Forum d'entraide sur l'automutilation

Voila des années que je suis malade et des années que je suis diagnostiquées par ma psychiatre actuelle d'etre borderline avec tous les symptomes que cela comporte. Entre autre troubles alimentaires divers, problèmes de gestion des émotions, mutilations, ...... Ce site m' a été conseillé par un de mes infirmiers de nuit (et oui je passe plus de temps en hopital que chez moi pour ts et am principalement), j'ai passe des jours a lire les info et je vous lis depuis mercredi avant de poster ici. J'ai souffert de tca (anorexie je suis descendue très bas et boulimie je suis montée très haut). Actuellement j'alterne entre regime strict et hyperphagie. A la clinique je suis une sorte de cobaye et apres quelques mois j'en suis a 3 semaines en cliniques et 10 jours chez moi, le but étant de garder a la fin un suivi psychiatrique et de vivre chez moi. A la clinique interdiction de me mutiler sous peine de transfer en centre fermé, et a l'hopital ou j'allais me faire recoudre chaque fois que je sortais du centre (autorisation de petit ou long we) je ne peux plus y retourner (ils ont dis que la prochaine fois qu'ils me voyaient ils me garderaient malgré mon suivi en clinique!!! quel bande de fou )
je suis également tres fatiguée et je dors beaucoup.
Je connais quelques causes qui me poussent a me faire du mal (mais a chaque fois je ne sans plus rien quand je me coupe que du contraire et je me sens soulagée je ne pense pas et mon esprit se vide de toutes ces tracasseries, un peu idiot me direz vous mais bon je parle que de moi la et je sais que je ne suis pas un exemple a suivre). Si j'ai bien lu la majorite des posts je ne dois pas m'etendre sur le sujet des causes mais je dirais juste ceci, quitte a etre censurée, difficultés familiales, exigences de réussite professionnelles et multiples viols, sans oublier il y a peu j'ai été témoin d'un hold up ce qui m'a fait chutter stress post traumatique,... sans oublier un incendie de mon école a l'age de 12 ans et .....
Actuellement comme j'ai vecu des années en milieu hospit divers et tres tres rarement a la maison je travaille sur ma prise d'autonomie, couper le cordons ombilical, me réaproprier mon appartement , tenter de trouver des occupations diverses hors de la clinique (natation, pasions, lectures, ....) niveau passion la je seche j'avoue, j'adore faire des bracelets de l'amitie mais bon on ne peut pas en faire ad vitam une fois la famille et les amis fournis a quoi bon continuer. Si vous avez des idées merci de me les transmettre.
ce travail est tres difficile et de ongue haleine mais grace a l'équipe médicale qui m'entoure et surtout depuis que je vous lis voila 1 petit moi que je me suis pas am, sans doute aussi parce que vu la quantite des points de soutureset les plaies a soigner (encore) ben j'ai pas le tyemps de criser.
Quand je le fais en general je n'ai pas le temps de calculer mon coup et je ne m'arrete que une fois calmée, au point que mes jambes et bras ne ressemble plus a un corps et que j'ai peur de la piscine (peur de perturber les enfants par mes cicatrices sur les jambes (grandes larges et rouge vif)). J'aimeraient que tout cela disparraisse mais bon mission impossible, ces am resteront a jamais sur moi en moi et visible, je dois apprendre a les accepter et a apprendre a vivre avec. (ps: si vous avez une idée pour ce faire merci de m'en faire pas je n'ai pas trouve de sujets sur ce problemes)
ne m'en veuillez pas si je suis un peu décousue malgre mes heures de reflexion sur ce que j'allais bien pouvoir ecrire entantant de respecter la charte et vous tous.

