Forum d'entraide sur l'automutilation

Pour moi le manque d'ecoute et de soutien est le meme a tout age.

Pour redire ce que j'ai dit ailleurs

Je pense pas que ça soit une question de génération. Mais juste que qd on est "dans la meme galere" on se comprend mieux.


adliene

Selon lui les ados savent s'écouter et se soutenir mais il y a une une forte abscence du côté des adultes, autrement dit ils ne les écoutent pas assez.

Les "ados" ont peut-être, en général, moins envie de se confier aux adultes... on ne peut donc pas dire qu'ils n'écoutent pas puisqu'on ne leur dit rien.
Mais d'un autre côté, quand on se décide, ils peuvent ne pas savoir gérer et par conséquence, n'être d'aucune aide, ni d'aucun soutien.

je dirais que ca depend des personnes .... il y a des ados qui ne savent pas ecouter, tout comme les adultes ... mais il y en a qui savent, ce n'est pas une question d'age, il suffit juste de tomber sur la bonne personne ....

Je suis d'accord avec Cactus.. Certains ado ne savent pas écouter les autres... Certains les écoutent et prennent sur eux...
Il me semble aussi que les "ados" ne veulent pas se confier à des adultes car il y a la barrière de l'âge, mais surtout parce qu'on imagine pas ses propres parents parler de mort... Pas la même conception surement. Les "ados" se parlent entre eux parce qu'ils savent qu'ils ont un taux important de chance que la personne à qui ils parlent ait vécu la même chose et vivent la même chose.
De toute façon chez les ados, le malêtre est vraiment omniprésent... Et ceux qui vont vraiment mal, et qui ont des raisons de se faire mal, sont classés dans la catégorie "en crise d'adolescence, veuillez passer plus tard" alors qu'ils ont vraiment besoin d'aide, pour d'autre aller mal et parler de mort est une mode...
Les blogs parlent de mort et de suicide, car il ne faut pas se voiler la face.. Beaucoup de jeunes vont mal...

Les études, les articles, le répètent, il n'y a jamais pareil fossé d'une génération à une autre. Et je crois que oui, les adultes sont absents, parce que les adultes ont peur de leurs enfants, ces "ados", de leurs trips, des risques qu'ils encourent à faire des expériences. Oui, il y a vraiment un statut d'ados qui fait que on se serre les coudes. La preuve ici. On se serre les coudes entre jeunes, parce qu'on est dans le "même trip".

Attention, je ne dis pas que l'AM est un trip, mais je ne sais pas comment dire... alors en espérant que vous comprendrez !

Les études, les articles, le répètent, il n'y a jamais pareil fossé d'une génération à une autre.

Quelles études? quels articles?

Je pense qu'il y a erreur dans ce raisonnement. Ce qui a changé, c'est la place de l'enfance, la place de l'adolescence, dans notre société occidentale.
Autrefois ( y'a pas si longtemps toute fois), l'enfance n'était pas vu comme aussi importante, y'avait pas de "pincettes". Aujourd'hui, nous sommes préservé, y'a ce culte de la bonne éducation, tous ces livres " aider son enfant" "encourager son enfant" "faire blablabl pour son enfant", puis les mêmes pour l'adolescence. On est un peu la génération des enfants-Dolto.

Je pense que ce n'est pas le fossé qui s'est creusé davantage, mais que l'on a, au contraire, depuis quelques années, pris conscience de celui-ci.


ps :

dans le "même trip"

Ca me dérange pas. Tous les voyages ne sont pas agréables.

merci pour toutes ces réponses, toutes aussi pertinantes que les autres, on apprend bcp, merci

bisous
Lilou

Babsye a écrit :

Les études, les articles, le répètent, il n'y a jamais pareil fossé d'une génération à une autre.

Quelles études? quels articles?

J'imprime très souvent des études, des comptes-rendus de colloques et autres conférences sur l'adolescence, l'AM, les TS. Je lis tout en vrac et je note els choses qui sont récurrentes, et le fait qu'il y ait un fossé générationnel est souvent cité.

