Page 1 sur 2
Question du jour
Posté : mer. 13 avr. 2005, 10h12
par Wou
Hello la foule,
depuis que je lis le forum, il y'a une question qui me turlupine.
Et j'ai enfin décidé de vous la poser.
Pourquoi est-ce si dur de parler?
Dire votre mal-être à vos proches, parents et amis, je peux comprendre que ce ne soit pas facile. Qu'il faille faire confiance, qu'il faille se lancer.
Mais pourquoi, malgrés le chemin que vous avez fait pour arriver jusque chez un spécialiste ( psy, thérapeute and co ), c'est toujours aussi dur de parler?
Je me suis toujours dit que si j'arrivais jusque là, je déballerai ma vie (même si j'ai toujours cette impression qu'il ou elle ne pourra de toute façon rien changer à mon optimisme flagrant pour cette vie).
J'avais même préparé un texte, puis je me suis dit qu'en une heure j'aurai jamais le temps de tout dire
[(le m'sieur)

(moi)]
Mais pourquoi est-ce si dur pour vous de parler, vous êtes suivi(e)s (pour la plutard) régulièrement, vous pouvez tout aborder, ils sont fait pour là non?
J'espère que vous pouvez m'éclairer sur la question.
M'ci d'avance

Posté : mer. 13 avr. 2005, 11h21
par Ysilne
peut etre... parce que le probleme de fond est souvent un manque de confiance en soi. Ou parce que les gens nous renvoient rarement l'impression d'etre ecouté, psy ou non.

Posté : mer. 13 avr. 2005, 12h02
par cactus
peut etre aussi parce que le psy est une personne neutre, parce qu'on a pas peur de le faire souffrir....
dire a un psy "je me suis coupee", c'est plus facile que de le dire a un(e) ami(e) ... l'ami(e) reagira, sera blessé(e) ...
Posté : mer. 13 avr. 2005, 12h07
par RoseNoire
J'ai mis longtemps à aller consulter, parce pour moi c'était pas grave, c'était "mes" problèmes, je m'étais enfoncée toute seule dedans. C'était à moi de me débrouiller. De plus, aller consulter, c'est reconnaitre que qqchose ne va pas ...
Ce n'est que quand j'ai commencé à aller mieux que je me suis décidée à voir une psy.
Pourquoi est ce que c'est dur ? Parce que, ce n'est pas facile de déballer sa vie, quand on est pas habituée à le faire, quand on s'est habituée à refouler sans cesse.
Je me corrige souvent lors de mes séances, j'essaye de trouver les bons mots ... La plupart du temps, je ne les trouve pas. C'est beaucoup plus facile par écrit.
C'est vrai que le spécialiste n'est pas là pour nous juger, mais je pense qu'on se demande quand même ce qu'il en pense, si ça lui parait pas complétement absurde, futile etc. Le regard d'autrui pèse quand même sur nous (^^), même si c'est un regard objectif.
Et, le/la psy ne sert pas qu'à déballer sa vie, il intervient parfois ... En général, pour nous ouvrir les yeux. Et souvent, ça fait mal, même si c'est vraiment utile.
Perso, après une séance "dure", j'ai honte d'avoir pleuré devant elle. Donc j'essaye de faire en sorte que la séance d'après soit plus "légère", en parlant de choses assez futiles.
Et, tu t'endends parler ... C'est pas si facile de se confronter à soi même.
Bon, je sais pas si je réponds vraiment à ta question là, donc je vais arrêter mon roman ^^.
Et, si je peux me permettre : Pourquoi tu tentes pas, toi aussi ?

[ Malgré tout ce que je viens de dire, ça aide réellement de voir un(e) spécialiste

