Forum d'entraide sur l'automutilation

est-ce que ça s'arrêtera un jour...
encore AM hier soir... et pris des cachetons pour dormir (la moitié de mon traitement sur 48H.... )
du coup ce matin j'avais oublié. mais je m'en suis vite souvenue...
j'ai arrêté les bras pour une partie moins visible (le psycho s'il l'apprend me tuera...) au moins je peux aller à la piscine...
je merde à fond... je voudrai tant que soit ça parte vraiment en vrille... soit que l'on m'aide pour de bon....
je me sens seule...
incomprise...
je suis une galérienne volontaire... une de ces personnes qui doivent souffrir pour vivre... parce que sous la souffrance que je m'inflige il y a pire... mais QUOI?

mihoshi a écrit :je voudrai tant que soit ça parte vraiment en vrille... soit que l'on m'aide pour de bon....

Tu voudrais que quelque chose se passe Que quelque chose change, que tu sortes de cette douleur, soit dans la folie soti dans le soin, mais au moins que ta douleur soit reconnue, et traitée, que ta douleur soit prise en compte, ait des conséquences. C'est un besoin naturel. Et meme, au moins en partie, c'est sain, tu veux etre reconnue.
Mais en meme temps, tu te coupes à des endroits que personne ne verra, et la personne qui pourrait vraiment t'aider, ton psy, tu prévois de lui cacher, car tu as peur de sa réaction s'il l'apprenait. Ne veux-tu pas précisément une réaction de sa part? Pourquoi te faire souffrir en cachette quand tu voudrais crier à l'aide?
Tu en as déjà parlé dans les autres posts, tu sais que c'est un de tes problèmes. Et de ce que j'ai aussi lu, il n'y a pas de solutions simples de toute façon, sinon ils l'auraient déjà appliquée, mais il reste encore de l'espoir, et ca passe par le côté psychologie et psychiatrique, dire au psychologue que ca va mal, dire au psychiatre que les médicaments ne font pas assez.

Continue de parler ici autant que tu veux, meem si les réponses manquent parfois, tu es toujours lue.

Ne désespère pas, ne désespère pas de toi.

merci bout de ferraille

hier soir insomnie, ce matin pas d'envie...
seule...
mal...
peur...
il y a les infirmières qui sont là, en bas... mais que dire ?
je ne sais pas m'exprimer autrement que par des plaies et autres cicatrices...
j'ai peur ? d'être aidée ?... peut-être....
alors je me renferme...
petite coquille d’huître...
mais qu'est-ce qui me fais si peur ?...
que cachent donc mes cicatrices ?
et ce trou noir de mon enfance... pas de souvenirs avant mes 9/10 ans..
oubliée l'innocence de l'enfance... a-t-elle existée ?..
galérienne volontaire... souffrir pour vivre... et ne pas savoir faire autrement...

mihoshi a écrit :il y a les infirmières qui sont là, en bas... mais que dire ?
je ne sais pas m'exprimer autrement que par des plaies et autres cicatrices...

Ce n'est pas tant à toi de dire qu'à elle de te faire parler. Essaie, fais leur confiance pour te faire plarer plus que ce que tu t'imagines pouvoir dire. Montre leur les plaies si tu veux, mais que disent les plaies? Que tu as mal? Que tu es seule? Que tu ne sais pas t'exprimer? Alors dis leur.

mihoshi a écrit :mais qu'est-ce qui me fais si peur ?...
que cachent donc mes cicatrices ?
et ce trou noir de mon enfance... pas de souvenirs avant mes 9/10 ans..
oubliée l'innocence de l'enfance... a-t-elle existée ?..

J'ai l'impression que tu as peur d'affontrer tout ca, de parler,d e risquer de te découvrir un passé affreux. C'est naturel et compréhensible. Le problème c'est que tu le vis déjà en grande partie; tu vis ta peur, ta peur est tellement forte que tu es déjà bouleversé par ce que tu crois qui aurait pu arriver. Tu souffres autant, mais sans avancer.
Parler te permettrait de souffrir au moins en avancant.

C'est comme se reveiller en pleine nuit et avoir peur que quelqu'un soit dans la chambre dans le noir. Tu peux attendre terrifiée toute la nuit en pensant qu'il y a peut etre quelqu'un. Ou tu peux allumer la lumière et etre sur. S'il y a quelqu'un, rester dans le noir n'y changera rien, ne le rendra pas moins dangeureux. S'il n'y a personne, tu pourras enfin te rendormir. Et avec un psy, tu serais meme avec quelqu'un, vous seriez deux contre un; et le psy pourrait allumer la lumièr epeu à peu, à ton rythme.

bout de ferraille, tu as sans doute raison, j'ai peur... je suis tétanisée...
les choses ont évolué en cette fin de semaine...
j'ai vu mon infirmière référente jeudi, et elle m'a sortie, tu comptes faire carrière à l'hp... ça fait toujours plaisir...

j'ai des problèmes de tension, du coup, les inf' ont vu mes plaies... pas engueulée, ça s'est mieux passé que ce que je croyais.. mais bon, on en a pas beaucoup parlé des causes etc....
ça va pas fort....
je n'arrête pas de m'am...
je déconne avec le traitement... pour changer....
je vois pas d'issue...