Forum d'entraide sur l'automutilation

Deux semaine,
je m'en prend aux cuisses pour la première fois, pensant que cela se verrait moins que sur les avant-bras, cette fois. Je déclenche par mes actes sa colère et les insultes pleuvent, il promet de m'envoyer en hp et me traite de "malade mentale".
Aujourd'hui,
mes cicatrices voient son visage se décomposer, il me dit que de me voir comme ça lui fait mal.
Je n'ai personne à part lui, si il disparait le néant m'absorbera à nouveau, il ne comprend pas. Pourtant il m'a connu comme cela et avait bien voulu de moi à l'époque.
Les marques ne s'en iront probablement plus mais surtout les mots prononcés me reviennent si souvent en tête que chaque seconde est plus difficile.
Je ne sais pas où aller et quoi faire, je n'arrive pas à parler et je sais qu'il me détestera quand je recommencerai.
Il n'y a que lui et la douleur, je ne peut me permettre de perdre l'un ou l'autre.

Et toi ?
Ce qui me surprend dans ton message, c'est que tu n'y apparais pas.
Quelle estime de toi as tu ?
Est-ce que tu ne peux pas lui parler ou lui ecrire pour trouver un accord, qu'il comprenne mieux tes blessures et les accepte contre un effort de ta part ?
Qu'est-ce qui pourrait t'aider ?

D'abord merci de répondre à un message qui n'inspire pas forcément, je m'en rend bien compte. Et non je ne peux pas imposer de comprendre ce que je fais, il me semble qu'il y a peu d'autres choix que de subir dans ce cas là. J'écris ici parce qu'il y a d'autres personnes qui ont mes problèmes et bien pire, peut-être que je trouverais un certain écho à ce que je suis. Je n'ai personne à qui parler, alors je compense comme je peux, voilà tout. A part cela je n'ai pas de réel besoin, je n'ai pas envie de vivre comme les autres voudraient que je vive.
Voilà un message où je ne parle qu'à la première personne, il n'en est pas moins vide.

Myriad a écrit :je ne peux pas imposer de comprendre ce que je fais

Pourquoi "imposer" ? Il ne souhaite pas comprendre ?
Tu ne peux pas l'amener à accepter, mais il peut quand meme comprendre en partie. Au moins le fait que tu ne contrôle pas forcement, que c'est une addiction, que ce n'est pas une question de volonté et qu'il faut du temps (et pas que) pour arreter.

Bonjour et bienvenue
Tes messages ne sont pas vides, mais un peu "sibyllins", c'est différent... Et c'est normal car il n'est pas facile de débarquer et de parler de soi tout d'un coup.
Ce que tu dis est cependant suffisant pour percevoir la souffrance que tu ressens...

Je vais te poser un peu les questions habituelles, auxquelles tu pourras répondre quand tu le voudras et te sentiras prête :
pourquoi t'AM-tu ? Depuis quand ?
Quels sont ces problèmes dont tu parles ?
Es-tu aidée ou as-tu été aidée par des amis, parents, professionnels ?
Tu dis ne pas avoir de réels besoins : s'agit-il vraiment d'un manque de besoins ou d'un manque d'envie ?

Voilà un premier jet... N'hésite pas à digresser

A très bientôt !