Éliminer les "je devrais"
Posté : jeu. 17 juil. 2014, 22h54
Bonjour
Je voudrais partager un truc que j'ai réalisé il y a quelques temps (et relu ailleurs depuis): enelver les je devrais/il faudrait de notre vocabulaire, et les remplacer par des "je veux".
Les "il faudrait", ça suppose des regles absolues, des obligations universelles, de la pression. Le probleme, c'est qu'il n'y a pas de règles absolues, la majorité des regles sont voulues par quelqu'un. (sans partir dans un débat philo
). Du coup, utiliser des "il faudrait/je devrais" présente quelque chose d'imparable, contre lequel on ne peut rien, et qui culpabilise énormément tout en ne permettant aucune récompense, vu qu'on fait ça parce qu'on "devrait". Les "je veux" forcent à prendre une décision par soi-même.
Je vais prendre un exemple, pour clarifier.
Je devrais étudier pour mon examen.
Cette phrase ne veut rien dire, elle cache tout, et cache le problème. On devrait plutôt dire:
Je veux étudier pour mon examen.
ou même Je veux étudier pour mon examen, car je veux réussir.
Là on se retrouve au centre du problème. Ça aide pour plusieurs points:
_ Qui veut vraiment? Peut-être qu'en disant "je veux" on s'apercevra qu'en fait non, je ne veux pas étudier pour l'examen, mais "Mes parents voudraient que j'étudie pour mon examen". Le "il faudrait/je devrais" est devenu personnel, et montre d'où vient le souhait, la volonté.
_ Quel impact ça a? Utiliser le "je veux" fait aussi passer le but de extérieur à intérieur, ce qui augmente la motivation. Dans ce cas-ci, ce n'est pas quelqu'un d'autre qui veut étudier, c'est moi, ça vient de moi, c'est ce que moi je veux. Et si je réussis, je serais content car j'ai réussi quelque chose que moi je voulais faire.
_ Mais alors pourquoi je ne fais rien? Finalement, utiliser "je veux" met en plein jour le problème. Si "je veux" étudier, mais que je n'étudie pas, alors pourquoi? Parfois se forcer à dire "je veux" permet de se rendre compte d'à quel point on veut. Peut etre que "je veux" étudier, mais que "je veux" encore plus regarder la télé. Et si je veux vraiment et que je n'y arrive pas, je ne peux plus dire que c'est parce que je suis paresseux ou inconscient, puisque je sais que "je veux". Je suis doncobligé d'admettre que "je veux, mais je ne peux pas". Et le fait d'admettre ma volonté et mon impuissance est beaucoup moins culpabilisant qu'un "je devrais" qui ne veut rien dire.
Ça peut paraitre tout simple, mais enlever les "je devrais/il faudrait" du vocabulaire peut beaucoup aider, tant sur le résultat que sur la culpabilité et la satisfaction.
Je voudrais partager un truc que j'ai réalisé il y a quelques temps (et relu ailleurs depuis): enelver les je devrais/il faudrait de notre vocabulaire, et les remplacer par des "je veux".
Les "il faudrait", ça suppose des regles absolues, des obligations universelles, de la pression. Le probleme, c'est qu'il n'y a pas de règles absolues, la majorité des regles sont voulues par quelqu'un. (sans partir dans un débat philo
). Du coup, utiliser des "il faudrait/je devrais" présente quelque chose d'imparable, contre lequel on ne peut rien, et qui culpabilise énormément tout en ne permettant aucune récompense, vu qu'on fait ça parce qu'on "devrait". Les "je veux" forcent à prendre une décision par soi-même.Je vais prendre un exemple, pour clarifier.
Je devrais étudier pour mon examen.
Cette phrase ne veut rien dire, elle cache tout, et cache le problème. On devrait plutôt dire:
Je veux étudier pour mon examen.
ou même Je veux étudier pour mon examen, car je veux réussir.
Là on se retrouve au centre du problème. Ça aide pour plusieurs points:
_ Qui veut vraiment? Peut-être qu'en disant "je veux" on s'apercevra qu'en fait non, je ne veux pas étudier pour l'examen, mais "Mes parents voudraient que j'étudie pour mon examen". Le "il faudrait/je devrais" est devenu personnel, et montre d'où vient le souhait, la volonté.
_ Quel impact ça a? Utiliser le "je veux" fait aussi passer le but de extérieur à intérieur, ce qui augmente la motivation. Dans ce cas-ci, ce n'est pas quelqu'un d'autre qui veut étudier, c'est moi, ça vient de moi, c'est ce que moi je veux. Et si je réussis, je serais content car j'ai réussi quelque chose que moi je voulais faire.
_ Mais alors pourquoi je ne fais rien? Finalement, utiliser "je veux" met en plein jour le problème. Si "je veux" étudier, mais que je n'étudie pas, alors pourquoi? Parfois se forcer à dire "je veux" permet de se rendre compte d'à quel point on veut. Peut etre que "je veux" étudier, mais que "je veux" encore plus regarder la télé. Et si je veux vraiment et que je n'y arrive pas, je ne peux plus dire que c'est parce que je suis paresseux ou inconscient, puisque je sais que "je veux". Je suis doncobligé d'admettre que "je veux, mais je ne peux pas". Et le fait d'admettre ma volonté et mon impuissance est beaucoup moins culpabilisant qu'un "je devrais" qui ne veut rien dire.
Ça peut paraitre tout simple, mais enlever les "je devrais/il faudrait" du vocabulaire peut beaucoup aider, tant sur le résultat que sur la culpabilité et la satisfaction.
Chaques personnes a son propre gouffre les separant en s'eloignant tous deux 