J'ai vraiment besoin d'aide de conseil pour sortir de ce calvaire car c'est beau de se savoir malade il faut quand meme (dixit un sitte) essayer de se soigner sacahnt que pour la pathologie borderline on^peut en guerir si si c'est ecrit. alors se cacher tout le temps derriere sa maladie pour expliquer entre autre l'am ca ne sert a rien faut comprendre d'abord pourquoi on souffre qu'est ce qui a bien pu declencher tout ce mal etre se faire aider psychologiquement et en médicaments (même si cette solution n'est que passagere et permet de limiter les symptomes sans les guérir (la encore je parle pour la pathologie borderline et pour moi)). Je crois qu'apres des années de soufrances et de tatonnement das les traitement on a enfin pu trouver celui qui me convenait, je croise les doigts et ce depuis quelques mois, même si je me suis encore mutilées il fallait lui laisser le temps d'agir)
j'ai une équipe formidable qui m'entoure et c'est grace a deux d'entre eux que je ne remercierai jamais assez( j'espère qu'ils me liront qui sait) que j'ai pu faire votre decouverte et que j'espère trouver des solutions a plus long termes.
je voulais aussi vous donner une des solutions que mon infirmière de référence m'a conseillée et qui m'aide, mettre de la glace (en presence d'un membre du personnel afin de ne pas se faire du mal via une autre solution) sur la ou les parties ou l'on a besoin de se faire du mal. pendant ce temps on endore l'endroit on sent le froid et on parle, on arrive alors parfois a faire passer la crise. bon je pense que pour une premiere j'ai deja ete tres longue, j'essayerai de vous lire et repondre au maximum (quand je suis pas en clinique) et j'espère recevoir pleins de conseils de soutient et ....
au^plaisir de vous lire et courage a tous
pascale de bruxelles

Bonjour Pascale et bienvenue ici.
J'espère que tu t'y plairas, mais si tu as pris le temps de lire un peu avant de poster, c'est bien parti.

C'est une très bonne chose que tu soit suivie par une équipe compétente. Prends-tu un traitement actuellement, et si oui, est-ce que ça t'aide ? Tu vois une psychiatre, j'imagine que c'est pour ça, mais fais-tu une thérapie en plus ?
Tu sembles avoir déjà pas mal de pistes pour les causes, et pas des moindres. Tu peux en parler si tu veux, ou si tu penses que ca peut t'aider de mettre tout ça par écrit. Crois-tu que ces pistes expliquent tout ou presque, ou as-tu l'impression d'avoir toujours une part inexpliquée de ce qui t'a mené à tout ça ?

Tu parles de tca, est-ce que tu peux en dire plus ? C'est une forme de contrôle, de destruction, de modification de ton corps... ?

La fatigue, ça peut venir d'un médicament, être une conséquence d'une dépression, ou des tca... Ce n'en est pas moins pénible, mais ce n'est pas si inquiétant que ça. Et à mon sens, il vaut mieux dormir beaucoup que très peu (mais c'est mon vécu, pas une vérité universelle )

Au delà des causes profondes "à l'origine" de tes troubles, qu'est-ce qui te pousse à te blesser à un moment donné ? C'est planifié ou impulsif ? Que ressens-tu avant, qui rende la blessure si nécessaire ?

Pour apprendre à vivre avec les cicatrices... commence par apprendre à accepter puis aimer ton corps. Prendre soin de toi. Te faire plaisir, voir tes qualités. Et puis, les cicatrices sont plus acceptables avec le temps. Parce qu'elles changent, mais aussi parce qu'on s'y fait.
Ensuite, l'avis des autres... Quelle importance ? (Ca aussi, ça s'acquiert)

La glace est effectivement une des meilleures méthodes pour éviter une crise. Tu pourras peut etre en trouver d'autres qui te conviennent dans la "tres grande liste anti AM" de la partie "faire face".

je vais essayer de te repondre au mieux.
oui j'ai un traitement qui est actuellement efficace me semble t'il et je suis une thérapie quand je suis a la clinique je vois une psychologue 2* par semaine en plus des infirmière quand le besoin s'en fais sentir.
quand je ne suis pas en clinique je peux tel si besoin.
Concernant les tca, actuellement c'est dans le but de me faire du mal et si je mange c'est juste pour rester en vie. mon regime est tellement strict que par moment je compense 1 jour ou 2 en hyperphagie.
Je souffre actuellement énormément du dos et de la nuque (tensions nerveuseset je pense que les vertebres ont subis un choc suite a des chocs psychologique cette semaine.
je ne sais plus quoi faire tellement j'ai mal et je suis tout le temps fatiguée. seul avantage de cette situation c'est que je souffre tellement que je ne saurais même pas me am (pas la force).
j'ai également des troubles digestifs.

