La solitude et l'AM
Posté : mer. 02 août 2006, 12h49
J'ai pu remarquer une chose, beaucoup d'entre nous sont relativement seuls dans leur vie. Parfois un/une petit(e) ami(e), mais les amis se font rares.
Avez-vous des amis ? De vrais amis ? De ceux qui nous connaissent bien, de ceux qui acceptent ce que l'on dit, la façon dont on résonne ?
J'ai deux amis, Jl et Tophe, mes deux amis de Paris, qui demeurent mes seuls amis. Parce qu'ils sont restés malgré les appels au Samu, malgré les HP, malgré les sevrages alcooliques, malgré mon départ de Paris. Ils restent là. Ils sont mes seuls amis à me connaître aussi bie, à m'avoir connue de façon aussi tragique en fait. Aujourd'hui, cela va faire deux ans que je suis rentrée dans ma région natale. J'ai des copains, copines, qui à l'origine sont ceux de Romain. Et l'autre jour, je me disais finalement que sont ils pour moi... Ils ne connaissanet pas grd chose de moi en dehors de mes cicatrices, de mon look qui ne court pas les champs en Province, du fait que je tienne fort bien l'alcool. Voilà ça se résume à ça. Là j'ai tout le passé de ma famille qui me saute au nez, toute l'histoire familiale alors je préfère rester seule. A qui pourrais-je me confier ? Je parle avec mes amis de Paris par MSN et avec celle qui se révèle année après année être toujours présente pour moi comme je suis présente pour elle : mon Amélie-Mélo.
Alors je me pose des questions. Est-ce que l'on fait fuir ? Est-ce que l'on fait peur ? Et malheureusement la réponse reste oui... Certains poussent les barrières pour découvrir enfin ce qu'il y a en nous, mais combien sont-ils ?? Je les compte sur les doigts d'une main et encore il n'y a que deux doigts finalement. Je me dis voilà 2 ans que je fréquente les amis de Romain, les filles discutent entre elles, je discute aussi, mais qui a pris la peine de faire ma connaissance véritablement ? Une seule. Qui se révèle avoir des copines et moi je ne fais qu'une chose, je fuis en courant. Qu'est-ce que j'ai à leur dire ? Elles sont jeunes. Hier cette amie ne travaillait pas, elle sait que je suis en vacances, elle n'a pas pensé à me contacter pour que l'on se voit, difficile car ses copines lui mènent la vie dure.
Alors je reste seule, encore et toujours.... Et je me demande. Est-ce que j'en attends trop ? C fort possible...
Et vous, quel est votre rapport à l'amitié parmi l'AM et les troubles psychologiques ? Finalement, il y a-t-il une place pour l'amitié...
Avez-vous des amis ? De vrais amis ? De ceux qui nous connaissent bien, de ceux qui acceptent ce que l'on dit, la façon dont on résonne ?
J'ai deux amis, Jl et Tophe, mes deux amis de Paris, qui demeurent mes seuls amis. Parce qu'ils sont restés malgré les appels au Samu, malgré les HP, malgré les sevrages alcooliques, malgré mon départ de Paris. Ils restent là. Ils sont mes seuls amis à me connaître aussi bie, à m'avoir connue de façon aussi tragique en fait. Aujourd'hui, cela va faire deux ans que je suis rentrée dans ma région natale. J'ai des copains, copines, qui à l'origine sont ceux de Romain. Et l'autre jour, je me disais finalement que sont ils pour moi... Ils ne connaissanet pas grd chose de moi en dehors de mes cicatrices, de mon look qui ne court pas les champs en Province, du fait que je tienne fort bien l'alcool. Voilà ça se résume à ça. Là j'ai tout le passé de ma famille qui me saute au nez, toute l'histoire familiale alors je préfère rester seule. A qui pourrais-je me confier ? Je parle avec mes amis de Paris par MSN et avec celle qui se révèle année après année être toujours présente pour moi comme je suis présente pour elle : mon Amélie-Mélo.
Alors je me pose des questions. Est-ce que l'on fait fuir ? Est-ce que l'on fait peur ? Et malheureusement la réponse reste oui... Certains poussent les barrières pour découvrir enfin ce qu'il y a en nous, mais combien sont-ils ?? Je les compte sur les doigts d'une main et encore il n'y a que deux doigts finalement. Je me dis voilà 2 ans que je fréquente les amis de Romain, les filles discutent entre elles, je discute aussi, mais qui a pris la peine de faire ma connaissance véritablement ? Une seule. Qui se révèle avoir des copines et moi je ne fais qu'une chose, je fuis en courant. Qu'est-ce que j'ai à leur dire ? Elles sont jeunes. Hier cette amie ne travaillait pas, elle sait que je suis en vacances, elle n'a pas pensé à me contacter pour que l'on se voit, difficile car ses copines lui mènent la vie dure.
Alors je reste seule, encore et toujours.... Et je me demande. Est-ce que j'en attends trop ? C fort possible...
Et vous, quel est votre rapport à l'amitié parmi l'AM et les troubles psychologiques ? Finalement, il y a-t-il une place pour l'amitié...