Je pense qu'il y a erreur dans ce raisonnement. Ce qui a changé, c'est la place de l'enfance, la place de l'adolescence, dans notre société occidentale.

C évident ! Tout simplement parce que dans un premier temps, jusqu'au 19ème siècle, l'enfant n'avait aucun statut et ne tenait aucune place particulière au sein de la famille. Il n'était pas reconnu "enfant". Le développement des mentalités notamment par l'apparition de la psychologie. L'enfant d'aujourd'hui ets un enfant roi. Nous sommes ce qu'on appelle des enfants rois. Des enfants qui matériellement n'ont manqué de rien, à qui toute une mode, une marchandise, a été offerte. Enfin, c'était offert à nos parents... Bref, au début du 20è sicèle, un adolescent ce n'était rien. Il a fallu Mai 68, pour que le statut étudiant devienne un trip à part, avec une dose de rébellion, qui désormais définit cette période d'âge. Il est évident qu'en Asie ou en Afrique, un adolescent ça ne veut rien dire.

On est un peu la génération des enfants-Dolto.

Exactement.

Je pense que ce n'est pas le fossé qui s'est creusé davantage, mais que l'on a, au contraire, depuis quelques années, pris conscience de celui-ci.

Je ne suis pas d'accord. Il y a un réel fossé qui s'est creusé pour commencer quand tout à coup, les étudiants ont ouverts leurs gueules et ont manifesté. (Mai 68). Là, les parents ont été largués. Mais ce n'était qu'un début. Aujourd'hui, on assiste à des choses qui n'exsitaient pas auparavant. Des parents sous la tyrannie de leur enfant, des gosses hystériques, la délinquance, désormais ADO s'oppose à PARENTS.

Ca veut dire quoi " Génération Dolto ? "

Francoise Dolto : psychanalyste qui a heu , comment dire, donné à l'enfant ce statut d'enfant roi.
Très à la mode pendant notre (tendre, cher, blablabla) enfance (ma mere a des cassettes de conférences.. ^^).
A ecrit entre autre "la cause des enfants" et "la cause des adolescents", ou elle ressence un peu tout et rien.
Oui, je sais, ji pas très gentille, mais je trouve "la cause des enfants" (ai pas lu l'autre) un peu fourre-tout : L'enfance en générale, mélangé au traitement de l'autisme, et à je ne sais plus quoi d'autre. Assez spéciale ^^.

Maman de Carlos...

* c'est pour dire comment elle s'y connait en enfant *

( oui bon HS, mais hein )

LOL Melleyay. Tu sais qu'je vois plus Carlos de la même facon? ^^ ( faut dire, qu'je le vois plus souvent. Mais je me rappelle du dessin animé dans lequel il jouait, avec sa salopette à fleur LOL).

Detoute façon,on retient les erreures de nos parents, et on fait tout pour ne pas les reproduir. Conséquence : on fait l'extreme des erreurs de nos parents.
Par exemple, l'education de ma mère a été hyper stricte. Sa mère lui imposait beaucoup de chose, niveau religion, vetements, ect. Du coup mamère a été très libre avec nous. C'est moi qui dose ce qui est bien/mal, elle me laisse m'auto-gérer entierement ( sans pour autant me laisser livrée à moi-même ^^).Resultat, j'ai longtemps cru qu'elle ne m'aimait pas, et aujorud'hui, je tente encore de me convaincre qu'elle m'aime.

Quand j'ai appris qui était madame Dolto, pareil Carlos était plus le meme


C'est certain que ce n'est pas facile d'etre parent...
Et c'est pour ça que mon choix est fait ( oui oui je suis jeune ).
Pas d'enfant : parce que si je suis tout le contraire de ma mère ce sera abominable.
Et si je suis pareille euh ben pas facile du tout à vivre non plus.

Evidement le role du père intervient aussi... Mais comme il parait que les filles recherchent un père dans leur homme idéal... On est pas sorti de l'auberge