Je me suis mutilée pour la première fois mais je ne veux plus recommencer
Posté : sam. 21 avr. 2018, 23h06
Bonjour,
Donc voilà, je suis une jeune fille qui vient à peine d'atteindre ses 19 ans. Je traverse une dépression présentement et j'ai commencée à prendre des antidépresseurs car plus rien n'allait et j'avais peur de moi-même...
Je ne dirais pas qu'ils me permettent d'être de meilleurs humeur, mais je dirais qu'ils diminuent les crises de panique intense que j'avais.
Cependant, j'ai commencée à m'intéresser à la douleur... Ce qui n'est pas du tout mon genre. Toute forme de douleur à l'habitude, me dégoûte complètement. Cet intérêt à commencé lors de mon premier tattoo, il y a moins d'un mois. C'était le lendemain d'une rupture, j'ai passé la nuit dans les bars et je n'ai pratiquement pas dormi. Le lendemain, je ne me sentais pas si triste, je me suis sentie très vide au contraitre... Comme si je n'étais pas capable de ressentir de la vrai douleur. Mon tattoo m'a fait très mal mais j'ai bizarrement adoré ça. Pendant quelques heures, je ressentais de la douleur très vive et j'ai aimé me sentir aussi "présente". Comme si la douleur physique avait le pouvoir de faire disparaitre la douleur émotionnelle et me faisait sentir vivante pour quelques temps...
Les jours ont passées et j'ai même été me faire d'autre tatouage parce que je voulais revivre cette sensation. Mais de pouvant pas me faire tatouer à tout les jours, j'ai ressenti le besoin de combler ce manque.
Je suis tombé par hasard sur mon exacto en faisant le ménage, je l'avais perdu depuis longtemps et j'ai donc veiller à le mettre dans mon sac afin de ne pas l'égarer. J'ai aussi retrouvé un paquet de lame que j'ai déposé à côté de mon lit. Je n'ai jamais pensé à m'auto infliger de la douleur mais les crises ont recommencées et dans ses moments, je deviens impulsive, tout est noir...
Lundi soir, ça faisait quelques jours que je pensais sérieusement à me faire mal mais j'avais peur... J'ai donc opté pour une douleur que je connais déjà: les griffures. Je sais ce que c'est de me faire griffer par un chat donc le niveau de douleur ne m'était pas inconnu. J'ai coupé mon ongle pour qu'il soit pointu et j'ai procédé. Après cela, je me suis rendu compte que ça allait paraître, mais par chance c'était sous le bracelet de ma montre. J'ai donc appliquer un pansement et j'ai dit aux petits curieux que ma monte me fait mal donc je mets un pansement pour éviter les blessures.
Je n'avais pas recommencer jusqu'à aujourd'hui. Tout allait bien ce matin jusqu'à un incident au cégep ... Je me suis enfermée dans les toilettes pour pleurer toute les larmes de mon corps et je suis ressortie, je suis allée chercher mon sac et j'ai quitté mon cours. Je suis retournée au toilette pour essuyer me larmes et me refermer sur la stupide personne que je suis. Je fais beaucoup de mal autour de moi et je me déteste. J'avais donc envie de moi aussi, m'infliger de la douleur. (Afin de me punir ou je sais pas trop quoi... C'était confu à ce moment, mais je savais que je devais le faire.)
Je me suis donc rappelée l'exacto qui trainais dans mon sac avec une lame fraîchement remplacée... Je me suis enfermée dans une cabine, j'ai vérifié que la lame coupait sur l'un des murs et j'ai procédé à l'acte. J'ai vraiment adoré, je me suis calmée instantanément, encore plus vite qu'avec les calmants que je dois prendre dans ces moments de crises...
Je me suis sentie bien, on dirait que tout les sentiments ressentis dans les minutes précédentes venaient de s'envoler comme par magie.. J'ai sécher mes larmes et je suis allée m'assoir sur le bord d'une fenêtre où une amie est venue me rejoindre peu après. Elle n'a rien remarquée, j'étais tout à fait normal, comme si rien n'était arrivé.
J'ai maintenant peur... Je meurt d'envie de recommencer à l'instant même où j'écris celà. Je ne comprend pas cette envie mais j'en ai besoin. C'est un antidépresseur qui fonctionne mieux que mes médicaments. Et instantanément en plus...
Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas ce que je veux exactement... Je veux m'en sortir mais maintenant, je suis attiré de l'autre côté... Donc si quelqu'un a une histoire à partager ou bien n'importe quoi que vous jugez utile pour m'aider, n'hésitez pas.
Je veux aller mieux mais j'ai peur de choisir le mauvais côté de la force.
