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Besoin d'en parler, tout simplement.

Posté : ven. 10 févr. 2012, 22h21
par love-the-life
Bonjour,
Je me présente, j’ai 16 ans, et je suis en terminale. J’ai été diagnostiqué précoce à l’âge de 4 ans et j’ai sauté une classe.
Je pratique l’AM depuis maintenant un an et je n’en peux plus de vivre avec ce « secret » et cette souffrance en permanence.

Tout allait à peu près bien (je dis à peu près parce qu’en fait rien n’allait mais je ne m’en rendais pas compte) jusqu’au milieu de l’année de première où tout a commencé. A la première vraie dispute avec ma mère… A propos de mon isolement justement. Je ne lui ai plus parlé pendant quelques jours, au cours desquels je me suis aperçue que je n’avais aucuns amis, mais aussi que ma mère n’avait pas un rôle de mère mais un rôle de meilleure amie. Je me suis sentie complètement perdue, je n’avais vraiment plus rien à quoi me raccroché. Et là, je ne sais pas pourquoi, je me suis coupé, pour la première fois. Mon esprit, ainsi engourdi dans la douleur, et/ou sous l’effet des endorphines, me laissait un moment de répit et me permettait de ne plus penser un instant.

Depuis, rien n’a changé mais après cette période où j’errais telle une âme en peine, ma mère m’a dit que j’étais une ingrate, que je n’avais aucune raisons d’être malheureuse, que j’avais tout pour être heureuse. Cette remarque a eu l’effet d’un électrochoc. Je me suis mise en tête d’avoir une existence parfaite. Ça a commencé par la nourriture. Je me suis fixé un poids et je m’y suis tenue (un poids respectable, dans la normale, pas en dessous), j’ai augmenté ma moyenne de 2 points, toujours polie, niquel, bien coiffé, bien habillé… Pas UN SEUL écart !!

Ce "régime de vie" (c’est comme ça que je l’appelle) ne laissant pas de place pour l’erreur, je me suis mise à ne plus supporter l’échec. Je me punissais en me privant de choses que j’aime bien (souvent la nourriture) et je m’interdisais de rire, je me souviens m’être interdit de me présenter à l’élection des délégués de ma classe, alors que j’en rêvais, tout en renforçant mon « régime de vie » en le rendant encore plus strict.

Un tel « régime de vie » a tenu un moment, jusqu’au jour où j’ai recommencé. A l’occasion d’une sortie entre amis, mes compagnons faisaient les andouilles et je les trouvais ridicules, je me sentais à des milliers de kilomètres d’eux et de leur bonne humeur. Terrible. Je me suis enfermé dans les toilettes et je me suis AM… Pourquoi ? Je ne sais pas…

Depuis, je recommence régulièrement. Je n’arrive pas à me sentir pleinement heureuse, je n’ose pas en parler à mon père, à qui je ne dis jamais rien tellement je ne suis pas proche de lui, et ma mère ne comprendrait pas.

J’aimerais bien discuté avec des personnes qui ont les mêmes problèmes !!

Merci d’avoir lu jusqu’au bout (désolé pour le pavé^^) et je vous remercie d’avance de votre réponse !

Love-the-life.

Re: Besoin d'en parler, tout simplement.

Posté : ven. 10 févr. 2012, 22h36
par Yamael
Bienvenue sur le forum.
Le "tu as tout pour être heureuse" est quelque chose que beaucoup d'entre nous ont entendu. Malheureusement s'il y avait une recette du bonheur, ça se saurait. Sais tu ce qui te rendrais heureuse ? (toi, personnellement, pas ce que les autres pensent que tu dois avoir).

J'espère que tu trouveras ici ce que tu cherches. N'hésite pas à parcourir les sujets, à y répondre, à en créer.

Re: Besoin d'en parler, tout simplement.

Posté : sam. 11 févr. 2012, 09h28
par pascale
ce n'est pas facile de te repondre car on passe tous par beaucoup de points communs. le tu as tout pour etre heureuse qui ne l'a pas entendu?.... mais seule toi sais ce qui pourrais te rendre heureuse ou du moins tu es la seule a pouvoir le trouver avec de l'aide. quand je lis les posts il semble qu'en france il soit plus dur d'en parler qu'en belgique ou on parle avec les eleves avant d'avertir la famille . on en parle a la famille en dernier reccours si la psy de l'ecole ne suffit pas qu'il n'y a pas de progres positifs que la vie est en danger, ... enfin c'est pas quelque chose qu'on fait d'office.
dis moi si je me trompe mais si tu en parlais a l'infirmière de ton ecole que se passerait il? peut etre peux tu lui parler de ton mal etre de la difficulte que tu as de leur parler et trouver une solution pour le faire?... je te souhaite bon courage et tiens nous au courant
je t'envoi plein de courage
pascale

Re: Besoin d'en parler, tout simplement.

