ATT SU AM TCA Ma descente aux Enfers...
Posté : jeu. 10 juin 2004, 13h29
Vous me direz : qu'attends-tu pour te faire hospitaliser ? et je vous répondrai que je ne sais pas. Je me retrouve de nouveau seule... Hier j'ai oublié d'aller chez mon psy, je dormais tellement j'étais vidée... Hier soir, j'ai bu de l'absinthe, ça se trouve encore... J'étais contente, je ne tenais plus debout mais j'étais contente car je n'étais pas seule.
Mon coeur au regard confiant était là, seulement deux jours, un bref vent de vie passé puis enfui.
Si je récapitule mon état, comme je le fais souvent, je ne cesse de boire, je fais n'importe quoi avec la nourriture, j'ai X (édité) blessures sur les bras, je n'ai plus la force de faire quoi que ce soit, je n'ai que dégoût pour l'extérieur, haine pour moi-même, désolation pour les autres...
"Je suis mort lentement comme un arbre... Et plus on approche de ces arbres, plus on a peur." J'ai peur, peur de franchir le cap. Pourquoi ? La Mort n'est que douceur et grâce, nul autre endroit où en trouver... Seule la Nature en reflète mais l'Homme s'acharne à tout détruire. Comme je m'acharne à me détruire. Détresse et pourtant le geste... Une contrariété et je surdose mes médicaments, espérant tomber dans un sommeil sans réveil. Tout en sachant que ce n'est qu'un jeu, car je sais ce que je prends, je sais à quelle dose c dangereux.
"Pourquoi ai-je peur de mourir ? Je t'appartiens."
Mon coeur au regard confiant était là, seulement deux jours, un bref vent de vie passé puis enfui.
Si je récapitule mon état, comme je le fais souvent, je ne cesse de boire, je fais n'importe quoi avec la nourriture, j'ai X (édité) blessures sur les bras, je n'ai plus la force de faire quoi que ce soit, je n'ai que dégoût pour l'extérieur, haine pour moi-même, désolation pour les autres...
"Je suis mort lentement comme un arbre... Et plus on approche de ces arbres, plus on a peur." J'ai peur, peur de franchir le cap. Pourquoi ? La Mort n'est que douceur et grâce, nul autre endroit où en trouver... Seule la Nature en reflète mais l'Homme s'acharne à tout détruire. Comme je m'acharne à me détruire. Détresse et pourtant le geste... Une contrariété et je surdose mes médicaments, espérant tomber dans un sommeil sans réveil. Tout en sachant que ce n'est qu'un jeu, car je sais ce que je prends, je sais à quelle dose c dangereux.
"Pourquoi ai-je peur de mourir ? Je t'appartiens."