Bonsoir à tous!
Posté : ven. 22 juil. 2011, 22h42
Je m'appelle Ameline et j'ai 20 ans. J'ai commencer l'AM à 16 et c'est aller graduellement.
Au début ce n'étaient que des petites griffures car j'étais une ado assez mal dans ma peau, je me cherchais, mes parents ont divorcés quand j'avais 1 an et depuis ils n'ont fait que se battre en justice, s'insulter au téléphone ou à travers moi... J'en ai eu marre, un gros ras le bol et en faisant ça j'ai réussi à évacuer le "trop plein".
Ensuite j'ai vécu un épisode assez douloureux et difficile dont je ne souhaite pas parler pour le moment, là ce n'était plus des petites griffures mais des entailles peux profondes mais nombreuses. à cette même époque j'ai fait un coma éthylique (volontairement) et j'ai atterrie aux urgences où j'ai pu parler au médecins et à une psychologue d'urgence... J'ai inventer des excuses bidons prétextant un chagrin d'amour. J'ai revu la psy deux fois elle a vu les marques mais ne m'en a pas dit un mot. Mon problème c'est que je ne sais pas parler donc au bout de deux séances un silence de plomb qui régnait, elle ne disait rien, moi non plus. J'ai arrêter de la voir.
Après cet épisode j'ai eu des "périodes" d'AM et des périodes sans (pouvant durées plusieurs mois) mais ça revient à chaque fois, dès que quelque chose ne va pas c'est à ça que je pense en premier. Un ami l'a vu, il c'est contenté de dire que c'était des conneries et que ça ne mènerait à rien. J'ai eu honte, je cachais mes cicatrices.
Mes parents? Ils étaient trop occupés avec leurs histoires d’engueulade et d'argent. Quand ils me posaient la question je disait que je m'étais blessée en travaux pratiques (j'étais sans une filière manuelle) et ça passait.
Pendant 3 ans l'AM était pour moi épisodiques, et on peut dire que je m'y étais faite. Jusqu'au moi de décembre l'année dernière, jour de mes 20, j'ai craqué, ça faisait trop longtemps que je ne l'avais pas "vraiment" fait et j'avais de gros soucis... J'ai un tatouage sur l'avant bras gauche, j'ai fait une erreur de le faire là (je pensais que ça m'empêcherait de le faire) car ce soir là je l'ai "bousiller" il a des marques de cicatrices maintenant et j'ai honte d'aller chez le tatoueur pour qu'il me le remplisse.
La dernière AM date d'il y a un moi. J'allais vraiment mal et là ça a été la plus "violente" des fois, mais ça m'a fait un bien immense. J'ai fini aux urgences, et rebelote psy d'urgence... Mais elle non plus ça ne va pas, je n'arrive pas à lui parler.
Je le fais parce que ça me soulage, ça me prouve que je suis bien en vie que je peux ressentir un bonheur même infime et de courte durée. Depuis le dernier épisode ça empire, j'en ai envie souvent mais j'arrive à contrôler, jusqu'à ce que je finisse par craquer et que je cède.
Au début ce n'étaient que des petites griffures car j'étais une ado assez mal dans ma peau, je me cherchais, mes parents ont divorcés quand j'avais 1 an et depuis ils n'ont fait que se battre en justice, s'insulter au téléphone ou à travers moi... J'en ai eu marre, un gros ras le bol et en faisant ça j'ai réussi à évacuer le "trop plein".
Ensuite j'ai vécu un épisode assez douloureux et difficile dont je ne souhaite pas parler pour le moment, là ce n'était plus des petites griffures mais des entailles peux profondes mais nombreuses. à cette même époque j'ai fait un coma éthylique (volontairement) et j'ai atterrie aux urgences où j'ai pu parler au médecins et à une psychologue d'urgence... J'ai inventer des excuses bidons prétextant un chagrin d'amour. J'ai revu la psy deux fois elle a vu les marques mais ne m'en a pas dit un mot. Mon problème c'est que je ne sais pas parler donc au bout de deux séances un silence de plomb qui régnait, elle ne disait rien, moi non plus. J'ai arrêter de la voir.
Après cet épisode j'ai eu des "périodes" d'AM et des périodes sans (pouvant durées plusieurs mois) mais ça revient à chaque fois, dès que quelque chose ne va pas c'est à ça que je pense en premier. Un ami l'a vu, il c'est contenté de dire que c'était des conneries et que ça ne mènerait à rien. J'ai eu honte, je cachais mes cicatrices.
Mes parents? Ils étaient trop occupés avec leurs histoires d’engueulade et d'argent. Quand ils me posaient la question je disait que je m'étais blessée en travaux pratiques (j'étais sans une filière manuelle) et ça passait.
Pendant 3 ans l'AM était pour moi épisodiques, et on peut dire que je m'y étais faite. Jusqu'au moi de décembre l'année dernière, jour de mes 20, j'ai craqué, ça faisait trop longtemps que je ne l'avais pas "vraiment" fait et j'avais de gros soucis... J'ai un tatouage sur l'avant bras gauche, j'ai fait une erreur de le faire là (je pensais que ça m'empêcherait de le faire) car ce soir là je l'ai "bousiller" il a des marques de cicatrices maintenant et j'ai honte d'aller chez le tatoueur pour qu'il me le remplisse.
La dernière AM date d'il y a un moi. J'allais vraiment mal et là ça a été la plus "violente" des fois, mais ça m'a fait un bien immense. J'ai fini aux urgences, et rebelote psy d'urgence... Mais elle non plus ça ne va pas, je n'arrive pas à lui parler.
Je le fais parce que ça me soulage, ça me prouve que je suis bien en vie que je peux ressentir un bonheur même infime et de courte durée. Depuis le dernier épisode ça empire, j'en ai envie souvent mais j'arrive à contrôler, jusqu'à ce que je finisse par craquer et que je cède.