Comment dire qu'on est en crise et qu'en attendre
Posté : sam. 28 mai 2016, 23h54
Bonjour.
Par crise, j'entends un état général qui pousse bruyamment et brutalement vers des solutions autodestructrices aux conséquences néfastes vraisemblablement irréversibles, entre autres.
Passé le doux moment de révélation qui indique que, en l'état, seul, l'ensemble va foncer dans le mur (et accessoirement obéir aux impulsions), arrive la question à un million : ok, ça va pas bien, et maintenant, on fait quoi ?
Réponse type : Ben on en parle.
A qui ? Et dans quel but ?
Y a-t-il d'autres réponses que ça ?
Tout ceci suscite chez moi une vaste incompréhension. Je n'ai aucune réponse à ces questions.
Je n'ai la plupart du temps aucune intention de parler de tout ce qui m'encombre, pour des raisons qui généralement relèvent de la pudeur et volonté de garder personnelles des pensées que je trouve très intimes, de la crainte d'être enfermé et traité de force, ou bien de celle d'écraser les personnes qui voudraient bien m'écouter, qui sont souvent suffisamment compatissantes et fragiles pour que ça puisse leur faire plus de mal que je ne voudrais leur infliger.
Viendra cependant le moment où la probabilité de mes passages à l'acte sera maximale. Ce que je vis intimement n'aura plus rien d'intime, et les personnes que j'espérais préservées seront alors brutalement mises face à une réalité à laquelle je les aurais empêché de participer et qu'elles devront subir.
Alors où se positionner ?
A qui m'adresser ? Pour dire quoi ? Pour rechercher quoi ?
Quand, à moi, tout semble perdu, où puis-je trouver cette énergie de mettre d'autres personnes face à ce gouffre ? Pourquoi m'infliger ça alors que ça me semble inutile, pourquoi leur infliger ça alors qu'ils n'ont rien demandé ? Pourquoi en parler alors que je ne sais même pas si je suis censé en attendre quelque chose, ni si je suis à même de seulement vouloir retrouver une normalité de pensée ? Pourquoi tenter de justifier mes ressentis auprès de personnes qui n'en verront certainement pas la profondeur au premier abord, quand je n'ai même pas la conviction qu'ils ont intérêt à être entendus ?
Edit: Je relis mon message et il est vraiment négatif, mais je ne le place pas en section "faire face" pour rien. Ce sont juste des questions telles que je me les pose. Je cherche justement à faire face, quoi.
Par crise, j'entends un état général qui pousse bruyamment et brutalement vers des solutions autodestructrices aux conséquences néfastes vraisemblablement irréversibles, entre autres.
Passé le doux moment de révélation qui indique que, en l'état, seul, l'ensemble va foncer dans le mur (et accessoirement obéir aux impulsions), arrive la question à un million : ok, ça va pas bien, et maintenant, on fait quoi ?
Réponse type : Ben on en parle.
A qui ? Et dans quel but ?
Y a-t-il d'autres réponses que ça ?
Tout ceci suscite chez moi une vaste incompréhension. Je n'ai aucune réponse à ces questions.
Je n'ai la plupart du temps aucune intention de parler de tout ce qui m'encombre, pour des raisons qui généralement relèvent de la pudeur et volonté de garder personnelles des pensées que je trouve très intimes, de la crainte d'être enfermé et traité de force, ou bien de celle d'écraser les personnes qui voudraient bien m'écouter, qui sont souvent suffisamment compatissantes et fragiles pour que ça puisse leur faire plus de mal que je ne voudrais leur infliger.
Viendra cependant le moment où la probabilité de mes passages à l'acte sera maximale. Ce que je vis intimement n'aura plus rien d'intime, et les personnes que j'espérais préservées seront alors brutalement mises face à une réalité à laquelle je les aurais empêché de participer et qu'elles devront subir.
Alors où se positionner ?
A qui m'adresser ? Pour dire quoi ? Pour rechercher quoi ?
Quand, à moi, tout semble perdu, où puis-je trouver cette énergie de mettre d'autres personnes face à ce gouffre ? Pourquoi m'infliger ça alors que ça me semble inutile, pourquoi leur infliger ça alors qu'ils n'ont rien demandé ? Pourquoi en parler alors que je ne sais même pas si je suis censé en attendre quelque chose, ni si je suis à même de seulement vouloir retrouver une normalité de pensée ? Pourquoi tenter de justifier mes ressentis auprès de personnes qui n'en verront certainement pas la profondeur au premier abord, quand je n'ai même pas la conviction qu'ils ont intérêt à être entendus ?
Edit: Je relis mon message et il est vraiment négatif, mais je ne le place pas en section "faire face" pour rien. Ce sont juste des questions telles que je me les pose. Je cherche justement à faire face, quoi.