Posté : sam. 11 févr. 2012, 16h21
par love-the-life
Merci d'avoir lu et répondu à mon message, ça m'a fait très plaisir de voir que quelqu'un avait porté de l’intérêt à mon message, c'est peu être bête, mais pour moi ça représente beaucoup. J'ai longuement pensé à la question de ce qui me rendrait heureuse. Difficile d'y répondre comme ça, mais après une bonne demi heure de réflexion, je pense que j'aimerais bien "exister et compter" aux yeux de quelqu'un de mon age, avoir un ami à qui je pourrais parler, et pas seulement suivre bêtement une bande de jeunes, en me contentant de rire au blagues avec les autres, comme un mouton.

En se qui concerne l'infirmière du lycée, on n'en a pas, enfin, on a bien un point santé, avec une surveillante de l'école qui y est tout le temps, mais elle n'est pas infirmière, et elle n'est vraiment pas compréhensive, elle remet en cause notre douleur à grand renfort de "ça fais mal ça?!" méprisants... Une horreur. J'ai pensé à un moment en parlé avec le CPE du lycée, avec qui je m'entends bien et en qui j'ai confiance, mais j'ai peur que ça "détruise" notre semblant d'"amitié?" que nous avons.

Re: Besoin d'en parler, tout simplement.

Posté : sam. 11 févr. 2012, 16h26
par Yamael
Je suppose au vu de ta réponse que tu n'es pas suivie du tout ?
L'envisages tu ?

(navrée j'ai bcp de mal à répondre en ce moment mais sache que tu es lue)

Re: Besoin d'en parler, tout simplement.

Posté : sam. 11 févr. 2012, 16h54
par love-the-life
Non je ne suis pas suivie, mais j'envisage d'en parler au CPE du lycée, je pense que ça pourrais peut être déjà débloquer un peu la situation. Difficile tant que je vis chez mes parents d'aller où que se soit sans les avertir et pour l'instant je ne souhaite pas les mettre au courant. L'année prochaine, en études supérieures je serais un peu plus libre de mes mouvement et j'aimerais bien être suivie par un professionnel qui peut être saura m'aider. Je me rends bien compte que ce genre de comportement n'est pas bien normal... Mais la perspective d'habiter seule l'année prochaine m'effraye également. Le fais de vivre en famille pose certaines "limites" à mon AM. Limites que je n'aurais plus si je suis seule...

Re: Besoin d'en parler, tout simplement.

Posté : dim. 12 févr. 2012, 09h57
par pascale
fais tout ce que tu peux pour te sortir de la tant qu'il est encore temps, fais toi aider par un ou des pros. tu sais ils savent te guider, te donner eventuellement une aide medicale (un medicament a prendre en cas de crise et qui t'aide a ne pas passer a l'acte) personnelement j'en ai un qui m'aide fort, faut juste penser a le prendre a temps, je passe donc de plus en plus rarement a l'acte. j'ai compris que pour cette année cela s'averait difficile mais bon si tu sais ce serait positif sinon fonce le faire pour l'avenir. n'hesite pas ils sont suer et si tu ne tombe pas directement sur le bon ben tu change et tu en prend un autre. bon courage et bats toi, viens nous voir et tiens nous au courant de ton evolution.
bon courage a toi et encore merci pour ta réponse a mon post
au plaisir
pascale

Re: Besoin d'en parler, tout simplement.

Posté : dim. 12 févr. 2012, 10h56
par Yamael
love-the-life a écrit : Je me rends bien compte que ce genre de comportement n'est pas bien normal... Mais la perspective d'habiter seule l'année prochaine m'effraye également. Le fais de vivre en famille pose certaines "limites" à mon AM. Limites que je n'aurais plus si je suis seule...
C'est déjà une bonne chose d'en avoir conscience. Je te conseille de préparer le terrain, si tu as peur de ce que tu pourrais faire.
Là où tu pars faire tes études, y a t il des gens que tu connais ou seras tu seules ? Rester entourée peut aider à canaliser.
Sinon, un truc personnel quand je suis partie à la fac' ; quand je me sentais en danger ou en crise, je passais le moins de temps possible dans mon studio, donc je me réfugiais à la BU et je bossais, si je le pouvais. Si je le pouvais pas, je choisissais un bouquin lié à un thème de mes cours et je le retapais à l'ordinateur, page par page, chapitre par chapitre, aussi longtemps qu'il le fallait pour "oublier" l'AM. C'est assez prenant, ça m'obligeait à focaliser mon attention sur autre chose, sans trop culpabiliser de "perdre du temps", parce que l'air de rien, j'ai appris beaucoup de choses de cette façon.

