Forum d'entraide sur l'automutilation

Bonjour,
Après une légère absence, je viens vous retrouver pour une question...Et pour vous donner des nouvelles (dans l'éventualité où vous vous posiez la question^^).
Alors, après une semaine plus que difficile où j'ai gravement replongé dans l'AM un soir, un matin et le soir-même, j'ai parlé avec mon fiancé qui m'a donné un électrochoc. Il connait bien le problème de l'AM et de la TS et le voir me parler comme il l'a fait, je me suis remise en question comme jamais. Le résultat en est que l'AM semble derrière moi. SEMBLE, c'est bien le bon mot.

Voilà, cette semaine j'ai eu plusieurs fois des soirs difficiles où je ne parvenais pas à garder mon sang froid, où tout m'est revenu et où je n'ai pu m'empêcher de pleurer...Mais l'AM ne m'est pas venu à l'idée. Un soir même, je ne me sentais pas bien du tout et l'envie de me faire un sandwich est venu (détail important je vous l'assure!^^) donc, armée de l'ustensile de cuisine que je ne nommerai pas, je me suis préparé mon manger...Et après j'ai remarqué que je l'avais eu en main toute la soirée, que j'aurais pu l'utiliser, que j'aurais pu me faire du mal pour sortir tout ce que j'avais en moi...Mais que je ne l'avais pas fait. Mais comprendre que je n'avais pas pensé à l'AM ne m'a pourtant pas rendu fière. Je ne me suis pas dit "chouette! tu es sortis de là! Regarde le progrès! tu avais mal et tu ne t'es pas blessée!". Rien ne m'est parut remarquable...

Ma question vient maintenant... Est-il normal que je ne sois pas fière de moi? Est-il normal que l'idée de ne plus m'AM me sois devenue indigne d'intérêt? Est-ce que cela veut dire que l'AM me semble plus bénigne? Est-ce dangereux pour un possible retour arrière?...
Je m'inquiète beaucoup parce que l'absence de réaction pourrait avoir des conséquences. Si jamais je replongeais, peut-être que je ne me rendrais pas compte du mal que je me fais et que mes blessures seraient plus graves que d'habitude... Je ne sais plus quoi penser, j'ai besoin d'avis et de conseils, s'il vous plait.

Je n'ai jamais été fière de mes arrêts d'AM. Dans mon cas, ça tient plus de ma mésestime de moi. Tout ce qui m'arrive de "bien" (arrêt d'AM, examen réussi, L.,...) me semble non mérité et passif, comme si je n'y avais pas pris part et que ça m'était tombé dessus par un coup de chance. Partant de là aucune raison d'être fière. Alors qu'à l'inverse tout ce qui m'arrive de mal, sera automatiquement interprété comme étant mon entière responsabilité, ma faute.
Même si je sais qu'objectivement tout ça n'est pas "juste".

Je ne sais pas comment tu fonctionnes, donc je ne sais pas si cette piste te paraîtras pertinente ou non.

Pour ma part, je distingue fort l'acte de se blesser de "l'état am".
Je peux me blesser en préparant mon sandwich sans me dire "merde, ca y est, j'ai replongé, c'est la fin du monde etc..."
Et vice versa, donc. Ne pas m'être blessée ne signifie rien puisque d'une part une blessure isolée ne voudrait pas dire que j'ai recommencé (moins de pression) et d'autre part j'ai simplement décidé de me foutre dans la catégorie "a arrêté l'am", y'a un bout de temps donc j'y pense plus, c'est un fait à peu près définitif qui ne mérite plus qu'on s'y attarde.