(Désolé pour la référence, j'aime bien Star Wars)
Merci à vous.
Donc voilà, je suis une jeune fille qui vient à peine d'atteindre ses 19 ans. Je traverse une dépression présentement et j'ai commencée à prendre des antidépresseurs car plus rien n'allait et j'avais peur de moi-même...
Je ne dirais pas qu'ils me permettent d'être de meilleurs humeur, mais je dirais qu'ils diminuent les crises de panique intense que j'avais.
Cependant, j'ai commencée à m'intéresser à la douleur... Ce qui n'est pas du tout mon genre. Toute forme de douleur à l'habitude, me dégoûte complètement. Cet intérêt à commencé lors de mon premier tattoo, il y a moins d'un mois. C'était le lendemain d'une rupture, j'ai passé la nuit dans les bars et je n'ai pratiquement pas dormi. Le lendemain, je ne me sentais pas si triste, je me suis sentie très vide au contraitre... Comme si je n'étais pas capable de ressentir de la vrai douleur. Mon tattoo m'a fait très mal mais j'ai bizarrement adoré ça. Pendant quelques heures, je ressentais de la douleur très vive et j'ai aimé me sentir aussi "présente". Comme si la douleur physique avait le pouvoir de faire disparaitre la douleur émotionnelle et me faisait sentir vivante pour quelques temps...
Les jours ont passées et j'ai même été me faire d'autre tatouage parce que je voulais revivre cette sensation. Mais de pouvant pas me faire tatouer à tout les jours, j'ai ressenti le besoin de combler ce manque.
Je suis tombé par hasard sur mon exacto en faisant le ménage, je l'avais perdu depuis longtemps et j'ai donc veiller à le mettre dans mon sac afin de ne pas l'égarer. J'ai aussi retrouvé un paquet de lame que j'ai déposé à côté de mon lit. Je n'ai jamais pensé à m'auto infliger de la douleur mais les crises ont recommencées et dans ses moments, je deviens impulsive, tout est noir...
Lundi soir, ça faisait quelques jours que je pensais sérieusement à me faire mal mais j'avais peur... J'ai donc opté pour une douleur que je connais déjà: les griffures. Je sais ce que c'est de me faire griffer par un chat donc le niveau de douleur ne m'était pas inconnu. J'ai coupé mon ongle pour qu'il soit pointu et j'ai procédé. Après cela, je me suis rendu compte que ça allait paraître, mais par chance c'était sous le bracelet de ma montre. J'ai donc appliquer un pansement et j'ai dit aux petits curieux que ma monte me fait mal donc je mets un pansement pour éviter les blessures.
Je n'avais pas recommencer jusqu'à aujourd'hui. Tout allait bien ce matin jusqu'à un incident au cégep ... Je me suis enfermée dans les toilettes pour pleurer toute les larmes de mon corps et je suis ressortie, je suis allée chercher mon sac et j'ai quitté mon cours. Je suis retournée au toilette pour essuyer me larmes et me refermer sur la stupide personne que je suis. Je fais beaucoup de mal autour de moi et je me déteste. J'avais donc envie de moi aussi, m'infliger de la douleur. (Afin de me punir ou je sais pas trop quoi... C'était confu à ce moment, mais je savais que je devais le faire.)
Je me suis donc rappelée l'exacto qui trainais dans mon sac avec une lame fraîchement remplacée... Je me suis enfermée dans une cabine, j'ai vérifié que la lame coupait sur l'un des murs et j'ai procédé à l'acte. J'ai vraiment adoré, je me suis calmée instantanément, encore plus vite qu'avec les calmants que je dois prendre dans ces moments de crises...
Je me suis sentie bien, on dirait que tout les sentiments ressentis dans les minutes précédentes venaient de s'envoler comme par magie.. J'ai sécher mes larmes et je suis allée m'assoir sur le bord d'une fenêtre où une amie est venue me rejoindre peu après. Elle n'a rien remarquée, j'étais tout à fait normal, comme si rien n'était arrivé.
J'ai maintenant peur... Je meurt d'envie de recommencer à l'instant même où j'écris celà. Je ne comprend pas cette envie mais j'en ai besoin. C'est un antidépresseur qui fonctionne mieux que mes médicaments. Et instantanément en plus...
Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas ce que je veux exactement... Je veux m'en sortir mais maintenant, je suis attiré de l'autre côté... Donc si quelqu'un a une histoire à partager ou bien n'importe quoi que vous jugez utile pour m'aider, n'hésitez pas.
Je veux aller mieux mais j'ai peur de choisir le mauvais côté de la force.
(Désolé pour la référence, j'aime bien Star Wars)
Merci à vous.