Re: Besoin d'en parler, tout simplement.

Posté : lun. 13 févr. 2012, 18h04
par love-the-life
Je pars en effet toute seule, je serais seule dans la fac, mes autres camarades partent dans d'autres filières. Je pars en fac médecine, donc pour les bouquins et le travail, je devrais être servie, d'après ce que l'on m'a dis, mais côté "relation humaines", on m'a bien spécifié que ce genre d'études se faisaient seul, surtout la première année qui est méga dur! Donc j'appréhende le fait de me retrouver vraiment seule face a mes idée d'AM. Après, peut être que commencer une "nouvelle vie", repartir à zéro, avec des gens qui ne me connaissent pas encore va me faire du bien... On verra. Merci pour les conseils, je ne les oublierais pas, je pense en effet que la BU est une super idée, et recopier ses cours aussi, en plus ça permet de les apprendre. Merci beaucoup!

J'ai failli en parler à mon CPE, mais je me suis ravisée quand il a dis "tiens, tu t'es souvenue que j'existais! Tu m'ignorais complètement ces derniers temps, j'en ai marre que tu fasses l'ado pseudo-dépressive tout le temps"
Ça m'a fais mal qu'il dise ça. Vraiment.

Re: Besoin d'en parler, tout simplement.

Posté : lun. 13 févr. 2012, 18h41
par pascale
je ne comprends pas du tout la remarque de ton CPE qui me semble soit dit en passant completement deplacée. car pour te bloquer dans une demarche c'est top..... enfin je te comprneds et je ne sais que te conseiller pour cette année, si ce n'est une question as tu le bac en cette fin d'année? si oui tu peux passer du temps a recopier tes cours d'histoire geographie, des formulaire de math t'exercer a faire des disseertations,.... ca te prend sdu temps et ca t'empeche de penser et a t'am. essaie tu ne risques rien
sinon pour l'année prochaine comme tu l'a ecris recopier tes cours, ... lire des oeuvres conseillées par des profs, en faire des plans, faire des recherches sur internet (relative a tes cours (valable deja cette année ça) enfin plein de trucs du genre.....

bon courage a toi et au plaisir
pascale

Re: Besoin d'en parler, tout simplement.

Posté : mar. 14 févr. 2012, 15h51
par olp
Bonjour, love-life.

Bienvenue ici :)

une vie parfaite, controler la nourriture, les relations humaines, la joie, les études...
tu te rends bien compte que ca ne te fait pas de bien. C'est du moins un premier pas.
Tu penses t'autoriser à relacher certaines de ces choses? c'ets peut être devenu difficile avec le temps, mais en as-tu envie?
tu ne peux pas faire face à toute cette pression, c'et mécanique. Il vient un moment ou ce n'est pas de la faiblesse de la relacher... simple réflexe de survie.

Pour ce qui est de compter pour quelqu'un de ton âge, c'est difficile à l'école secondaire, souvent, pour peu que tu sois meme très légèrement différent. Beaucoup d'entre nous le vivent/ l'ont vécu et en gardent des marques peu agréables.

Je ne sais pas si ça peut t'aider, mais les choses changent. Même si tu considères que les études de médecine sont très individualistes, sur la masse d'étudiants, tu en trouveras que tu auras envie de fréquenter, et qui te trouveront intéressante, importante à leur yeux. Peut-être seront-ils eux meme soulagés de rencontrer quelqu'un d'un peu différent.

J'ai toujours eu un mal fou avec les gens en secondaire, je m'en souviens fort bien. Ca a changé extremement vite à l'université. je ne suis pas la fille mondaine à absolument inviter, mais ma classe me respecte, la plupart me considère comme une fille illuminée mais pas méchante, et certains même, je le crois, se sont attachés à moi.

Il faut tenir en attendant. Ne pas oublier que ces performances (ton poids, tes notes,...) ne changeront la plupart du temps pas le regard qu'on pose sur toi (sauf des regards superficiels dont tu te fous, pusique tu cherches quelqu'un pour qui réellement compter).
Tu ne peux pas endurer toute cette pression sans soutien.

