Forum d'entraide sur l'automutilation

Mon psy m'a demandé de réfléchir pour dans 2 semaines aux relations que j'entretiens avec les autres.

(Par "l'autre" il faut entendre mon meilleur ami ou mon "copain" dans 90% des cas)
Pour résumer notre dernier entretien, il dit que j'entretiens des relations de pouvoir (soit je me fais dominer, soit je veux contrôler l'autre) et que ça me frustre quand l'autre essaye de me contrôler, que je ne supporte pas qu'on me donne des ordres ou qu'on me dise je que j'ai a faire (je ne suis qu'à moitié d'accord mais bon...).
Il dit aussi que maintenant l'am n'est plus vraiment dirigé contre moi mais que c'est devenu, dans la plupart des cas, un acte de violence dirigé contre l'autre. En gros "tu m'as énervé/trahi/abandonné et tu ne veux pas que je m'am, et bien regarde j'en ai rien à faire que ce que tu penses et je vais quand même me faire mal" (mais je la personne en question ne sait pas que j'ai recommencé à m'am). Ca je suis assez d'accord...

Bref, il veut que je réfléchisse à ça mais je me sens un peu perdu, je ne sais pas par où commencer, est-ce que vous avez des idées pour m'aider à avancé un peu ou me donner des pistes de recherche svp ?

Merci d'avance =)

Un mois 1/2 plus tard la réponse tombera probablement à côté mais autant essayer non ?
Tu as l'air de pas mal limiter l'emploi du "je". Te placer dans une relation qui tendrait au contrôle de l'autre ne pourrait pas être un essai de réaffirmer ce "je" ? Ce qui t'échappes en toi-même ou en l'autre, une tentative de le saisir ? En t'appropriant violemment ton corps tu t'imposes une pression que tu n'admettrais de personne d'autre, il doit être difficile en plus de recevoir des ordres, s'ils te font encore échapper à une direction que tu tentes de tracer toi-même. La coupure se placerait alors dans l'ambivalence d'un mélange de rejet de l'autre et de refus de le blesser en se retournant contre lui.
Tu as dû revoir ton psy entre temps, ou en parler avec quelqu'un d'autre, où en es-tu ? Je ne te connais pas, je tombe peut-être totalement à côté, pardon si je fais psy de comptoir, alors ne tiens pas compte de ce que j'ai dit.
Bon courage.

Je pense que ton psy te connais mieux que moi et s'il pense qu'actuellement tu nreportes l'automutilation dans le sens tu me fais du mal donc je m'en fais, il doit pas avoir totalement tord. Dans mon cas perso ces mots font mouche et je remarque que moi aussi j'ai tendance a faire ce que ton psy te suggere. C'est souvent apres un refus, une contrariété que je m'am. Un peu comme pour dire tu m'a fait du mal et bien je te le montre sauf que la plupart du temps l'autre ne le sais pas parce que je ne le dis pas car la plaie ne nécessite pas un passage au urgences. (sur ce point j'ai progressé puisqu'avant toutes mes am me conduisaient aux urgences). Parfois je dois en parler sans dire le pourquoi a la personne et est ce qu'elle fait le lien, ben parfois oui mais souvent non. Pour ma mere apres une bonne journée je m'am, mais elle se trompe car les bonnes journées se termient souvent par des tensions liées soit à elle soit a ma soeur et donc je souffre et donc je me punis. certe je n'aime pas non plus recevoir des ordres mais je m'am pas pour autant et toi, reflechis y.

ton psy a tres certainement raison mais reste a te poser la bonne question pourquoi le fais je? pourquoi punir l'autre sans le lui dire? est ce vraiment punir l'autre dans ce cas? Je t'embrouille peut etre encore plus avec mes questions alors pardon

pense a ton psy et j'espere que tu vas mieux

bisous

pascale de bruxelles