Forum d'entraide sur l'automutilation

À la limite tu peux lui poser la question. Dépends de la relation que tu as avec pour le biais (je conseille toujours l'écrit, mais bon...).
À mon sens, la communication, c'est le mieux dans ces situations.

Ça a déjà été dit, mais ca vaut vraiment d'etre souligné: vous gérez ça d'une manière vraiment excellente. Vous ne la jugez pas, vous ne la fliquez pas, vous la respectez et la soutenez, vous lui accordez d'avoir des huats et des bas, et avec tout ça vous prenez aussi soin de vous-mêmes en en parlant. Tu fais vraiment ce qu'il faut, et je suis certain que ça aide énormément ta fille.
Il y a aura des bas, des rechutes, ça fait partie de tout ça, mais le soutien que vous donnez est un atout colossal. Concernant l'AM, comme tu le dis ce n'est pas une fin, et dans l'absolu il n'est pas fondamental de savoir si elle s'AM encore ou non, une AM isolée ne veut pas forcément dire tant que ça, il faut voir le processus global. Je comprends cependant que tu ne veuilles pas qu'elle ait l'impression que tu la délaisses (ce qui, encore une fois, est une très bonne réflexion de ta part). Pour te guider là-dessus par contre, ça dépend vraiemnt de ta relation avec ta fille et de son état du moment. Tu pourrais: lui dire que tu ne veux pas la surveiller, la stresser avec ça, mais que tu continues à te soucier de ça, de l'AM et le reste, et que tu la laisses libre de parler/montrer ou non, mais que tu la laisses libre de choisir, et que tu es meme disponible de discuter avec elle de ce choix de parler ou non. Ou tu peux, si tu penses que ca la mettrait plus à l'aise, lui laisser un mot disant ça. Dans certains cas, suivant la psychologie de la personne, ça pourrait effectivement la rassurer de se sentir surveillée, mais ca depend vraiment de la psychologie propre de ta fille (c'est assez rare). Tu pourrais discuter avec elle peut etre, puisqu'elle vous l'a dit d'elle-même (en tout cas elle ne vous l'a plus cachée), de savoir si elle s'attendait à une réaction spécifique de votre part. Il est possible qu'elle ne sache pas vraiment par contre. Remettre trop la balle dans son camp, lui dire que c'est elle qui décide, pourrait la stresser aussi un peu peut etre. Donc en parler avec elle (parler pour savoir si vous devez parler ) pourrait etre une bonne solution

Bref, je pense que le mieux est de lui dire, en la laissant libre, comme tu le fais si bien. Lui dire que tu te soucies d'elle, que tu ne veux pas l'écraser, mais que tu es là, que ce qui est important pour elle est important pour toi. Si c'Est à l'oral, tu verras sa réaction. Dernière chose, ca vaudrait peut etre la peine de lui parler (pas avec ton mari) pour éviter le "2 contre 1". Aussi choisir un environnement neutre, pas forcément face à face yeux dans les yeux, mais marche dehors ou autre, si tu penses que ça lui convient mieux.


Je te fais confiance en fait, tu fais déjà ça si bien.

Un grand merci vous êtes vraiment un grand soutien, vous m'aidez à mieux comprendre, sans vous mes interrogations seront encore plus grandes et sans réponse, vous me montrez des chemins.

L'idée de lui écrire est très bonne, comme ça elle peux lire quand elle le veut et ne se sent pas obligé de répondre, c'est plus facile pour nous deux.

Avec plaisir, quand tu veux .

Voilà je reviens avec des nouvelles.
Ma fille est admise dans la clinique de jour, elle ira après ces vacances.

Dernièrement on a eu un différent, elle s'est pas mal fachée parce que nous avons répondu a une de ses demandes par non. Dans notre différent j'ai lui dit que ma position restera non, qu'elle peut faire une fugue, s'AM, ça ne change rien en notre décision. Étonnamment, le soir je retrouve ma fille, heureuse, moi qui avais peur d'avoir été trop loin, mais je pense que ce non clair lui a permis de comprendre que nous devons garder une ligne, même avec l'épée de Damocles de l'AM sur notre tête nous avons des moments qu'on doit dire non. Je suis responsable de ma fille oui, mais la décision de s'AM est chez elle, que je l'aime mais j'ai le droit et le devoir de dire non.

j'ai le droit et le devoir de dire non.