]
Posté : mer. 13 avr. 2005, 14h52
par Never Alone With Myself
ya aussi, je crois, le fait que le psy, tu le choisis pas, je veux dire par la, tu le connais pas, tu sais pas comment ca se passe avec, au depart, on apprend a faire confiance aux gens en les connaissant, on fait rencontre avec eux a cause de circonstances precises dont souvent on se souvient, si on continu de leur parler, cest quon les trouve interessant, on y gagne qqch...le psy, cest different, cest qqun qui est là, comme ca. et il faut lui raconter sa vie. pas facile...
je crois, comme isabelle la dit, quil y a aussi une question de confiance en soi. dire a un inconnu tout ce quon pense comme ca, ca viendra pas tout seul non plus...du moins pour la plupart des gens.
et bon, comme le disait RoseNoire, cest pas touours facile de recevoir les reponses d'un psy...dur dur de se confronter...
pour ma part, ma psy actuelle, je m'entends super bien avec elle, jtrouve que jai une bonne relation. on peut deconner ensemble, elle est pas completement impassible, elle m'apparait humaine, dans le sens ou parfois, elle se cite dans ses exemples, ce qui rend ses messages beaucoup plus crédibles du coup. et depuis que jai compris que les psy étaient là pour m'aider et non pour me nuire, c'Est a dire quoi, il y a 2 ans de ca, je me suis mise a collaborer beaucoup plus. dans le sens que je me dis que ca ne sert a rien de mentir ou de garder le silence, ou de constemment eviter les questions ( quoique ca, je le fais encore, mais je finis par repondre, cest ma maniere de prendre mon temps...), parce que la personne devant moi travaille avec ce que je lui dis.
et aussi, pour en revenir avec l'impassibilité, ben souvent, quand on se confie a un ami, c'Est qu'on recherche un reconfort, un soutien affectif. un ami peut a la limite conseiller, mais vraiment ya une enorme difference d'aide entre celle d'un ami, et celle d'un intervenant.
bref, c'était mon point.