a part ca tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes (mdr), rien ne peut etre pire ..... j'ai également vu l'ami de la famille hier, quel choc, je ne m'attendais pas a le voir comme ca, il ne sais plus marché a tres serieusement maigri (on ne vois plus que ces os) mais retrouve doucement l'appétit, j'espère qu'il tiendra le coup mais j'ai tres peur....

bon la j'ai de nouveau trop mal je vais aller mettre de la creme sur le dos et la nuque et je repasseraiu tantot, merci pour ta reponse et desolée
pascale

Bonjour Pascale, et bienvenue sur ce forum

Comme dit Ysilne, c'est déjà une chance que tu aies une équipe traitante pour te soutenir, n'hésite pas à l'utiliser au maximum. Un des atouts principaux que tu sembles avoir est aussi l'espoir, l'espoir que tu vas t'en sortir. Ca peut prendre du temps, meme beaucoup de temps, mais ne perds jamais cet espoir, c'est ton arme principal.

Pour les causes de tes troubles, si tu veux en parler, n'hésite pas. Les règles du forum n'empechent pas de parler de certains sujets, donc si tu sens le besoin de le faire fais-le.

Pour tes passions, si tu aimes faire des bracelets de l'amitié, rien ne t'empeche d'en faire, quitte à les donner ensuite à des organismes caritatifs divers. Tu pourrais aussi développer à partir de ça d'autres activités type broderie tricot, voire meme certaines qui te conduiraient à un métier. D'après certaines de mes amies, le tricot est très apaisant, et le fait que tu aies un résultat à la fin est motivant pour toi, et utile pour celui qui recevra ce que tu as tricoté.

Finalement, pour ton mal de dos et nuque, j'espère que c'est passé, ou que tu as pu voir un médecin pour ça.

pour le tricot on oublie ca m'enerve mdr par contre je note ta proposition pour les bracelets de l'amitié, celle ci me tente vraiment.

Comme tu le dis j'ai de la chance d'avoir une equipe qui m'entoure car d'apres les posts beaucoup sur ce cite n'ont pas "ma chance" . Je ne note entre guillemet parce que c'est parfois lourd de "menaces" en effet si je m'am lors d'une hospitalisation , il y a 2 options, la mise en observation (avec juge ...) ou le transfert dans un centre fermé. ceci ne facilite donc pas toujours l'honneteté vis a vis de l'equipe et oblige parfois a se soigner en cachette (et donc d'arriver avec son attirail de soins). mais bon comme pour le moment je tiens le coup grace a la glace et grace a ce site je croise les doigts pour cette hospit ci (en effet je rerentre pour 3 semaine vendredi matin ensuite je serai a nouveau 10 jours chez moi)
je vous remercie pour vos conseil et me reconnecte demain pour de plus emples réponses.
concernant le dos et la nuque seuls les anti douleurs et anti inflammatoire me soulage
bon vu l'heure ma mere est derriere moi je vais donc devoir quitter deja mais je reviens demain
merci a vous et merci a ceux qui me lisent
a demain
pascale

Je me demandais, est-ce que tu as des idées de ton avenir, ou tu attends d'en être suffisament sortie pour y reflechir ? (et je realise qu'en fait j'ai aucune idee de ton âge... mais t'es pas obligee de preciser)

j'ai 38 ans et bientôt 39.
Concernant mon avenir celui-ci est tres relatif et une éventuelle reprise d'un travail peu probable (plus de 10 ans de psychiatrie et c'est pas fini ca n'aidera pas surtout que j'aurai un age ...) sinon ma psychiatre m'a suggere un organisme avec des activites facultatives et plus tard (pas encore d'actualite et pas a envisager avant septembre au plus tôt (si j'ai beaucoup de chance) un bénévolat. pour ce dernier il me faudra certe aller mieux reprendre confiance et retrouver un train de vie plus regulier de même qu'une alimentation plus équilibrée pour tenir le coup. En effet sur ces 10 jours j'ai eu beaucoup besoin de dormir donc encore de la patience (ps je ne suis plus a ca près mdr)

cette semaine j'ai également été gatée en choc émotionnel: accident mortel sur la route et le copain dont j'ai parle ci avant sans oublier quelques cauchemards me rappelant le suicide de mon ex et celui d'une patiente de la clinique ou je suis (je leur en veux encore terriblement)

j'espère arriver cet hospit a retravailler sur moi c-à-d sur la confiance en moi, couper le cordon ombilical avec ma mère, améliorer mon alimentation et rep^rise de sport avec des objectifs pour la prochaine période de 10 jours voir pourquoi pas a plus long terme, mais tout ceci me parrait tellement utopique.... et "lointint" (pardon pour l'orthographe).