Et ton CPE :evil: ! si j'l'attrappe, j'lui fais passer un sale quart d'heure.
Il n'y pas autre chose près e chez toi, des centre sgratuits? renseigne-toi un peu, tu as bien besoin de quelqu'un à qui poser toutes ces choses qui t'oppressent...

courage, et tiens-nous au courant!

Re: Besoin d'en parler, tout simplement.

Posté : mer. 15 févr. 2012, 18h46
par love-the-life
bonjour et merci pour toutes ces réponses ça me fais très plaisir! :-)

Mon CPE... Alalala! Je pense qu'il n'a pas compris (ou essayer de comprendre) le fais que ces derniers temps je ne lui faisais plus vraiment de grands sourire en passant dans le couloir près de son bureau. Je lui disais bonjour, mais sans sourire, et je devais être plus "distante"... Mais bon, n'aurait t'il pas du justement se dire, tiens c'est bizarre, elle ne sourit plus, il y a peut être un problème... Je suis peut etre trop dure, mais je crois que c'est ce que j'aurais fais.
C'est vrai que j'ai de plus en plus de mal à masquer mon mal-être, c'est comme si mes lèvres ne "voulaient" plus sourire. Une tentative de mon corps pour apeller à l'aide? Peut être...
J'ai eut philo ce matin; on a parler... de scarification et de pulsion de thanatos... Les gens de ma classe ont tous rigoler, genre "mais c'est des psychopathes^^". Et moi, je ne riais pas bien au contraire. Et la! mon voisin, un gars super sympa, mais vachement observateur me regarde et me dis "c'est ce que tu fais toi, hein. Tes bras, c'est ça, pas vrai. Pourquoi tu fais ça?" J'ai voulu lui parler à un moment mais les mots ne sortaient pas... C'est normal d'avoir autant de mal à en parler?

Quand au fait qu'il y est des instituts gratuits, il y en a bien un... Mais le problème, c'est que ma mère travaille à l'étage en dessous et le père d'une "amie" est psychiatre là-bas^^
Je cumule vous allez dire... Et oui, c'est bien ma chance!

J'ai également une autre petite question, j'ai rendez-vous chez un gynécologue pour la première fois dans 3 mois. C'est loin, certes, mais parler de cet endroit la du corps me gène atrocement. Même quand c'est une petite "blaguounette" entre amis, ça me gène vraiment trop... Je suis morte de stress. Littéralement! Est ce que vous pensez que ça peut avoir un rapport avec le reste, ce fait de bloquer comme ça une partie du corps?

Merci vraiment pour vos réponse, vous ne pouvez pas savoir à quel point ça m'aide. Merci! :coeur:

Re: Besoin d'en parler, tout simplement.

Posté : mer. 15 févr. 2012, 19h15
par pascale
concernant ta question pour le gynécologue, je pense pas que ce soit lié car il verra pas tes bras......
mais bon je suis pas experte. la cause est peut etre autre, perso je veux plus en entendre parlé tellement les deux dernière fois j'ai eu mal (entre autre un test de depistage de cancer). peut etre est ce une source la peur d'avoir mal? penses y ....

courage et a bientôt
pascale de bruxelles

Re: Besoin d'en parler, tout simplement.

Posté : ven. 17 févr. 2012, 20h41
par Laurent MB
Bonjour love-the-life et bienvenue sur le forum

J'ai pas mal de messages de retard, donc je vais essayer de rattraper un peu (dans le desordre total).

Pour medecine, deja, c'est effectivement quelque chose qui s'etudie seul vu le systeme en France, mais tu peux quand meme trouver des compagnons d'infortune avec toi. Ma copine ici (au Quebec) etudie tres longtemps, mais etudie souvent avec d'autres amis, meme si dans l'absolu leur principal interaction est de travailler dans la meme piece sans se parler; au moins, dans les moments de pause, ils peuvent parler, et peuvent s'aider au besoin. Et ca fait une presence humaine au moins. Bref, juste pour dire de ne pas desesperer de ca, tu peux trouver quand meme des amis en medecine.

