Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à pleurer?
Je souffre, j'ai mal, je ne veux pas vivre.
Alors pourquoi je ne pleure pas?
Je reste là comme une coque vide.
Ca me ferait du bien de pleurer pourtant.
Mais mes yeux restent sec, mon coeur fermé.
Comment on fait pour pleurer? Pour lâcher un peu?
coeur fermé
coeur fermé
(J'ai pris mon âme et mon corps en otage.)
J'ai pris mon ombre par la main, je l'ai caché dans ces buissons avant de continuer mon chemin.
J'ai pris mon ombre par la main, je l'ai caché dans ces buissons avant de continuer mon chemin.
Re: coeur fermé
Quand une émotion négative monte, que les larmes semblent vouloir monter, pourquoi ne sortent-elles pas ?
Qu'est-ce qui fait barrage ?
Tu ne t'autorises pas la "faiblesse" ?
C'est pour ne pas la montrer ?
Parce que tu serais trop submergée ?
Etc.
Qu'est-ce qui fait barrage ?
Tu ne t'autorises pas la "faiblesse" ?
C'est pour ne pas la montrer ?
Parce que tu serais trop submergée ?
Etc.
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.
Re: coeur fermé
Je crois qu'en fait justement je ne laisse même pas les émotions négatives monter, je les enferme à l'interieur de moi même. Alors je creve de mal, mais rien ne paraît sur mon visage.
Mais je ne sais pas lâcher un peu, laisser monter. En fait ca me fait peur. J'ai peur d'être submergée. Je ne sais pas gérer mes émotions alors je les refoule.
J'aimerai tant lâcher un tout petit peu, alléger mon coeur. Mais j'y arrive pas...
Mais je ne sais pas lâcher un peu, laisser monter. En fait ca me fait peur. J'ai peur d'être submergée. Je ne sais pas gérer mes émotions alors je les refoule.
J'aimerai tant lâcher un tout petit peu, alléger mon coeur. Mais j'y arrive pas...
(J'ai pris mon âme et mon corps en otage.)
J'ai pris mon ombre par la main, je l'ai caché dans ces buissons avant de continuer mon chemin.
J'ai pris mon ombre par la main, je l'ai caché dans ces buissons avant de continuer mon chemin.
Re: coeur fermé
Que se passerait-il si tu les laissais monter ?
Si tu étais submergée, quelle seraient les conséquences ?
Et si ça se voyait sur ton visage ?
Si tu étais submergée, quelle seraient les conséquences ?
Et si ça se voyait sur ton visage ?
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.
Re: coeur fermé
Je crois que j'en suis incapable, refouler c'est devenu ma réponse. Je ne sais pas reajir autrement par rapport à un événement ou à une émotion.
Et là j'arrive plus à refouler alors je m'AM.
Enfin je crois que c'est comme ca que ca marche chez moi..
Et là j'arrive plus à refouler alors je m'AM.
Enfin je crois que c'est comme ca que ca marche chez moi..
(J'ai pris mon âme et mon corps en otage.)
J'ai pris mon ombre par la main, je l'ai caché dans ces buissons avant de continuer mon chemin.
J'ai pris mon ombre par la main, je l'ai caché dans ces buissons avant de continuer mon chemin.
Re: coeur fermé
Selon toi, il existe quoi comme autre réponse possible que le refoulement ?
Quelqu'un d'autre que toi, (ou toi, si tu en étais capable), comment réagit-il, s'il ne refoule pas ? Quelle est sa réponse à lui ?
Saurais-tu le dire ?
Quelqu'un d'autre que toi, (ou toi, si tu en étais capable), comment réagit-il, s'il ne refoule pas ? Quelle est sa réponse à lui ?
Saurais-tu le dire ?
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.
Re: coeur fermé
J'ai refoulé parce que j'etais trop sensible, c'etait trop dur. Et on m'a interdit de pleurer. Alors j'ai fais comme si ca n'existait pas.
Il aurait fallu que je sois moins introverti, moins sensible. Que je parle, que je sorte tout ca avant que ca pourrisse. Que je sois moins impliqué, que je prenne du recul.
Je sais pas trop en fait. J'aurai pas du être "moi".
Je suis à fond dans ce que je vis, alors quand il y a des difficultés je me casse. En silence.
C'est la parole qui a manqué surtout en fait.
Pendant 6 ans je n'ai quasiment pas parlé. Pas dit "je vais mal", exprimé aucun sentiment, presque pas développé de relations. Silencieuse et seule. Timide ils disaient. On ne m'entendais jamais. Même pas pour me plaindre, ne demandais jamais rien, ne disait même pas "non", niait et fuyait quand on me questionnait sur mes yeux tristes. Je pleurais en cachette. Toutes les nuits presque. Je souffrais en silence parce que je n'avais soit disant pas de raison d'etre malheureuse. J'etais en bonne santé alors je devais sourire.
J'avais pas le chois de refouler.
J'aurai du être moin sensible, affirmer ma douleur. Oser dire que je vais mal.
Soit on refoule soit on accepte.
Je n'avais pas accepté ma souffrance parce que ya pire que moi.
Il aurait fallu que je sois moins introverti, moins sensible. Que je parle, que je sorte tout ca avant que ca pourrisse. Que je sois moins impliqué, que je prenne du recul.
Je sais pas trop en fait. J'aurai pas du être "moi".
Je suis à fond dans ce que je vis, alors quand il y a des difficultés je me casse. En silence.
C'est la parole qui a manqué surtout en fait.
Pendant 6 ans je n'ai quasiment pas parlé. Pas dit "je vais mal", exprimé aucun sentiment, presque pas développé de relations. Silencieuse et seule. Timide ils disaient. On ne m'entendais jamais. Même pas pour me plaindre, ne demandais jamais rien, ne disait même pas "non", niait et fuyait quand on me questionnait sur mes yeux tristes. Je pleurais en cachette. Toutes les nuits presque. Je souffrais en silence parce que je n'avais soit disant pas de raison d'etre malheureuse. J'etais en bonne santé alors je devais sourire.
J'avais pas le chois de refouler.
J'aurai du être moin sensible, affirmer ma douleur. Oser dire que je vais mal.
Soit on refoule soit on accepte.
Je n'avais pas accepté ma souffrance parce que ya pire que moi.
(J'ai pris mon âme et mon corps en otage.)
J'ai pris mon ombre par la main, je l'ai caché dans ces buissons avant de continuer mon chemin.
J'ai pris mon ombre par la main, je l'ai caché dans ces buissons avant de continuer mon chemin.