aidez moi svp et si vous etes sur bruxelles merci de me donner des idées pour le futur que je n'arrive pas a voir bleu....
je repasse tantot et demain matin avant de rentrer en clinique
merci d'avance

pascale

T'aider... Ici tu peux écrire, et être lue. On peut répondre, sans forcément savoir quoi dire ou si ça aide.
Sais-tu ce qui t'aiderait ? Ici ou "en vrai", d'ailleurs.

Tu as vécu beaucoup de choses très dures. Est-ce que tu en es consciente, et est-ce que tu penses que tu as encore à travailler la dessus ?

j'ignore l'aide que j'attends des autres et de ce site honnetement. j'aimerais voir des messages de personnes qui s'en sont sortie et on une vie dite normale actuellement (je sais que c'est sur une autre partie de ce site mais je n'ai pas trouver cette force pour m'aider a soulever des montagnes)

savoir aussi, mais ca vu que j'ai passe des jours a lire je le sais, que je ne suis pas seule dans ce calvaire, c'est a la fois rassurant (car on est pas seule a devoir trouver toutes les pistes on peut s'entraider) et triste de savoir que d'autres bien plus jeune que moi et qui on encore toute leur vie devant eux la voie tellement noire qu'ils se font autemps de mal.

c'est dur pour moi car depuis quelques jours j'alterne les tca les envies de am , le sommeil pour me cavher la verite, bref rien de tres productif....

si je pouvais me voir dans un futur pas trop loingtain et plutot sensiblement heureux ce serait peut etre un objectifs plus facile a tenter d'atteindre que ce futur qu'on nous promet meilleur mais dont on ignore tout (je parle pour moi)

a tres vite et merci a tous

pascale

Tu n'es pas la seule à connaitre l'AM, sinon ce forum n'existerait pas.
Et si tu veux lire des messages de gens qui s'en sont sortis... Tu peux lire tous mes messages, mais ça risque de prendre du temps ! Ou, plus sérieusement : nous sommes plusieurs à nous en être sortis et à passer encore du temps pour aider ou juste pour parler. Et dis toi que bien d'autres encore ont laissé l'AM derriere eux et ne souhaitent plus lui consacrer de temps, meme en pensée.
On peut arreter après 1, 2, 15 ou 30 ans, il n'y a pas de limites. Comme toutes les addictions, il est plus facile d'arreter tôt, mais ca reste possible après aussi.

merci
mais pour moi ca va pas etre simple de stopper l'am car les addictions sont multiples et alternatives.....
enfin merci pour tout, la je vais me reposer et je repasse dire au revoir et courage a tous demain matin avant de rentrer en clinique pour 3 semaines constructivent je l'espère. ce sera dur mais bon si c'est pour en sortir le combat en vaut la chandelle (ca c'est la seule certitude sans quoi j'aurais deja baisse les bras). merci a toi et aux autres membres de ce site.
bonne nuit et a demain
pascale

Excuse-moi si j'abuse, mais qu'est-ce que la personnalité borderline ?

ne t'excuse pas, tu n'es pas psychiatre ni medecin. en tres gros tu es sur un fil en equilibre instable toujours entre deux eux. il y a des symptomes tel que le submergement des émotions, les tca et bien entendu les am. ceci n'est qu'un tres bref appercu, il y a aussi les idées noires, les passages a l'actes (ts),... si tu veux en savoir plus je te connceillerais d'aller lire les informations concernant cette pathologie sur le site de aapel. bonne lecture.
je dois malheureusement rentrer en clinique ce matin mais d'ici au plus tard 3 semaine je serai de retour pour te lire et peut etre mieux te repondre

bon courage a toi et merci de me lire

pascale

J'ajoute en précision et à toutes fins utiles que c'est une pathologie de l'âge adulte et qu'elle ne peut être attribuée à des adolescents, dont c'est en quelque sorte le fonctionnement d'être entre deux extrêmes.


Bon courage pour ton hospitalisation, Pascale