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ou en êtes vous de l'am

Posté : mar. 29 mars 2005, 21h03
par Anonyme86
Je rejoins un peu Sélénite dans ces question existentielle sur l'am, mais un petit sondage, ou en êtes vous par rapport a l'am, si vous êtes en plein dedans ou si vous vous en sortez, histoire de faire u état des lieux et surtout comment vous vivez tout ca.

Posté : mar. 29 mars 2005, 21h08
par Ysilne
Les gens qui se complaisent dans l'AM sont rares, je dirais plutot qu'il ne sont pas encore prets pour penser a arreter, ce n'et pas vraiment pareil.*

Fini pour ma part. :)

Posté : mar. 29 mars 2005, 21h13
par Celes
Repartie pour un tour de manège.

Posté : mar. 29 mars 2005, 21h14
par val
J'aimerais bein m'en sortir, mais je n'ai pas beaucoup d'espoir... Je pense qu'on ne s'en sort jamais complètement...

Cependant je ne me complet pas dans l'AM :|

Posté : mer. 30 mars 2005, 00h06
par babsye
mh-mh

heu j'ai mis quelque chose comme " j'ai espoir, mais ji en plein dans mes conneries".

là c'est la castrophe. Je crève. Je sais pas si les mots permettent de decrire ce qui se passe. J'ai l'impresion que mon corps s"ouvre en deux, et qu'un hurlement continue sors de mon cou jusquà mon bassin, ouvert.
Je hurle. Je crève. Chaqu seconde je repousse mon suicide. C'est abominable. Je craque je vous assure, je craque. Je sais pas commen l'ecrire.
Le pire dans tout cela, c'est la place des dependances. Elles prennent tout on ne dit pas " tu te sens comment" mais " ton bras va comment" " t'a mangé quoi auj'?". Alors pour oser dire qu'on crève, que je crève, faut arriver en sang devant quelqu'un. Mais j'ai plus le droit.

Alors mon corps est coupé en deux, mais personne a qui crié. Le rire vole mes larmes beauocup trop facilement. Alors je me dis " force toi ! arrive en pleurant" puis " non mais lara, c'est quoi cette comédie". Y'en a qu'un seul qui a compris. " arretez de rire lara" "pourquoi? hihihi" "parceque vous voulez pas rire, alors cessez ca" " :'( ".
"Ca va lara?
- ;) super !!!
- bein c'est tres bien ca!"

jmegare, jdis nimprote quoi, je sais plus ou ecrire. Limpresion d'etre seule, tres seuile

Posté : mer. 30 mars 2005, 14h04
par Selenite
En plein dedans mais avec l'espoir de m'en sortir.
Parce que sans espoir je ne serais plus là ...

Meme si parfois, j'aimerais ne plus avoir ses envies de pleurer et cette douleur intérieure, tout en pouvant continuer à me faire mal physiquement ...
En fait, c'est un mélange. Je me plais parfois dans la douleur physique, mais pas dans la torture mentale, tout en sachant que les deux vont ensemble et que sans am j'irais mieux aussi à l'intérieur.

Fin bref, jcrois que ça ne veut rien dire ... j'ai un raisonnement completement stupide.
Mais bon, de toute façon, on s'en sortira tous !!

Posté : mer. 30 mars 2005, 14h51
par cendre2lune
Moi, j'ai mis un "je suis entrain de guérir" parce que même si parfois, il m'arrive de penser que je m'en suis complètement sorti, je sais au fond de moi que c'est faux...
Il me reste encore un bout d'chemin à parcourir... (petit le bout d'chemin j'espère... :roll: ) Parfois, il m'arrive de me dire que j'y arriverai jamais mais bon...je continue dans la voix (bouhh je sais plus comment ca s'écrit! :( ) de la guérison!!!

Garder patience...garder patience et continuer de croire que bientot...tout sera fini!

Posté : jeu. 31 mars 2005, 13h06
par lully
Suis en plein dedans, et je dirais même que c'est de pire en pire.
C'est ce qui me permet de repousser toujours un peu plus une TS.

J'ai moyennement l'espoir de me sortir de l'am. je ne me sens pas encore prête à arrêter... je ne vois plus mes bras comme des parties de mon corps mais comme des objets exutoires de ma souffrance. Du coup, je m'en fous et je ne me rends pas compte de la gravité de la situation. je fais l'autruche, repoussant toujours un plus loin les limites...

Posté : jeu. 31 mars 2005, 13h40
par Laurent MB
lully, tu ne fais pas entièrement l'autruche puisque tu viens ici, tu admets déjà que c'est un problème
bienvenue d'ailleurs :)

Posté : jeu. 31 mars 2005, 15h04
par lully
oui, tu as raison "bout de féraille", mais je ne fais vraiment pas grand chose pour que cela s'arrange... Même mon psychiatre ne sais plus trop quoi me conseiller à ce propos. Pour lui, ça disparaîtra une fois que j'aurais "accepté" de vivre avec mon traumatisme (viols) et que j'aurais réussi à en discuter, que je ne me sentirai plus coupable. Mais pour le moment, je fais un vrai blocage à ce sujet là. Je n'arrive même pas à mettre par écrit ce que j'ai vécu. Je ne veux pas y penser, ça me fait peur. Je ne veux pas y croire.

Posté : jeu. 31 mars 2005, 15h48
par Ysilne
Commence par t'accepter, accepter ton corps, et dire ce que tu ressens avant de parler d'evenements traumatisants, alors. ;)
Trouver ce qu'on ressent vraiment (quel sentiment) et pourquoi, quand on va mal, c'est deja un grand pas. Souvent on en reste à "mal", au lieu de tristesse, colere, peine, culpabilité, etc.

Posté : jeu. 31 mars 2005, 17h29
par Vincent
Bonjour à tous,

Je pense que je suis en train de guérir parce que ça fait plus d'un an que je ne me suis pas brûlé, plus d'un an que je n'ai pas eu de greffe. Le chemin vers la guérison compléte est encore long mais je crois que j'ai parcouru pas mal de chemin depuis le début de mes brûlures.

Posté : jeu. 31 mars 2005, 19h34
par Laurent MB
tant mieux Vincent
bravo :) :hourra:

Posté : jeu. 31 mars 2005, 21h25
par Shadowdweller
Je n'ai pas vôté, rien ne me convient.
Il y a un mois, j'étais tout sourire, je pensais que ça allait aller mieux, que je m'en sortirais, que j'arrêtais l'am.
En ce moment, ça va pas du tout, je veux toujours m'am, aujourd'hui, c'est envie de TS en plus, plus fortes que jamais...
Enfin bon...
Moi, l'AM, c'est effets yoyo...

Posté : ven. 01 avr. 2005, 21h15
par RoseNoire
J'ai coché la case "Je suis en train de guérir", même si personnellement, je ne considère pas l'am comme une maladie, mais plutôt comme une dépendance, un cercle vicieux qui s'instaure très vite ...

Donc, je vais dire que j'suis en train de me défaire de cette dépendance ;)
Il m'arrive occasionnellement de me blesser, quand j'arrive pas à m'occuper et que ça va pas. Mais c'est plus comme "avant", c'est de plus en plus superficiel et de moins en moins fréquent.
Je crois que j'ai enfin pris conscience que je me suis déjà assez abîmée comme ça ...