Amélie-Mélo

Posté : mer. 13 avr. 2005, 15h54
par Vincent
Bonjour les gens,
En ce qui me concerne, j'ai quelques difficultés à parler aux psy dans la mesure où je les considére comme des instances de contrôle sociale, des instances où l'on dicte ce qu'est la norme sociale. Du coup, comme j'ai un comportement et un raisonnement (c'est en autre pour ça que l'on me dit que je suis malade) qui est "interdit", qui transgresse la norme sociale, bah du coup, la norme, j'ai peur de la prendre dans la figure.
Plus clairement, l'année dernière en juillet, j'ai eu le tort de dire que je ne me sentais pas trés bien et que j'appréhendais de me retrouver seul en juillet (mon colocataire partait en vacances), du coup, les médecins m'on dit que je présentais des signes de faiblesse et du coup je devais obligatoirement me faire hospitalisé. Si j'avais refusé l'hospitalisation, ils envisageaint une HDT pour moi.
Donc du coup, j'ai un peu peur de leur parler, je sais que si je leur disais que j'avais racheté un instrument, je me ferait hospitalisé sur le champs avec ou sans mon accord. Bien sûr qu'il faut avoir confiance en son psy, mais depuis juillet dernier, j'ai peur à nouveau d'être contraint à l'hospitalisation. D'une certaine manière j'ai peur que l'on ne me fasse plus confiance.
Posté : mer. 13 avr. 2005, 16h02
par Vincent
Je tenais juste à préciser une chose trés importante.
Ce que je viens de dire ne concerne que mon expérience personnelle. Il ne faut absolument pas croire que l'on va vous interner de force si vous dites à votre psy que vous vous mutiler.
J'ai expliquer mon cas personnel juste pour dire que en raison de cette expérience j'avais du mal à parler aux psy, surtout les psychiatres. On hospitalise pas les gens sans leur consentement à tout bout de champs, je le répéte n'ayez pas la crainte d'une hospitalisation forcée lorsque vous discuter avec votre psy.
Posté : mer. 13 avr. 2005, 17h45
par Ysilne
Bon, je m'apercois que j'ai encore eludé la question par une generalité, sans penser à ma propre experience. Comme devant les psy.
Donc, si je ne parlais pas ou peu et difficilement aux psy c'est parce je n'avais pas confiance en moi. Parce que je ne savais pas parler non plus, j'ai jamais vraiment su, et les annees d'isolement n'ont pas aidé. Parce que qu'aucun de mes psy ne m'a jamais expliqué ce que j'etait sensee dire ou faire, et pour moi c'est pas instinctif. Parce que je n'aime pas me confier a des etrangers, et ils font expres de la laisser, cette distance qui me gene (et chercher a chaque seance mon nom dans ses notes...). Parce que je me suis sentie trahie ou incomprise trop souvent (ca a commencé par le chantage medocs ou HdT, continué par les theories qu'ils ont pu faire sur moi, ma soeur ou l'asx, etc.). Parce que raconter sa vie la premiere fois c'est deja dur, mais à la 8eme ou 10eme ca semble carrement inutile.
Tout ca, quoi.
Mais bon, je continue a encourager a voir un psy. Je suis sure que ca aide quand meme, que j'ai particulierement pas eu de chance, mais qu'il y a des gens bien et qui aident.
Et je confirme ce que dit Vincent, la menace d'hospitalisation c'est rare, meme un peu trop des fois. Estimer le danger pour qqun n'est pas aisé.
Posté : mer. 13 avr. 2005, 18h19
par babsye
Ca fait un an que j'ai perdu la confiance que j'avais en ma psy. Lorsqu'elle m'a retiré des listes d'attente pour une hospi' sous pretexte que j'allais mieux, alors que j'allais mieux justement parceque j'avais de l'espoir, et j'attendais cette hospi', vraiment.
Depuis, je parle plus. Pas que je boude, ou que je ne veuille plus, mais c'est plus fort que moi, et j'ai mis du temps a comprendre que ca venait de là. C'est pas conscient, mais je fais plus confiance.
Depuis ma sortie de la clinique, j'ai peur de lhdt. Je pense en être loin, mais je dis rien, car si je disais comment je "vis", j'aurais peur de faire peur. Et faire peur, c'est se faire emmener.
Le 23decembre, un jeudi, mon psy a faillit me mettre en hdt. Juste parceque j'ai dit la vérité.
Alors je me tais.
Mais sinon, je crois au psy, je crois même qu'en eux, pour ma guerisson, j'entends.
Je sais que je ne m'en sortirais pas seule, je sais que je m'en sortirais en parlant.
Tout à l'heure, je suis restée 3h sur un banc. A reflechir a tout ce qui n'a aps tourné rond. Je repense à des trucs pas possible. (je suis désolée c'est HS) mais un jour, j'avais 7ans a peu près, et je me suis mise nue a la fenetre ( au premier étage) et j'ai pris des position obcènes devant tout le voisinage qui est allé rapporter à maman, a qui j'ai juré que c'etait faux. Mais qui a fait ca? Je cherche le probleme de fond, que je comprends pas. Y'a eu tellement de choses pas normales, et il continue a en avoir, trop. Je pense vriament qu'il faut que je parle, jusqu'à comprendre. Qui j'ai été, qui je suis.
Mais lorsque parler est une difficulté...
Je crois en " la bonne personne" et "la bonne thérapie". Il faut les deux. Elles ne seront pas les mêmes selon la personne et selon les attentes. Dans certaines thérapies, ce n'est même pas la parole que l"on attend. ( thérapie comportementale, etc..) Enfin, je m'ettendrais pas, car j'ai l'impression que toutes ces thérapies sont sur le mode du "fuir". En même temps, si un comportement devient ingérable, et qu'on ne veut pas pour autant élucider sa cause, ca peut etre un moyen.