Concernant la vie en appart, si tu as peur d'etre seule, penses-tu etre capable d'etre en colocation? La colocation a des inconvenients (notamment de compatibilité d'humeur, si tu le fais, je te conseille vivement une colocation avec autre galerien de medecine), mais il reste que tu ne serais pas seule. Ne te sous-estime pas neanmoins, meme si tu etais seule. Tu es probablement deja capable, si tu le veux, de te blesser sans que personne ne le sache; tu ne le fais pas trop car tu ne veux pas. C'est ce dernier poitn qui est essentiel.

Concernant ton premier message, l'argument "tu as tout pour etre heureuse" ne tient evidemment pas. Ne serait-ce que logiquement, si tu avais tout pour etre heureuse, tu le serais. Si tu ne l'es pas, c'est que quelque chose manque. Un autre point du premier message qui me semble important est ton "regime de vie". Avoir une hygiene de vie est important et peut etre benefique, mais en avoir trop ou l'avoir trop stricte peut etre tres dangeureux. Pourquoi par exemple ne pourrais-tu pas rire? Qu'est-ce que cela changerait? Et que t'apporte ce regime de vie? Un sentiment de controle?

Concernant le suivant, ton CPE est un con, mais concernant le psychiatre amie de la famille, il reste tenu au secret professionnel. Quelqu'un de professionnel pourrait probablement t'aider, et tu auras bien plus le temps actuellement que la'n prochain en medecine :? (et si tu vas en medecine, un regime de vie peut etre utile, mais un regime de bonne notes permanentes est illusoire)

Finalement, concernant le gyneco. Deja, c'est la premiere fois que tu vas voir un gyneco de ta vie? (je pensais qu'on commencait a en voir un des l'adolescence) En tout cas, il est normal d'avoir une certaine reticence sur cette partie de ton corps, mais ca reste ton corps, parfaitement naturel. Ton gynecologue ets un professionnel, et si tu lui dis il est supposé y aller plus doucement, voire meme discuter avec toi de tout ca. Si ca peut te rassurer, il a surement deja vu des patientes encore plus stressée que toi.
regime de vie, erreur

appart

Re: Besoin d'en parler, tout simplement.

Posté : sam. 18 févr. 2012, 20h12
par love-the-life
Bonjour à tous!!

Merci encore à ceux qui répondent! (je radotte un peu, c'est vrai, mais ça m'aide vraiment!)
Je pense que même à travers un forum, le fait de pouvoir parler m'aide énormément. Cela fais une semaine que je n'ai pas touché à mes bras. Quand j'y pense, j'essaye de penser au forum, je me dis que si je ne suis pas bien, et bien je peux venir en parler ici, et je me sens beaucoup moins seule, je me dis que je ne suis pas la seule à être dans cet état...

Pour mon régime de vie, alors il m'apporte un sentiment de "perfection", j'ai impression que du coup, je gère "tout", qu'il ne peux rien m'arriver puisque tout est bien prévu, bien contrôlé, bien réglé. Mais je pense qu'il faut peut être relâcher la pression, parce que là je me rends compte que je suis en mode "cocotte minute" et que je ne supporte plus rien qui m'énerve, je commence tout de suite à être agacée, je prends beaucoup dur moi et du coup je me mets sous pression, et je pense à l'AM.
Je me suis lancée des "défis" toute la semaine. Me rapprocher des gens de ma classe, en inviter un ou une au ciné, manger du chocolat pour mon plaisir, sans penser au "conséquences" que ça pourrais avoir sur moi, sans penser que mon "programme" n'avait pas prévu cet extra. Même me lever tard le samedi matin et je vais essayer demain le "défi suprême" que je me suis lancé: Descendre manger en pyjama... Ce qui est pour l'instant impensable pour moi, mais j'aimerai juste voir comment je réagirais, si l'AM prendra le dessus ou non... Bref, tester un peu les limites.

J'ai également décidée de prendre rendez vous au centre à côté de mon lycée pour en parler avec un professionnel. Je suis trOOp stressée :pa: !! J'ai peur qu'il me juge, de ce qu'il va penser de moi, est ce qu'il ne va pas me prendre pour une folle, est ce qu'il va me dire de prévenir mes parents, ou que j’exagère et que j'ai "tout pour être heureuse". Ou est ce qu'il va se dire que je ne suis qu'une "ado qui fais sa crise". J'aimerais tellement qu'il comprenne mon mal-être. Et je pense qu'au fond j'ai peut être peur d'être déçue. :?
Je compte appeler mardi, comme lundi je n'ai pas une minute à moi et que je ne suis pas seule une seule fois dans la journée, hors mis chez moi mais je ne peux pas prendre le risque que quelqu'un de ma famille m'entende.