Mais tout ça est venu après des années; alors je ne sais pas si ça peut s'appliquer à toi.

voila deux mois que j'ai arreté l'am, au debut je n'y pretais pas attention, ca me paraissait normal de rien faire c'etait meme banal. apres 1 mois je me suis di que peut etre que ma nouvelle therapie que j'avais entreprise avais porte ses fruit et je me suis felicitee de cette initiative et je me sius offert un cadeau. Mais la je ne vais plus rien m'offrir car je n'ai plus beson de lutter pour ne pas m'am, je n'y pense meme plus meme quand j'ai des outils en mains. je ne suis pas fiere de ne pas m'am je me dis j'ai vu la bonne personne au bon moment come toi ton copain qui t'a parle comme il la fait au bon moment et t'a servi de declencheur, c'est un peu la meme chose, un declic au fond qui fait qu'on voit tout a coup la vie sous un autre angle.
Par contre perso, les petits tracacs prennent plus de proportions et je m'enrev plus fai-cilement interieurement peut etre aussi parce que je ne prends plus autant de medicament pour lutter contre les envies.
donc je pense que ta situation est normale et qu'elle peut arriver, je ne m'inquietterais pas quand a une eventuelle rechutte plus grave car je pense que toutes les rechuttes sont graves pour soi et difficile a accepter. je ne me dis pas guérie et je ne le pense pas je me dis tu est en repis faudra refaire appel des que tu te sens plus fragile. Comme toi quand tu te sentira plus attirée par les am tu pourra en reparler avec ton copain et peut etre que la encore il trouvera le declic pour toi et sinoon ben t'aura eu une pose. Prends le bon temps que tu as ne te pose pas de questions trop dure car plus tu vas t'en poser et plus le risque de rechutte va grandir je pense car dans les difficultes je pense et j'espère me tromper on a tendance a se tourner vers des solutions connues donc pour moi l'am. Je me considere en repit et si je tiens un an alors je me considererait comme guerie et je feterai ma decision d'avoir ete voir une psychologue specialisee dans les ts.


Bon courage et j'espere que cette situation durera encore longtemps pour toi

amitié

pascale de bruxelles

Bonjour à vous tous! Avant tout, merci de m'avoir répondu!

alors je vais procéder par étape...
Yamael, je ne pense pas avoir de problème de mésestime de moi... Beaucoup disent même que je suis trop prétentieuse...alors je ne suis pas sûre que ce soit l'explication... Mais peut-être que je me trompe et je pense qu'il serait intéressant que je me penche sur mon rapport avec les bonnes et mauvaises choses qui peuvent m'arriver...Je te tiendrai au courant de mes observations!

Olp, je crois que tu n'as pas compris... Quand je parle de me "blesser" je parle bien sûr de l'AM... Après si je me tranche un doigt en faisant un boeuf bourguignon je considère bien sûr pas ça comme de l'AM... Mais là je parlais vraiment de l'idée de provoquer des blessures! Pas d'accident. Mais ton point de vue est intéressant dans le sens où tu parle de ce que tu as fait après l'arrêt...sauf si j'ai pas compris^^ Je n'en suis qu'à quelques temps d'arrêt, pourtant l'AM me semble si loin... Je ne sais pas quoi penser... Mais il est vrai que si je m'emporte trop vite ça risque de me faire défaut^^'

Pascale, ce que tu dis me semble positif! C'est vrai que ça a été un déclic! Et j'espère que comme pour toi ça va m'aider à me défaire totalement de cette dépendance!

Je vous remercie! Vos réponses me font penser que tout cela est plus normal que ce que je pensais. Je suis même plutôt contente de ne pas être fière^^' c'est bizarre à dire...Mais merci de tous de ces points de vue différents!

Je n'ai jamais été fière d'avoir arrêté. Parce que c'est passif. Ne plus faire quelque chose, ce n'est pas agir en bien (pour moi).
Je n'ai pas fait d'effort conscient pour arreter, je n'ai pas lutté, ni choisi peut etre. Je ne sais même pas exactement comment ça s'est fait. Alors je ne peux pas en être fière.

Liesel, je parle pas de me trancher un doigt par accident. Je parle de me blesser volontairement après l'arrêt. Forcément, si je me coupe par accident en faisant la vaisselle, je considère pas ça comme de l'am.

Salut liesel
Sa fait qelque temps que j'avais plus trop trainer sure le forum de peur de lire des chose et de pas tenir le temps quejm'etait dit, et la je revien et je reprend du courage, je me suis beaucoup poser la questione si il est paussible den sortire definitivement, et sa me detruiser toute ma volontee d'areter, et la sa me fait du bien de lire sa

Moi soit je m'en veux de le faire, soit je men veux d'être trop doux avec moi.

En tout cas bonne continuation, je croise les doigt pour toi

Bonne chance !