Bref. PARLER.
Parler?
Je ne parle pas car :
- Devant le psy, j'oublis tout ce que j'avais à dire. ( et pourtant j'y reflechis non-stop, puisqu'etant en manque de relations, je me parle dans ma tête. Ou plutot, je parle dans ma tête à l' "autre".)
- Problème de confiance => peur d'être jugée + peur de dire des choses trop graves.
- Pleure trop pour articuler un mot de plus d'une syllabe.
- ( de temps à autre) Suis tellement contente de voir enfin ma psy, que je peux plus parler de ce qui va pas, puisque je suis RA-VIE. ( => conversation superficiel => " oui ca va super bien!!!!" => sort du bureau s'en va en pleurant et retourne à sa vie de merde).
- Ne sait pas par où commencer.
- Ne sait pas ce que l'on attend de moi, si l'on attend quelque chose, si je peux vraiment parler, a quel moment cela n'appartient qu'à moi. A quel moment c'est de l'ordre du privé.
- J'attend que l'on devine.
La vrai raison, c'est surtout la premiere. Aussi con que cela puisse paraitre. Peut etre qu'ne analysant, l'oublis cache autre chose. C'est même évidant, mais quoi? Les autres raisons qui font que je parle pas, ou encore quelque chose?
J'aimerai répondre à ta question, mais je n'ai pas de réponse précise. Je ne le sais pas moi même. Comment décrire ca.... Disons que j'ai l'impression d'être une autre personne qui est née. Et j'ai l'impression que l'enfant que j'ai été, c'est pas moi, et de devoir me rappeller de ce qu'il a fait, ressentie, alors que c'est une autre fille. De pas la comprendre. Comme un puzzle de 1000 piece, où je n'en aurais qu'une. Comme si j'etais née à 12ans, en oubliant tout, et en étant sur le point de creuver. Et comme je me rappelle de rien, je sais même pas quoi dire. Car je sais pas si ce que j'ai dans la tête c'est vrai. Ce qui a de l'importance.
J'ai peur de parler, et de dire des choses que je penserais sur le moment, et que je ne pense pas en vrai, en continue. Les mots sont tellement important. Chaque mot ne doit pas être pris pour un autre. Et si on parle, il faut que l'autre comprenne exactement ce que l'on veut dire. Mais si l'on est pas sûr de ce que l'on veut dire justement?
Posté : mer. 13 avr. 2005, 19h23
par Anonyme86
Avec les psy j'arrive pas a parler, pas plus que au gens normaux. le peu que j'ai parler avec des gens normaux, je restais vague sur le sujet, ne disant pas ma vraie penser, celle que je pense vraiment, ne disant que le disable. Avec les psy je ne pouvais pas en dire plus.
Question : avez vous des idées suicidaire?
Réponse : Un peu pas vraiment
Penser : des fois j'ai envie de me foutre en l'air, de ne plus vivre de tout ca, disparaitre, même si je sais que je ferais pas j'en est envie, c'est un truc qui m'attire.
En fait il y a toujour un décalage entre ce que je dis et ce que je pense et je sais que je dis pas tout, que je pourrai en dire plus, ne pas rester aussi court dans mes réponse, mais face a une personne physique je ne peut pas, je ne peut pas du tout.
Puis ce que j'aime pas c'est que au cour de diférente séance il te pose plusieur fois les même question alors je sias plus ce que j'ai dis ou pas dis a propos de telle sujet et je veut pas me contredire en vrai alors j'en dis le moin possible.
Puis j'ose pas parler des gens qui m'entourent, dire ce que je pense vraiment parce que j'y arrive pas :
Question : comment ca se passe avec vos parent ?
Réponse : ca se passe, c'est pas toujour rose tout les jour, je m'enguele un peu avec, mais c'est normal je croit que c'est l'age qui veut ca.
Penser : ca se passe mal, il ne me conaissent pas, je ne leur parle plus, je suis un inconus pour eux et je le sais et je m'en fous, c'est plutot des relation tendue que j'ai avec eux, il s'inquiète pour moi et c'est déja trop, j'aimerai que il ne soucie plus de moi que il ne me parle plus de tout ce qui va pas et que au contraire il me parle d'autre truc, qu'il me prenne moin la tete, que il faudrai qu'il me voit grandir et blabla (je vais pas tout débaler ici, ce n'est pas l'endroit)
Puis ce que je n'aime pas c'est que si on leur dis que il y a ca qui va pas ou ca il ne vont pas chercher a te réconforter alors que après avoir dis a un psy que je m'am j'ai envie de autr chose que un regard vers ses fiche pour trouver une question ou je ne sias quoi d'autre. J'aime pas cette distance qu'il y a entre le patient et le psy.
Bref, je me sent vraiment pas a l'aise avec les psy.
Posté : mer. 13 avr. 2005, 20h12
par colombe
Pour moi, sa va paraitre bete peut etre, mais je crois que si je n'arrive pas a parler aux psychologue, psychiatre ou infirmier, c'est en partie parce que eux ne se confient pas. Biensur ils vont pas me raconter leur vie, mais pourtant si j'en savais un peu plus sur eux, je pense que j'arriverai un peu plus a parler.
Je peux pas me confier a des personnes qui ne se confient pas à moi!
Je sais pas si c'est la principal des raisons, mais en tout cas s'en est une.
Voila!

