de boulot... gérer la douleur qui me fait boiter comme une conne depuis une semaine... souviens-toi... la spectaculaire chute de la semaine dernière... oui, oui... un nerf touché.... un cauchemar pour marcher... il fait gris... il pleut... l'heure tourne... l'heure passe... 18h30... journée finie... envie de rentrer me coucher... épuisée... je n'en peux plus... et là putain... une putain de PANNE D'ESSENCE !!! bande d'arrêt d'urgences... en pleine voie rapide, au milieu de nulle part... pas de portable... plus de liquide... pas de CB... pas de chéquier... pas de carte téléphonique... la merde... la putain de merde... et là... dissociation... je m'évade de mon corps... je ne veux pas supporter ces sentiments exacerbés qui montent... je m'évade... je me fuis... je ferme la voiture... et je marche dans les champs qui bordent la route... j'ai mal... mais j'en ai rien à foutre... je suis plus vidée que jamais... il fait nuit... les voitures passent comme des balles... je ne sais même pas où je vais... bien trop loin de chez moi... une voiture qui s'arrête... une gentille dame qui me conduit jusqu'au géant casino... elle me prête sa carte téléphonique.... j'appelle chez moi... ma mère... je lui raccroche au nez au bout de 5 sec... pas la peine de compter sur eux... j'appelle mon copain enfin mon ex enfin je sais plus... j'attends sous la pluie... je fume clope sur clope... les sentiments de rage bouillonnent en moi... envie violente... défoncer une voiture... mettre une grosse tarte à qqun... me mettre au milieu de la route et attendre la voiture qui me fauchera... rien... du vide... que du vide... cris ede spasmophilie... violente... il arrive... bouteille... essence et c reparti.... on retourne à ma voiture... je transpire d epartout... chaud... froid... je m'effondre sur le rail de fer.... je ne tiens plus sur mes jambes tant elles tremblent... retour chez moi... suis au bout du rouleau... je monte... on rigole en haut... c marrant ce qui est arrivé à Oriane... oui... c vrai... c marrant... même moi je finis par en rire tellement je suis sur les nerfs... nausées... pas bien du tout... je repare avec mon copain.. je lui paie à manger pour le remercier... dur dur d'avaler trois frites... mais l'état de nerfs est tel qu'il se met à représenter une formidable excuse pour passer une soirée de dépravée...

Je suis rentrée dans un état proche du néant...

Soulagée...

Mieux...

L'hospitalisation devient un lointain projet... trop besoin de la défonce pour vivre et me sentir un peu mieux...

Et le sang coulait de ses veines tant de fois
Meurtries sans pitié, sans espoir, sans effroi...

Trop dur, trop triste, trop noir, trop fatiguant, trop seule... Et tu as marché quand même, sans trop d'espoir, tu as rencontré quelqu'un qui t'a aidée, ton ex est venu, tu t'es sortie de ce trou noir. Tu as eu de la force et tu peux être épuisée... Prends un peu soin de toi, Pandora, essaye. Tu dis que tu as trop besoin de la défonse alors tu repousses l'hôpital ; as-tu déjà été hospitalisée ? Si tu es au bon endroit tu n'as plus besoin de la défonse... Pour toi qu'est-ce qui pourrait la remplacer, la rendre inutile ?

Repose toi ...
Et, essaye de manger un peu quand même
courage ...

Non, ce n'est pas drole...
N'y a t'il donc personne pour t'ecouter, te calmer, te moderer ? Pour compatir seulement, ce serait deja ca.... Quelle solitude, ne pouvoir compter sur personne dans ces situations, ou alors si ponctuellement, et pas pour l'essentiel.
L'hospitalisation, je la vois un peu comme un moyen pour toi de te reposer, ce que tu vis semble si epuisant. Toujours a la limite de tes forces, de toi. Et pourtant, de quelle resistance tu fais preuve !
Courage...

Je fais ce que je peux mais là bon sang mais comment marche la vie ???!!!

Je ne sais pas moi ! Où trouver des solutions ? Comment avancer ? Dans cet incessant brouillard qui jamais ne se mlève ! Merde à la fin !

Je me fais jeter de chez mes parents, ils n'en peuvent plus de moi, ça ne fait que trois mois que je suis là et ils n'en peuvent plus ! Je leur pourris la vie par ma simple présence... et ça fait mal putain... avoir été absente 4 ans, ne pas être supportée par sa famille... merde quoi... fais chier !!!!!!

Oh...
La vie, ceux qui comprennent comment elle marche ne peuvent l'expliquer. A chacun son chemin. C'est dur des fois....
Je suis desolee des problemes avec tes parents. Il semble qu'ils aient du mal a distinguer celle que tu es et tes problemes.
Je crois, mais ce n'est que mon avis, qu'ils ne sont pas prets, que tu ne peux rien attendre d'eux pour l'instant, en tout cas, pas la tolerance et la comprehension que des parents devraient apporter dans une telle siutuation. Ils ont leur propore chemin a faire. Et en attendant, le tien n'en est que plus dur, parce que plus solitaire.
Mais ne baisse pas les bras, tout est encore possible...