Forum d'entraide sur l'automutilation

Suis-je la seule?

Je m'explique.

Souvent, nous associons AM à punition. Pour certains, comme Vincent par exemple, c'est encore autre chose. Mais le mot "punition" revient souvent :
J'ai fais ( pense avoir fait) une bétise : blessure.
Je sais pas m'faire comprendre : blessure.
Une dispute : blessure.

Or je me rends compte, que l'AM prends souvent, chez moi, la place d'une réocmpense.
Des fois, je ne vais même pas mal. Comme ce soir par exemple. J'ai juste fini mon DM de math de 12pages, j'suis fiere de moi, fatiguée, j'peux bien m'en féliciter maintenant que c'est passé!

J'allais donc vers ma bétise quand je me suis demandé ce que je faisais. Est ce que je peux réellement prendre une blessure comme une récompense?
Est ce que cela vous arrive aussi?

pendant un moment, la blessure c'étais la récompense de fin de journé. tu a passé une bone journé, ben va la finir en te coupant pour que ce soit une très bonne journé. j'ai eu mon bac avec mention, le pied et ca m'a énervais de ne pas avoir de raison de me couper. j'ai eu l'avis pour le bac que je voulais et ca m'a énerver d'avoir ce que je voulais que ca ne me fasse pas une raison de me couper, donc je me suis couper. j'ai eu une copine, j'allai bien et je l'ai larguer parce que elle me faisais aller bien et que je ne vouals pas de ca (bon depuis a ce sujet ma vision des chose é bouger)
mais bon l'am comme récompense oui tu n'est pas la seule, mais pour sortir de ca, pas évident, en tout cas je n'ai pas en pensant come ca que tu iras vers la guérison, mais bon je pense que tu le sais déja.

C'est parfois (souvent?) bien plus compliqué qu'un simple "Je vais mal : Blessons nous donc!"

Ce sont les émotions, "difficiles" a gérer, même certaines agréables qui peuvent pousser a se faire mal. Ayant du mal a gérer certaines émotions, j'en ai fais les frais, même dans des moments de joie j'avais envie de me faire du mal, car la gestion de l'émotion était difficile, et la blessure, comme je commençais a connaitre ses "effets", j'allais savoir gérer l'émotion que ça me procurerait...Du moins, je le pensais.

Babsye a écrit : Est ce que je peux réellement prendre une blessure comme une récompense?
Est ce que cela vous arrive aussi?

Je ne crois pas pouvoir dire que je me suis déjà taillée sur une logique de récompense... Je me suis taillée, pour pas mal de motif mais pas par joie, enfin joie n'est pas le mot, mais pas par récompense pour reprendre tes termes.
J'ai souvent craqué volontairement, avec toute la mise en scène nécessaire (musique à se flinguer, pensées pas mieux... bref accumuler volontairement tout ce qui engendre un état de déprime profonde qui, je le savais, se terminerait par l'AM), mais non, vraiment, j'ai beau réfléchir, je ne crois pas avoir un jour adopter cette logique de récompense par l'AM.

Je me rends compte que je pense tous le temps de cette façon. Hier, j'ai pris réellement conscience de l'absurdité de cette pensée, et depuis, je réalise quelle est très présente!
Après avoir bossé ma philo hier soir, j'avais droit à ma blessure. Pourquoi? Parceque ca m'enervait tant, que je ovulais aller me blesser, alors je me disais " fini et tu pourras y'aller autant qu'tu le souhaite". Et c'est ce qui s'est produit.

Tout à l'heure, j'ai eu une très bonne note en philo. Je m'y attendais vraiment pas, et qu'est ce que j'ai fait ? Coupée ! Parcequ'après l'effort, j'avais bien le droit à ma récompense.

Je vous rassure : je me rends bien compte que c'est complétement absurde.
Et je dois dire que j'ai du mal à comprendre.

L'idée des émotions trop fortes, même positives, est interessante, mais je dois dire que je n'ai pas eu de passage d'euphorie depuis mmmhhhh, à l'hopital, un soir, c'est a dire il y a des mois. Et je n'ai pas de moments positifs ( qui pourraient l'etre trop) hors de ces moments là.

Ce qui intéressant et positif dans ce que tu dis, c'est que déjà, tu as eu bonne note en philo!!!!! je plaisante, bien entendu, ce n'est pas ça qui m'interpelle (mais je suis fière de toi quand même !! ), non, en fait, tu en parles avec beaucoup de détachement et on reconnaît la logique thérapeutique, et ça c très important. Se rendre réellement compte des sentiments qui nous amènent à des comportements comme l'AM. Tu sais, il faut, je crois, avoir fait un bout de chemin de thérapie pour réaliser ces choses-là et s'interroger dessus.

Maintenant, tu sais à qui tu dois en parler...

je me blesse dans plusieurs cas...
déjà, souvent le cas de punition: je suis une sale ordure qui a fait du mal aux autres, je me deteste, je me punis...
Sinon il ya aussi en cas de tension nerveuse extrême, ce qui arrive souvent avec mon environnement familliale : celle fois ci c'est en guise de soupape de securité...
Enfin il y a le "sans riason" celui que je n'arrive pas vraimlent a analuser... Il m'arrive de me couper quand je me sens "bien", ou des fois même en même temps que je travaille... Je ne sais pas s'il s'agit vraiment de récompense ou d'autre chose...

C'est peut-être un peu simpliste de penser ça mais, l'endorphine y serait pas un peu pour quelque chose dans ces AM de récompense ?
Ca ne m'ai jamais arrivé de me couper dans ce but là... Par contre, j'ai parfois le sentiment de me "consoler" quand je me blesse ... J'arrive pas trop à me l'expliquer non plus.

Les endorphine, ce sont les enképhaline, la morphine naturelle que produis le corp afin de se fixer sur les réceptuer de la douleur afin de bloquer celle ci. (petit point technique)
Perso, je ne pense pas que ce soit, ce n'est pas un soulagement telle que celui ci que je recherchais dans cette optique, c'est plus pour le mental que pour le corp que je coupais, la récompense pour la tete. Pour le corp, la cicatrise, comme un trophée. Mais je ne pense pas que les endorphines jouer un role la dedans.

l'endorphine apporte un sentiment de bien-etre, ce nest pas la pour rien. ca donne un sensation d'apaisement. alors ca ny est pas pour rien. ca detend...