Posté : mer. 13 avr. 2005, 20h44
par Wou
Mmh le temps me manque, mais je peux déjà répondre à une chose...
RoseNoire a écrit :
Et, si je peux me permettre : Pourquoi tu tentes pas, toi aussi ?

[ Malgré tout ce que je viens de dire, ça aide réellement de voir un(e) spécialiste

]
J'attend ça depuis longtemps. Quelqu'un qui puisse me guider dans le bilan que j'ai eu le temps d'établir.
Mais bon, ma mère refuse en bloc.
Y'a pas si longtemps, elle m'a dit que j'étais folle
pcq je me laissais aller avec mon poids ( au lieu du je me laisse aller pour ne pas sombrer dans la folie, mais bon

). Bref, elle m'a dit que je devais voir un psy, j'ai dit "oh oui biensur"...
Et ça n'est jamais arrivé
Posté : mer. 13 avr. 2005, 21h02
par babsye
Quand j'en ai parlé à ma mère pour la premiere fois, j'etais une toute ptite. Une douzaine d'années. C'était au début. Mais ça allait déjà mal. TS, problèmes de bouffes, sentiment d'exclusion, etc... Et personne ne savait/voyait rien. J'ai du prononcer ces mots " maman je vais mal, et j'ai besoin d'aide". Elle a rit. Elle avait vu des psys, et n'en avait pas besoin. Sa mère l'obligeait. Ca ne serait pas la même chose pour moi. Donc pas de psys.
Elle n'a réagit que lorsque (j'essaye de situer...) heu un été... pas le dernier... celui d'avant. Je crois. Je me suis balladée avec elle en Allemagne en petit top avec le ventre tout coupé. A notre retour, on a parlé, et elle a pris RDV dans un CMP.
Mais je trouve domage d'en arriver là.
Surtout que ta maman, elle ne dit plus "non". C'est juste qu'elle ne veut pas/ n'ose pas s'en occuper... Si tu connais les adresses, tu pourrais contacter quelqu'un toi. Sinon, tu pourrais rechercher les adresses, et ensuite - si tu le souhaite - dire a ta maman que tu as trouvé quelqu'un et lui demander un soutien financier si c'est payant, ou lui dire juste quanc c'est - par exemple - si c'est gratuit.
Je pense que les parents se sentent largués, parcequ'ils ne mesurent pas notre souffrance, ou parcequ'ils ne l'expliquent pas. Parcequ'ils se sentent coupable, ou tout d'un coup comme étranger. Et puis tout comme un premier RDV psy nous angoisse, il en est je pense de même pour eux qui ignorent le plus souvent comment fonctionnent les CMP, ce que l'on y dit, ce que c'est qu'un psychologue/psychiatre/psychotérapeute... etc...
Bon courage en tout cas, et n'hésites vraiment pas !
bisous
Posté : mer. 13 avr. 2005, 21h47
par fox666
De parler, j'y arrivait pas avant. Avant c'était l'absence totale de relation avec autrui. Je me parlais, à moi, dans ma tete, tous le temps. Mais ca personne ne le sais. maintenant vous le savez tous. Les psychologues m'ont qqpart libérés. Ils m'ont permis de parler, de comprendre (en partie du moins, c'est pas fini)C'est pas facile. y'a des sujets que j'arrive difficilement à aborder pcq je ne veux pas que l'on s'acharne dessus alors que pour moi ce n'est pas si grave (ou encore que ca fait trop mal pour en parler). Ils connaissent mieux que mes amis ce qui se passe dans ma tete mais n'on aucune idée de comment je fonctionne à l'extérieur. J'ai BESOIN de leur parler maintenant pcq je ne supporte plus d'etre enfermée avec moi. Ils sont distants, oui, mais qqpart c'est leur travail, ils sont là pour t'aider à comprendre pas pour etre ton ami. Ca a pourtant été la source de bien des conflits: "Tu m'écoute pas. J'ai l'impression que tu es derriere un plexiglace et que rien ne peux t'atteindre"
À l'extérieur du bureau du psy personne ne me connais vraiment pour ce que je suis. ils m'ont vu déraper qqfois mais sans comprendre. Eux, je n'ai pas l'impression qu'il peuvent comprendre. Et si ils ne le comprenne pas alors pkoi leur dire? Ils vont mal interprété tout ca. Mes parents ne sauront rien. du moins pas avant que l'on m'ait hospitalisé (si un jour ca peux enfin arrivé) Je ne veux pas qu'ils sachent que c'est de leur faute. je ne veux pas les faire souffrir autant que je peux avoir mal. Et ils ne comprendrons pas. il feront comme lui et me diront de me taire : ne dis pas des trucs comme ca il disait.
Les gens ne comprennent pas l'empleur du mal et le mal leur fait peur. Ils auraient peur si ils savaient. il ne comprendrait pas. c'Est ce que je me dis, et c'est pour ca que je ne dis rien.
Je sais plus ce que je dis, c'est bon, j'me tire
Posté : mer. 13 avr. 2005, 23h26
par Celes
Y a qu'avec ma psy où je parle et sincèrement en plus. Parceque c'est important, : pour avancer. C'etait pas facile au début mais ma psy est bien (j'ai eu un sacré pot là dessus), ce qui aide pas mal.... Pendant les séances, c'est avec moi que je me retrouve, mais je démêle les choses par son intermédiaire, c'est une sorte de 'support '.
Sinon, en dehors de ce rapport... c'est pas terrible. Je suis incapable de dire ce que je pense et ressens à ceux qui sont importants pour moi. Et ca gâche beaucoup... Y a carrément desfois où je fais des gros blocages, comme si mon cerveau suspendait son activité

impossible de penser.