Moi et mon sentiment de vide (ATT TCA)
Posté : dim. 19 août 2012, 19h02
Bonjour à tous et à toute,
Je me présente, Noémie, j'ai 25 ans.
Je me mutile depuis mes 17 ans. 17 ans de cicatrices J'ai eu une grande passe, ou je ne fesait plus rien, ou juste un peu.
En ce moment c'est une horreur. Mes bras sont rayés de cicatrices. Et avec le soleil, elles sont très visibles.
J'ai dailleurs pensé que désormais, je le ferais sur le bas ventre. Moins visible par moi et les autres.
Pourquoi je fais ça... Parce que ca me soulage, ca me libère. ca me fait meme un bien fou.
Le plus important pour moi, c'est de voir le sang couler, et surtout la brulure juste après.
Je fais ca juste avant de dormir, et je m'endors facilement, soulagée...
J'évacue, le stress, la colère, la tristesse.
Je suis boulimique aussi. Enfin boulimique, non pas vraiment, enfin j'en sais rien. Je me fais vomir quoi. Je mange normalement, et je me fais vomir.
Quoiqu'il en soit, quand j'ai décidé de me faire vomir, je mange plus. Mais j'arrive pas a atteindre l'estomac plein et gavé. Je n'ai plus de sensation de sasiété. De meme que je ne sais plus vraiment quand j'ai faim.
C'est dur. Surtout que le matin, j'ai la tete dans le brouillard. Se faire vomir c'est vraiment se faire souffrir.
Pourquoi je me fais tant de mal? Parce que je ne suis pas bien avec moi meme. Je ne m'aime pas.
Et je suis persuadée, qu'on ne m'aime pas.
Dès que quelqu'un chuchote je suis sure qu'il parle de moi. Je fouille, je cherche, j'enquete, car c'est sur, les gens sont contre moi.
Le paradoxe, c'est que j'ai conscience que je suis ridicule, et je me met en colère contre moi.
J'ai envie de mourir aussi. Parce que je ne m'aime pas, et je me trouve inutile. J'y pense tous les jours. Heureusement c'est juste des flash, pour l'instant.
C'est surtout pour les autres que je ne passe pas à l'acte. Car ma famille m'aime. Vous comprenez le paradoxe?
J'ai subit quand j'étais petite, des attouchements sexuels de mon père. Mon frère et ma soeur aussi.
Il est alcoolique. Il était abstinent depuis trois ou quatre ans et a rechuter en avril. Il m'a harcelé, m'a traité de pute, m'a dit que grace à lui j'étais en vie, que ma mère voulait avorter. J'ai envie de le tuer. J'ai des flashs où je me vois entrain de l'étrangler.
Je sais que c'est pas bien de penser comme ca. Mais je ne sais pas ou sont mes limites.
Mon frère et ma soeur lui parle, et meme ma mère (ils sont divorcés). J'ai l'impression que personne ne me soutient. D'etre encore plus seule que jamais.
C'est très dur.
Je fais subir des atrocités à ceux qui m'aime aussi. Je peux etre odieuse. Je refuse qu'on me considère comme quelqu'un de bien, je ne supporte pas les compliments, je ne supporte pas que l'on me regarde.
Je ne supporte pas les gens qui parle trop aussi, qui pose trop de question. Les gens qui crient, ca me térifie.
Voila où j'en suis.
Je suis en vacances chez mes grands parents paternels, selon mes amis "c'est bien ça va te ressourcer". J'ai plutot envie de prendre ma voiture et disparaitre.
Ils n'y sont pour rien, mais trop de choses me rappellent mon enfance ici. Oh oui je les aimes mais je ne supporte plus les "quand tu étais petite".
J'ai l'impression de devenir folle.
Noémie
Je me présente, Noémie, j'ai 25 ans.
Je me mutile depuis mes 17 ans. 17 ans de cicatrices J'ai eu une grande passe, ou je ne fesait plus rien, ou juste un peu.
En ce moment c'est une horreur. Mes bras sont rayés de cicatrices. Et avec le soleil, elles sont très visibles.
J'ai dailleurs pensé que désormais, je le ferais sur le bas ventre. Moins visible par moi et les autres.
Pourquoi je fais ça... Parce que ca me soulage, ca me libère. ca me fait meme un bien fou.
Le plus important pour moi, c'est de voir le sang couler, et surtout la brulure juste après.
Je fais ca juste avant de dormir, et je m'endors facilement, soulagée...
J'évacue, le stress, la colère, la tristesse.
Je suis boulimique aussi. Enfin boulimique, non pas vraiment, enfin j'en sais rien. Je me fais vomir quoi. Je mange normalement, et je me fais vomir.
Quoiqu'il en soit, quand j'ai décidé de me faire vomir, je mange plus. Mais j'arrive pas a atteindre l'estomac plein et gavé. Je n'ai plus de sensation de sasiété. De meme que je ne sais plus vraiment quand j'ai faim.
C'est dur. Surtout que le matin, j'ai la tete dans le brouillard. Se faire vomir c'est vraiment se faire souffrir.
Pourquoi je me fais tant de mal? Parce que je ne suis pas bien avec moi meme. Je ne m'aime pas.
Et je suis persuadée, qu'on ne m'aime pas.
Dès que quelqu'un chuchote je suis sure qu'il parle de moi. Je fouille, je cherche, j'enquete, car c'est sur, les gens sont contre moi.
Le paradoxe, c'est que j'ai conscience que je suis ridicule, et je me met en colère contre moi.
J'ai envie de mourir aussi. Parce que je ne m'aime pas, et je me trouve inutile. J'y pense tous les jours. Heureusement c'est juste des flash, pour l'instant.
C'est surtout pour les autres que je ne passe pas à l'acte. Car ma famille m'aime. Vous comprenez le paradoxe?
J'ai subit quand j'étais petite, des attouchements sexuels de mon père. Mon frère et ma soeur aussi.
Il est alcoolique. Il était abstinent depuis trois ou quatre ans et a rechuter en avril. Il m'a harcelé, m'a traité de pute, m'a dit que grace à lui j'étais en vie, que ma mère voulait avorter. J'ai envie de le tuer. J'ai des flashs où je me vois entrain de l'étrangler.
Je sais que c'est pas bien de penser comme ca. Mais je ne sais pas ou sont mes limites.
Mon frère et ma soeur lui parle, et meme ma mère (ils sont divorcés). J'ai l'impression que personne ne me soutient. D'etre encore plus seule que jamais.
C'est très dur.
Je fais subir des atrocités à ceux qui m'aime aussi. Je peux etre odieuse. Je refuse qu'on me considère comme quelqu'un de bien, je ne supporte pas les compliments, je ne supporte pas que l'on me regarde.
Je ne supporte pas les gens qui parle trop aussi, qui pose trop de question. Les gens qui crient, ca me térifie.
Voila où j'en suis.
Je suis en vacances chez mes grands parents paternels, selon mes amis "c'est bien ça va te ressourcer". J'ai plutot envie de prendre ma voiture et disparaitre.
Ils n'y sont pour rien, mais trop de choses me rappellent mon enfance ici. Oh oui je les aimes mais je ne supporte plus les "quand tu étais petite".
J'ai l'impression de devenir folle.
Noémie