Cela fait maintenant 1 ans que je me mutile. Avant, je pouvais arrêter pendant deux mois sans problèmes, maintenant je peux tenir qu'une quinzaine de jours... J'ai 13 ans, mon professeur d'anglais fut le premier au courant, puis le 16 octobre 2012, je voulais en finir dans l'endroit ou je me sentais le mieux : mon collège. A la fin de mon cours de musique, j'ai couru dans les toilettes qui n'étaient pas très loin de la salle d'anglais... J'ai sortit le cutter et je me suis profondément ouverte, je voulais continuer mais j'ai carrément flipper en voyant tout ce sang, j'ai couru jusqu'à la salle d'anglais, malheureusement mon prof n'y était plus... J'avais peur, je suis descendu a la vie scolaire, le surveillant m'a hurler déçu, j'ai eu encore plus peur je suis sortie en courant et dans le couloir j'ai hurler : JE VEUX MOURIR PUTAIN ! Et là, mon prof d'anglais m'avait vu, je pleurait je savais plus quoi faire, il m'a pris mon sac, m'a baisser les manches et ma pris par la main pour m’emmener voir la cpe... On s'est arrêter près du cdi, il n'y avait personne, il m'a dit avec une voie étrange pourquoi t'as fait ça ? Pourquoi tu as fait ça ? je n'ai pas répondu, on s'est arrêter, il me montrait comment réussir a me calmer en respirent fort, mais au fond, je voulais plus du tout respirer, j'étais hors de moi, j'avais peur... On est aller voir la cpe, en entrant il a dit: on a un problème , un gros! La cpe souriait bêtement et m'a dit: ah oui quoi ? Mon prof me prit le bras et leva ma manche, elle perdue vite son petit sourire débile. Elle m'ordonna de m'assoir, mon professeur fit de même. Elle alla chercher ce qu'il fallait pour désinfecter mes plaies. Elle me demanda depuis quand je me fessais subir ça, je lui répondu un an. Au bout d'un moment je ne répondais plus à ces questions, j'étais vivante, mais je n'arrivais plus à répondre, j'arrivais qu'à pleurer. Mon prof repris le relais, mais il ne disait pas les raisons, même s'il les connaissait. Au bout d'un moment, elle me dis, tu vas attendre dans le couloir avec monsieur......, je vais appeler tes parents. Pendant qu'on attendait le prof essayait de me faire sourire et me disait: ils vont faire quoi tes cochons d'inde sans toi ? j'aurais fait quoi sans la meilleure élève en anglais ? Je l'ai regarder et j'ai dis: franchement je regrette de ne pas avoir attaquer ma veine directement. Il m'a dit: tu veux qu'on te laisse tranquille c'est ça ? J'ai bêtement dis oui. Il a dis : d'accord je me la ferme. mais au fond je ne voulais pas qu'il soit silencieux, j'aime l'écouter parler, il veut mon bien, il m'aide.
La cpe voulait que je reste chez moi pendant une semaine.
Rentrée chez moi, j'étais heureuse, il n'y avait plus de secret entre mes parents et moi, je me sentait 'libre'...
Le vendredi 19 octobre, je retournais au collège pendant l'après midi, je voulais poser des questions à la cpe. Je croisa mon professeur d'anglais, il me dit : ça va toi ? Je lui ait dis : franchement je me suis jamais sentie aussi bien. Il m'a dit: Mouais... Méfie toi aujourd'hui c'est des sommets de bonheurs, mais un jour ça retombera aussi bas que la crise de mardi.
Le lundi suivant, je retourna au collège, tout le monde me regardait étrangement, j'étais pointer du doigt, j'étais la suicidaire, l’échappée de l’hôpital psychiatrique ... Mon bonheur fut court. J'allais de nouveau mal, je me recoupa à nouveau. Mon professeur s'en rendit vite compte, mais il ne le raconta pas a la cpe, cette fois.
Pendant les vacances de la Toussaint, je me suis retailler, ma mère était si triste, dégoutée, en colère.
Ensuite la reprise des cours, je ne mangeais pratiquement pas. Je n'avais plus de goût pour rien. Je perdu 10 kilos, je continuais de m'auto-mutiler, mes parents gueulaient toujours autant. J'avais mes médicaments magique sur moi, un lundi, pendant la récré, j'en ai pris 6, je me promenais dans les couloirs, choutée, vide. Je me mis à pleurer juste avant le cours, mon professeur d'anglais l'a vu et m'a demander loin des autres si je voulais rentrer chez moi, j'ai refuser.
Je souffre, et je continue de ma tailler, je ne sais même pas si je veux arrêter, il n'y a plus rien à faire de toute façon.
J'aimerais qu'on me laisse tranquille.