Du haut de mes 18 printemps il me semble que si c'est justifié en effet ça fait parti du rôle de parents de dire non. En fait ça fait partie du rôle de parent de trouver l'équilibre entre le tout non et le tout oui. .

Ma fille est admise dans la clinique de jour, elle ira après ces vacances.

En espérant que cela lui soit bénéfique.

Plein de courage à vous deux.

Des bonnes nouvelles, donc ?
Comment te sens-tu du fait qu'elle aille en clinique de jour ? Comment ça va se passer avec sa scolarité, etc ?

Je te souhaite bien du courage !

Oui des bonnes nouvelles

C'est une clinique spécialisée pour enfants et ados, qui ont des difficultés dans leurs vie, mais qui n'ont pas ou plus besoin d'une hospitalisation. Il y a des psy, éducateurs, infirmière et des prof, elle peut continuer l'école dans la clinique, terminer sa scolarité si besoin.
Si un matin elle n'a pas la force d'en y aller, un éducateur, l'infirmière viennent la chercher à la maison, l'accompagne et aide a gérer l'angoisse. J'ai confiance c'est une bonne équipe, le centre n'est pas trop grand, moderne, ne fait pas hôpital et tout est fait pour se sentir bien. Les enfants ont des possibilités de retrait quant ils angoissent, p.ex pendant les cours. Nous, les parents devons aller une fois par semaine pour voir le de psy de notre fille.

Ca te soulage de savoir qu'elle sera prise en charge à cet endroit ?

Oui, surtout elle en a aussi envie, c'est une condition d'admission, l'enfant doit être d'accord

Une fois de plus, tu as très bien réagi en sachant dire non.

J'espère que l'hospitalisation fera du bien à ta fille.
Voyez-y aussi une opportunité pour vous, de prendre un peu de repos et d'énergie.

C'est dingue , j'ai l'impression d'lire ma mère .. Pfiou ça me fais bizarre.. Désolée du "tappage" d'incruste ahah , mais mon histoire ressemble beaucoup.

J'ai pris le temps de vous lire en entier et je ne peux que vous admirer, votre force, votre conviction et votre amour... C'est beau c'est important... Partager le avec votre fille un "je t'aime", un sourire sincère ça peut faire la différence... Je n'ai pas la chance d'avoir une mère comme vous... La mienne me montre sa déception ouvertement. Je croyais pouvoir tout lui dire... Mais après avoir vu sa réaction suite à quelque chose d'important que je lui ai dis... Je ne crois pas pouvoir lui parler du fait que je m'AM.

Je vous encourage de tout mon cœur ! Bonne chance pour la suite, ne lâchez pas ça vaut le coût de se battre, vous en ressortirez plus fort et plus confiant.

Me revoilà après une longue absence.

Ma fille est toujours à la clinique de jour. Pour le moment l'AM n'est plus un sujet, a en croire qu'elle va mieux . Elle n'a plus besoin des médicaments, peut sans trop s'angoisser se déplacer dans sa vie, aller à la clinique, aller au cinéma, prendre le bus etc. L'intégration dans l'école 'normale' commence a être un sujet.

Nous, la famille, avons, avec l'aide des psy, fait un bout de chemin. Nous avons plus ou moins détecté ou elle fonctionne mal, ce que nous pouvons faire pour améliorer. Nous, les parents avons fait des erreur, il faut vivre avec.

Je vois plus clair et je dois dire que c'est bien que tout ça nous arrive. Pas que je trouve que c'est bien que mes filles ont un parcours de vie difficile, vous me comprenez, n'est-ce pas? Mais dans le sens que ça nous aide de rester, malgré tout, un famille unie qui essaie de se comprendre et de s'aimer, malgré nos défauts. On aurai pu continuer comme avant, mais à quel prix, dans ce sens c'est bien.

Comme toujours, merci de me lire, et il y a toujours une lumière, même très flou, derrière les nuages. On n'a pas toujours la force de les chasser, mais seulement un petit mm2 réchauffé par la lumière peut nous donner la force.

je ne sait pas trop quoi dir a part que je suis contant d'avoir de vos nouvelle etq ue j'espere que ca va continiuer en s'ameliorant.