Si seul
Posté : ven. 11 juin 2004, 12h09
Je suis fatigué de cette solitude.
J?ai l?impression d?être emmuré, d?être prisonnier dans ma tête. Je sais que le suivi que j?ai, bah, c?est pour mon bien, mais j?ai l?impression de ne faire que ça.
Désormais, j?ai deux rendez-vous par semaine au CMP, plus un rendez-vous tout les 10 jours environ avec le psychiatre qui me suis pour mon traitement. A cela s?ajoute la prise du traitement tout les soirs au Centre d?Accueil de ThErapie Breve, plus le temps que j?y passe le samedi et le dimanche. En plus il y a cette hospitalisation qui pointe le bout de son nez pour le mois de juillet.
Bien sûr je suis content d?avoir un suivi qui tienne la route, mais ma vie est rythmée par ça.
J?ai l?impression d?être si seul face à ces difficultés, ces interrogations que l?on ne parvient pas à résoudre : pourquoi la cicatrice est elle mieux que la peau à l?état « normal » ? Pourquoi je me sens bien uniquement au bord de l?évanouissement lorsque je n?ai pas mangé ?
J?essaie de me dire que ce n?est qu?une période transitoire, je nourrie l?illusion qu?un jour j?aurai une vie plus positive, tournée un peu plus vers mon épanouissement personnel. Mais ça n?est pas le cas pour le moment, on (on parce que je suis bien incapable de le faire seul) est trop occupé à reconstruire, à démanteler cette logique de brûlure qui s?est construire tout au long de ces années. Je me sens si seul face à cet immense travail.
J?ai l?impression d?être emmuré, d?être prisonnier dans ma tête. Je sais que le suivi que j?ai, bah, c?est pour mon bien, mais j?ai l?impression de ne faire que ça.
Désormais, j?ai deux rendez-vous par semaine au CMP, plus un rendez-vous tout les 10 jours environ avec le psychiatre qui me suis pour mon traitement. A cela s?ajoute la prise du traitement tout les soirs au Centre d?Accueil de ThErapie Breve, plus le temps que j?y passe le samedi et le dimanche. En plus il y a cette hospitalisation qui pointe le bout de son nez pour le mois de juillet.
Bien sûr je suis content d?avoir un suivi qui tienne la route, mais ma vie est rythmée par ça.
J?ai l?impression d?être si seul face à ces difficultés, ces interrogations que l?on ne parvient pas à résoudre : pourquoi la cicatrice est elle mieux que la peau à l?état « normal » ? Pourquoi je me sens bien uniquement au bord de l?évanouissement lorsque je n?ai pas mangé ?
J?essaie de me dire que ce n?est qu?une période transitoire, je nourrie l?illusion qu?un jour j?aurai une vie plus positive, tournée un peu plus vers mon épanouissement personnel. Mais ça n?est pas le cas pour le moment, on (on parce que je suis bien incapable de le faire seul) est trop occupé à reconstruire, à démanteler cette logique de brûlure qui s?est construire tout au long de ces années. Je me sens si seul face à cet immense travail.